A propos du livre de Gervais sur la CGT

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Un point de vue très critique sur un livre de Jean-Bernard Gervais, ex-responsable de la communication à la CGT: « Au royaume de la CGT, la résistible ascension de Philippe Martinez » (Michalon éditeur, 2020).

 

A propos d’un livre à charge contre la CGT, intitulé « Au royaume de la CGT, la résistible ascension de Philippe Martinez »

A grands renforts de soutiens médiatiques, ce livre, d’une nullité absolue, ne vous apprendra rien sur le syndicalisme, sur la CGT, sur sa crise, sur les problématiques pourtant bien réelles qui se posent à la Confédération, pour de nouveau être en capacité de bien représenter tout le salariat du pays.

Livre à charge, il transpire le mépris pour le syndicalisme dans un pseudo-gauchisme revendiqué. Il fait soi-disant œuvre de révélation en narrant, par le menu détail, intrigues et rancœurs entre individus au siège de la Confédération à Montreuil.

En réalité, ce soi-disant journaliste infiltré qui ose se prendre (dans une interview complaisante du Media) pour le Saint-Simon de la CGT, -rien que ça-, croie effectuer un travail de salut public, se comparant à Albert Londres. Ce n’est en fait que l’enquête d’un journaliste raté dont le travail est digne des pseudo-enquêtes auxquelles Valeurs Actuelles ou d’autres journaux anti-syndicaux nous ont habitué.

En effet, mis à part son mépris et sa rancœur que l’on peut expliquer par le fait qu’on n’aurait pas assez écouté ses précieux conseils d’appel à la grève générale, que nous dit-il ?

L’appareil confédéral est en crise, la confiance est remplacée par la défiance. Il lance des invectives contre toutes et tous sans apporter la moindre analyse, la moindre compréhension des phénomènes qu’il constate. La disqualification des personnes vaut argument.

Bref, Gervais, ancien conseiller confédéral à la communication est la face cachée, puissance plus, de ce qu’il entend dénoncer. Ce qui devrait, soi dit en passant, poser question, à propos du recrutement  des permanents confédéraux à la confédération. Un infiltré extérieur au monde syndical, plus préoccupé de se mettre en valeur, qu’à rendre intelligible la crise qui traverse la CGT.

Un livre de ragots, parfaitement inutile pour les militants syndicaux soucieux du devenir du syndicalisme et de la CGT.

Patrick Brody

 

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