Après le 22 mars, communiqués syndicaux

Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on Google+Share on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Nous publions ci-dessous les communiqués syndicaux au soir de la journée du 22 mars.

  • Union syndicale Solidaires :

La rue gronde…

La journée de mobilisation et de grève du jeudi 22 mars a été une grande réussite aussi bien dans l’ensemble de la fonction publique que chez les cheminot.es. C’est une première victoire contre les politiques de casse de la fonction publique et du service public ferroviaire.

La journée de mobilisation et de grève du jeudi 22 mars a été une grande réussite aussi bien dans l’ensemble de la fonction publique que chez les cheminot.es. C’est une étape importante contre les politiques de casse de la fonction publique et du service public ferroviaire.

La forte présence de salarié-es d’autres secteurs mais aussi à différents endroits de lycéen.nes, d’étudiant.es et de retraité.es, montre que la colère monte et que les convergences se construisent dans la rue. Déjà la semaine dernière, la forte mobilisation dans les EHPAD a montré la détermination des personnels à obtenir des conditions de travail respectueuses pour eux/elles même mais aussi des pensionnaires. Le même jour a eu lieu une mobilisation massive des retraité.es contre la baisse de leur pouvoir d’achat.

Et ce n’est pas fini : les mobilisations et grèves sectorielles ou d’entreprises pour défendre les salaires et l’emploi se multiplient comme par exemple à Air France ce vendredi 23 mars ou à Carrefour le 31 mars.

Bien sûr, en ce printemps 2018, la défense des services publics et de la fonction publique sont également un enjeu central contre les volontés destructrices de ce gouvernement. L’abandon des missions de services publics couplé à la casse des statuts, marquera profondément la population et son niveau de vie.

Le mardi 3 avril sera le jour de lancement de la grève reconductible à la SNCF. Ce même jour, l’Union Solidaires appelle à construire localement des initiatives de convergences devant des services publics qui pourront prendre pleins de formes différentes (rassemblement, actions, diffusion de tracts, manifestation…) : gares, hôpitaux, centre des finances, bureaux de postes, pôles emplois…

Nous savons que pour gagner, il faut ancrer et renforcer chaque mobilisation sectorielle pour les rendre les plus massives et visibles. Il faut aussi créer les passerelles, comprendre la logique commune qui mène à ces mobilisations. Il faut également continuer le travail de « désintoxication mentale » auprès de la population qui subira la nouvelle dégradation des services publics.

L’Union syndicale Solidaires se réunira en Conseil national extraordinaire le mercredi 28 mars pour réfléchir aux meilleures façons de construire des convergences interprofessionnelles entre les secteurs mobilisés. Il appartient aux salarié.es et à chaque secteur de décider de la suite des mobilisations. L’unité syndicale est essentielle pour faire face à un gouvernement qui cherche à réduire les droits collectifs, opposer et diviser la population en pensant pouvoir cacher qu’il est au service des plus riches.

Créons les conditions d’un vaste mouvement qui permette de gagner sur les revendications spécifiques, mais aussi d’inverser la vapeur. Dans un pays ou la fraude fiscale et les profits des groupes et de quelques capitalistes se comptent en dizaines de milliards d’euros, il est temps de d’imposer un autre partage des richesses qui profite à l’ensemble de la population par une augmentation des pensions, des indemnisations chômage, des salaires, et qui permette de financer les services publics à la hauteur des besoins de tous et toutes.

La start-tup gouvernementale devra bien revenir à la réalité au risque de devoir déposer le bilan : qui sèment la misère récoltent la colère !

 

  • La CGT 22 mars : une mobilisation puissante qui appelle des suites ! La réussite de la journée unitaire de mobilisation dans différents secteurs professionnels (Fonction Publique, Cheminots, Énergie, Transport, etc.) s’est traduite par plus de 180 rassemblements et manifestations partout en France, regroupant plus de 500 000  manifestants dans les rues.

    Tous et toutes ont marqué, aussi par la grève, leur attachement aux services publics.

    Contrairement aux choix gouvernementaux de régression sociale, ils ont exigé le développement des services publics et les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, le renforcement de leurs statuts et conventions collectives.

    Le gouvernement poursuit sa politique de régression sociale. Il continue notamment à supprimer des milliers de postes dans la fonction publique, à privatiser les entreprises publiques, à mépriser les salariés et les retraités par l’abaissement généralisé de leurs salaires et de leurs pensions. En même temps, il multiplie les milliards d’euros de cadeaux aux actionnaires et montre ainsi son véritable visage en étant au seul service du capital et des plus riches.

    Sourd aux propositions du monde du travail, le gouvernement fait le choix de la confrontation sociale !

    Le gouvernement doit entendre l’exigence sociale, il doit prendre la mesure des oppositions à sa politique et prendre en compte les alternatives portées notamment par la CGT.

    La CGT appelle les travailleurs, les privés d’emploi, les retraités et les jeunes à prendre leur avenir en main, à construire leurs revendications et à agir dans l’unité syndicale la plus large pour imposer le progrès social.

    C’est dans cette démarche et dans la recherche de convergence des luttes que la CGT propose l’organisation d’une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril prochain.

    Ce sera l’occasion de porter les revendications sur le pouvoir d’achat (salaires, pensions, minima sociaux), l’emploi et la protection sociale, les services publics et les droits collectifs.

    Montreuil, le 22 mars 2018

  • Solidaires Fonction publique :

Pour leurs légitimes revendications, contre le projet Macron !

Une mobilisation exceptionnelle !

En grève ce jeudi 22 mars, les agent-es de la fonction publique, dans ses trois versants, ont manifesté par centaines de milliers sur l’ensemble du territoire national.

En colère, ils et elles se sont mobilisé-es à l’appel de 7 organisations syndicales pour dénoncer l’absence de réponses du gouvernement face à leur légitimes revendications :

  • L’amélioration de leurs conditions de travail.
  • La création d’emplois statutaires pour assurer toutes les missions de service public auxquelles ils et elles sont fortement attaché-es.
  • L’augmentation de leur pouvoir d’achat par un rattrapage des pertes subies et par un dégel du point d’indice.
  • L’abrogation du jour de carence.

Depuis de nombreux mois le gouvernement reste sourd à ces revendications !

Mais les personnels se sont aussi mobilisés aujourd’hui  pour refuser le projet de destruction de la fonction publique et par voie de conséquences la fragilisation des services publics qu’elle sert. Le projet action publique 2022, porté par le  Président de la république et vendu par messieurs Philippe, Darmanin et Dussopt, est une transformation profonde la société dont les premières victimes en seront les citoyennes et les citoyens. Les personnels attachés aux valeurs d’égalité, de solidarité et de partage dénoncent cette casse programmée des services publics qui fragilisera la cohésion sociale

La convergence bienvenue entre différents secteurs telle aujourd’hui celle observée avec  les cheminots montre s’il en est besoin que l’attaque gouvernementale est totale contre l’intérêt général et les services publics. Nous devons nous attacher à élargir ces convergences.

D’ores et déjà, forte de la réussite de cette journée, Solidaires fonction publique appelle toutes les agentes et tous les agents à se réunir partout dans l’unité syndicale la plus large pour réfléchir aux suites à donner à ce combat nécessaire. Solidaires fonction publique sera présente mardi soir prochain à l’intersyndicale fonction publique pour réfléchir aux moyens de renforcer la lutte pour contraindre le gouvernement à abandonner ses projets néfastes pour notre société et le forcer à répondre positivement et rapidement à nos revendications.

Ensemble, convaincu-es, motivé-es, nous avons le pouvoir d’enrayer cette volonté destructrice des valeurs de solidarité et de partage. 

Print Friendly

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *