Crise à la CGT ville de Paris

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L’article ci-dessous est paru sur le blog des personnels militants CGT des affaires culturelles de la ville de Paris. Ils se présentent eux-mêmes. Et révèlent une crise grave qui dure depuis des années et pourrait aboutir à briser la CGT ville de Paris.

« Qui sommes nous ? »

« Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques, conservatoires, musées, ateliers des beaux-arts, services centraux…Nous militons au sein de la CGT pour défendre les droits des salariés, la qualité du service public rendu aux Parisiens.« 

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Les cégétistes parisiens s’en remettent désormais à Philippe Martinez pour mettre fin à ces pratiques d’un autre âge

C’est un véritable coup de tonnerre dans le paysage syndical parisien. Et le dernier épisode en date d’une crise aigüe à l’œuvre depuis plusieurs années. Tout a commencé lorsque le syndicat du nettoiement a voulu prendre le pouvoir sur tous les autres syndicats CGT de la Ville de Paris. Un putsch qui avait toutefois lamentablement échoué lors d’un congrès il y a trois ans et donc entrainé dans la foulée la scission du syndicat du nettoiement avec le soutien actif….de la fédération CGT des services publics, la structure qui chapeaute tous les syndicats des collectivités territoriales !

S’en est alors suivi une succession de menaces et intimidations digne du patronat de l’automobile des années soixante-dix contre les récalcitrants (lire ici). Après avoir réaffirmé contre vents et marées son soutien au syndicat du nettoiement malgré les révélations dans la presse de graves violence sexistes (lire ici), c’est donc une nouvelle étape qui a été franchie.

En effet en ce début de semaine près de cinq cents militant.e.s de la de la CGT de la Ville de Paris se sont vu notifier par la fédération des territoriaux la suppression de tous leurs droits syndicaux. Une lettre envoyée fissa à Anne Hidalgo qui n’a pas dû en revenir d’une telle aubaine. Des militants si nombreux que forcément, ils exerçaient dans tous les secteurs de la municipalité : personnels de crèche, de mairie, cadres administratifs, agents de maitrise, animateurs des écoles, conducteurs (notamment des bennes à ordures), bibliothécaires, agent des conservatoires, agents de surveillance, agents de logistique, agents des canaux…. la liste est bien sûr non exhaustive. Une véritable hécatombe qui touche toute la CGT parisienne. Et que la fédé des territoriaux veut visiblement éradiquer

Une stratégie suicidaire qui pourrait bien ne pas faire les affaires de Philippe Martinez car la disparition de la CGT de la Ville de la Ville de Paris, important pourvoyeur de voix et d’adhérents dans la fonction publique, aggraverait de facto la représentativité de toute la CGT au niveau de tout le pays. C’est pourquoi, pour sauver ce qui peut encore l’être et surtout mettre fin à ces pratiques d’un autre âge, les cégétiste parisiens s’en remettent désormais à la direction nationale de la confédération.

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