Grenades de désencerclement: communiqué de Solidaires

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L’Union syndicale Solidaires propose d’aller plus loin que Castaner qui retire les grenades de désencerclement de l’arsenal des forces de l’ordre : retirer aussi les LBD.

 

logo200Retrait des grenades GLI F4 : au tour des LBD et des autres armes maintenant !

 

L’Union syndicale Solidaires prend acte de l’annonce de Castaner de retirer de l’arsenal des forces de l’ordre l’usage de la grenade GLI F4 lors des manifestations du mouvement social. Cette arme faisait depuis longtemps polémique par les blessures très graves qu’elle occasionnait. Elle était notamment à l’origine de nombreuses mains arrachées ou encore de graves blessures.

Nous espérons que cette arme, et ses semblables, dont la France est le seul pays à avoir encore autorisé l’usage, sera proscrite quel que soit le cas de figure, y compris dans les quartiers populaires où elle avait commencé à être utilisée.

Nous ne sommes pour autant pas dupes, puisque dès 2018, le ministère de la répression intérieure avait annoncé qu’après avoir épuisé ses stocks de GLI F4, il changerait de matériel.

Celui-ci, envisagé pour 2021, montre simplement que ces armes létales ont été massivement utilisées ces derniers mois et qu’il n’en reste sans doute plus.

L’Union syndicale Solidaires remarque que la grenade de désencerclement ne disparaît pas pour autant : la GLI F4 est remplacée par la GM2L qui contient un explosif différent et qui  reste une arme qui peut mutiler ou tuer !

Enfin, pour l’Union syndicale Solidaires, il reste que les forces de l’ordre disposent dans leur arsenal d’autres armes de guerre tout aussi dangereuses, qu’elles sont les seules ou presque à utiliser et qui ont provoqué des blessures tout aussi graves que la GLI F4, comme par exemple le fameux lanceur de balles de défense ou LBD dont nous exigeons qu’il soit tout aussi interdit et ce immédiatement, et ce en toutes circonstances.

Surtout, pour l’Union syndicale Solidaires, c’est la doctrine du maintien de l’ordre incitant au contact violent avec les manifestant-es qui doit être revue en totalité. Il en va de la survie de la démocratie.

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