Le 5 février à Besançon (par Factuel.info)

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Il faut recommander la lecture de ce reportage sur la journée du 5 février à Besançon (Doubs), réalisé par le site Factuel.info.  On y apprend des choses sur la présence de syndicalistes chez les Gilets jaunes, sur la détermination du mouvement, et sur les débats dans les syndicats et leur vision du mouvement.

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Qu’est-ce que Factuel.info :

« Factuel.info est un magazine d’information générale et politique en Franche-Comté. Il traite des sujets d’actualité régionale en les situant, chaque fois que nécessaire, dans leur contexte local et global. Ses priorités sont les questions politiques, économiques et sociales, l’environnement et les conditions de vie, la culture et l’éducation, l’université, la recherche et la formation, la justice. Ses méthodes sont celle d’un journalisme respectueux du factuel, prenant le temps de la vérification et de la mise en perspective plutôt que de prétendre au scoop qui se dégonfle après avoir fait le buzz« .

 

Lire l’article complet :

« Si on passe à côté des gilets jaunes, ce n’est plus la peine de militer… »

reportage
Mardi 5 février 2019 / Daniel Bordür

« Plusieurs milliers de personnes ont manifesté en Franche-Comté à l’appel de Gilets jaunes et de plusieurs syndicats, Dole ayant la plus forte affluence. Parti du siège régional du Medef, le défilé de Besançon s’est scindé, la CGT s’arrêtant au bout d’une heure et demi. Plusieurs centaines de personnes ont encore marché trois heures, faisant halte devant des lieux de pouvoir économique et politique……« 

Résumé: ce qu’on peut apprendre le 5 février :

A Besançon, il y avait un rendez-vous commun, dans une zone industrielle (siège du MEDEF aussi),  appelé par les syndicats (CGT et Solidaires) et par les Gilets jaunes. Le reportage montre que parmi les Gilets jaunes, il y a aussi des syndiqué-es CFDT et FO. Mais qui ne l’affichent pas, tout en informant leur syndicat. Le cortège commun a défilé jusqu’à un rond-point négocié avec la préfecture par l’Union locale CGT. Dès lors les deux parties de la manifestation se sont séparées : la CGT s’est arrêtée et les Gilets jaunes (plus nombreux en fait : 400 sur les 600 comptés par Factuel) ont continué. Le cortège Gilets jaunes a même fait un assez long périple apparemment improvisé au gré du parcours : chambre de l’industrie, mairie, lycée Jules Haag, trésor public…Avec à chaque fois des haltes, des slogans et des face à face avec la police.

Expressions syndicales :

  • Position sur les Gilets jaunes (exprimée au reporter Daniel Bordür de Factuel), par Jacques Bauquier, coordinateur régional de CGT de la métallurgie: « Au début, le mouvement des Gilets jaunes était confus, on a eu la trouille qu’il soit capté par l’extrême-droite… Et on n’y a pas cru. Puis les revendications ont bougé des taxes vers le pouvoir d’achat qu’on porte depuis des années… Les Gilets jaunes, c’est notre bébé ! Ce qu’on a semé depuis longtemps, à savoir que pour gagner, il faut se battre… C’est vrai, on a eu un problème dans les boîtes, dans le rapport avec les salariés… Mais là, l’UIMM vient de lâcher 2,1% pour les ingénieurs et cadres, dans certaines boîtes, c’est 3%. Un autre problème, c’est qu’on a abandonné des fondamentaux : on sort les gars des boîtes sans revendiquer dans les boîtes. Là, on n’a que des délégués alors qu’il faudrait la masse… »
  • Position de Colette Rueff, de Solidaires  (SUD-Santé): « Les syndicats ont leur politique, leur journée… Il ne faut pas dépasser leur cadre, leur petite maison… Ce n’est pas le cas de Solidaires. La CGT aurait dû lancer une journée de grève au bout de quinze jours ! »

 

 

 

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