L’éditorial de Jean-Claude Mailly : un conseil aux candidats

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Jean-Claude Mailly incite dans FO Hebdo les candidat-es aux élections 2017 à lire un numéro de l’Institut de recherche économique et social (IRES), qui travaille en lien avec les syndicats, décrivant qu’entre 2000 et 2014 il y a eu 165 réformes du marché du travail en France. Pour quel résultat? 

IRES : www.ires-fr.org

 

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L’éditorial du Secrétaire général

J-C Mailly : « Une revue que tous les candidats à l’élection présidentielle devraient lire »

Jean-Claude Mailly

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Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

Combien de fois n’a-t-on pas entendu dire que la France n’est pas réformable, notamment dans les domaines sociaux et du travail ?

Combien de fois n’a-t-on pas entendu des responsables politiques et patronaux vilipender la rigidité des relations du travail ou l’épaisseur du Code du travail, responsables à leurs yeux du chômage ?

À toutes celles et ceux qui pensent ainsi, je leur conseille la lecture de la dernière Chronique internationale de l’IRES [1], intitulée : « Des réformes du marché du travail pour quelles performances ? ».

On y relève notamment qu’entre 2000 et 2014 il y a eu en France 165 réformes relatives au marché du travail !

On y relève également que rien ne démontre que plus de flexibilité ou de dérégulation favoriserait l’emploi et l’activité économique.

On y relève encore que les réformes (ou plutôt contre-réformes) en la matière ont désécurisé des salariés et sécurisé les employeurs, car elles sont liées à une doctrine néolibérale élaborée notamment par l’OCDE, puis suivie par la Commission européenne et la BCE conformément aux traités signés par les gouvernements.

Tous les candidats à l’élection présidentielle devraient prendre le temps de lire cette analyse (dossier no 155 – septembre 2016).

Face à ce qui apparaissait comme la chronique d’un échec annoncé et maintenant avéré, il est plus qu’urgent de remettre les pendules à l’heure du progrès économique et social, sur le plan européen et national.

Nos analyses et intuitions étaient bonnes. Il faut maintenant que nos revendications aboutissent par la négociation ou, à défaut, par l’action.

Notes

[1] Institut de recherches économiques et sociales, au service des syndicats (IRES).    logo

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