L’institut syndical européen (ETUI) agit sur les cancers professionnels

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Nous recevons cette information sur le travail de Hesamag et de l’Institut syndical européen sur la lutte contre les cancers professionnels.

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« HesaMag est un magazine consacré à la santé et à la sécurité au travail, il est publié en français et en anglais. Par le biais du HesaMag, l’ETUI espère, par l’information, accompagner le mouvement syndical dans son combat pour l’amélioration des conditions de travail et la réduction des inégalités sociales« .

Accès au numéro d’Hesamag

Dans l’Union européenne, le cancer emporte chaque année 1,3 million de vies. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), plus de 100.000 de ces décès sont attribuables à l’exposition à des cancérogènes au cours de la carrière professionnelle. Donc, près de 8 % des décès par cancer en Europe sont directement liés au travail. Et cependant, ces facteurs professionnels ne sont que très exceptionnellement évoqués dans les médias. De manière encore plus surprenante, les campagnes des institutions publiques ou des organismes privés de lutte contre le cancer ne les évoquent pratiquement jamais.

L’Institut syndical européen (ETUI) mène depuis près de trente ans un travail de recherche, d’information et de sensibilisation sur les cancers liés au travail. Avec pour objectif principal d’améliorer la législation européenne dans ce domaine. Malgré de multiples obstacles, ce travail finit par porter ses fruits : ces dernières années, des valeurs limites d’exposition professionnelles ont été adoptées pour des cancérogènes présents dans un nombre important d’entreprises. Si de meilleures lois constituent la pierre angulaire sur laquelle repose la protection de la santé des travailleurs, elles ne constituent cependant qu’une promesse pas une garantie. Dans un nombre beaucoup trop élevé d’entreprises, des règles basiques de sécurité et de protection de la santé continuent à être bafouées. Dans l’immense majorité des cas, ces violations de la loi restent inconnues et impunies. Sauf quand des travailleurs, individuellement ou collectivement, se mobilisent et en assument les conséquences (financières, sociales, professionnelles).

Parce qu’ils doivent nous apporter du bien-être, les professionnels de la beauté sont rarement considérés comme des travailleurs à risques en matière de sécurité et de santé.
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