Toulouse et Paris : des « Assises de l’aviation » en septembre 2021

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Un débat public et pluraliste à Toulouse et à Paris  en septembre 2021 sur l’évolution et la règlementation du trafic aérien.  En accompagnement, des documents de réflexions publiés sur le site Université Populaire de Toulouse : l’un sur la règlementation du trafic, l’autre sur le carburant hydrogène (« un leurre »?).

L’initiative est notamment coorganisée par le Collectif Pensons l’aéronautique pour demain : Le PAD est composé de la CGT Coordination de l’aéronautique ; l’EAS (Étudiants pour une Aéronautique Soutenable) ; le CCNAAT, Collectif des riverains d’ATB ; l’ATECOPOL ; ATTAC Toulouse ; l’UPT ; AMD Toulouse ; le Manifeste pour l’Industrie ; la Fondation COPERNIC ; le collectif de salariés ICARE ; le Collectif « Non au T4 » ; Toulouse en Transition, Alter.

 

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  • Documents de réflexion :

N° 1  : Pour une nouvelle règlementation du trafic : reglo_du_trafic_2-_reglo_europeenne

Extraits :

« Pour une nouvelle réglementation européenne du trafic aérien:

Aidé par une libéralisation toujours plus grande du ciel européen (voir : Les “neuf libertés” du transport aérien), le trafic aérien a connu une croissance exponentielle. Si la plupart des vols ont été à l’arrêt en raison de la crise sanitaire, la question de savoir comment ce trafic reprend et sur quelles bases réglementaires, doit être débattue si l’on veut faire face au défi climatique.

L’absence quasi-générale de taxation sur le kérosène et plus largement la non prise en compte des impacts du trafic aérien sur l’effet de serre par l’OACI  ne peut qu’interroger face aux crises climatique et sanitaire auxquelles nous sommes déjà confrontés ; sans même s’attarder sur les risques avérés de diffusion de virus et de germes pathogènes par le transport aérien (SRAS, Covid…).

En l’état, les projections des industriels au niveau mondial s’avèrent insoutenables, particulièrement en Europe, le principal nœud du trafic aérien international 3 (voir carte des vols internationaux ci-dessous) où d’autres éléments sont aussi à prendre en compte :

  • le fait que la plupart des vols sont des courts et moyens courriers dont le rapport entre le temps de roulage et de décollage – période où le besoin de puissance est le plus énergivore – et celui du temps de croisière est largement plus élevé que pour un vol long-courrier,
  • les méfaits de plus en plus marquée, du tourisme avec le surtourisme4 et son lot de nuisances que certaines métropoles européennes (Venise, Barcelone, Rome, Amsterdam…) commençaient à dénoncer avant la crise, l’Europe étant la destination de plus de la moitié des touristes internationaux et 57 % d’entre eux voyageant par avion.
  • Aligner le transport aérien sur l’objectif de l’Accord de Paris devra donc passer par un ajustement du trafic. Ce changement pourrait se faire en partie par des changements de comportement individuel, mais devra aussi passer par une régulation plus forte au niveau international pour donner les bonnes incitations et faire que le secteur contribue au juste prix de sa pollution. La Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) avait vu juste avec 8 propositions sur 149 concernant le transport aérien, toutes remises en cause par le pouvoir politique, mais, se limitant à l’hexagone, elles n’auraient pu avoir de toute manière que des effets limités. « 

[…]

N° 2 : L’hydrogène, carburant pour l’aviation : un leurre? 21-07-13-_l_hydrogene_carburant_pour_l_aviation

N°3 : Une interview de Michel Wachenheim :2021-07-07_michel_wachenheim_la_tribune

Extraits :

« Sommité du transport aérien, Michel Wachenheim, ancien directeur de l’aviation civile française,ancien directeur de cabinet de Dominique Bussereau quand celui-ci était ministre des Transports (2007-2010), ancien ambassadeur de la France à l’OACI, l’organisation internationale de l’aviation civile, et aujourd’hui président de la prestigieuse Académie de l’Air et de l’Espace recommande, dans une interview choc à La Tribune, « de réexaminer la pertinence de l’effort à faire sur l’hydrogène embarqué pour l’aviation« . Alors qu’Airbus table sur un avion à hydrogène en 2035, cette solution ne pourra s’appliquer à cet horizon-là qu’aux avions de petite taille, un segment de marché insuffisant pour supprimer les émissions de CO2 du secteur […]. « 

 

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