Violences à l’école : position des assistantes sociales FSU

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Le débat s’amplifie sur les scènes de violences dans les établissements scolaires, et la manière dont le gouvernement compte y faire face. Voici la position du Syndicat des assistantes sociales de la fonction publique FSU.

 

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Contre la violence , Favoriser la Prévention et l ‘Éducation

Des moyens pour les équipes éducatives pluri-professionnelles à l ‘Éducation Nationale.

Chacun à sa place : Policiers et gendarmes dans les commissariats et les gendarmeries !

 

Le syndicat National Unitaire des Assistantes Sociales de la Fonction Publique FSU dénonce les dernières annonces ministérielles proposant la mise en place de policiers ou gendarmes sur des postes de direction d’établissements et déjà mise en œuvre sur le lycée Utrillo de Stains.

 

Notre formation et notre expertise d’Assistant.e de Service Social en poste dans les établissements scolaires nous permettent de réaffirmer la nécessité urgente de travailler sur la prévention et l’éducatif plutôt que sur le répressif.

La primauté sur l ‘éducation a été reconnue par le gouvernement Français lors de la signature de la Convention Internationale des droits de l ‘enfant.

Le SNUASFP FSU rappelle que l ‘Éducation et le Travail Social exigent formation et qualification . Seuls les personnels formés et en nombre suffisant sont en capacité d’accompagner les élèves et leurs familles.

 

Le SNUASFP FSU dénonce le démantèlement et le manque de moyens des services publics en matière de prévention et de la protection de l ‘enfance :

– Démantèlement des services de prévention spécialisée là où ils sont encore présents sur les territoires,

– Services psychiatriques exsangues ou inexistants en particulier en milieu rural,

– réorganisation constante des services de l’Aide Sociale à l’Enfance pour faire face aux baisses drastiques des moyens des services sociaux des conseils départementaux…

 

Nous nous joignons au SOS des juges des enfants du tribunal de Bobigny qui dénoncent 18 mois d’attente pour la mise en place de mesures éducatives en Seine Saint Denis pour 900 enfants. Cet exemple illustre malheureusement la réalité de nombreux départements.

Nous dénonçons dans le projet de loi de programmation justice 2018 les moyens accordés au développement des centres éducatifs fermés qui viendront encore au détriment des moyens pour la prévention et la protection de l’enfance.

 

Le SNUASFP FSU exige des postes supplémentaires d’Assistantes de service social dans les établissements scolaires du second degré afin d‘assurer les missions de l’Education Nationale en matière de prévention et de protection de lenfance sur l ‘ensemble des territoires.

Nous réaffirmons notre attachement à la création d’un quatrième service social pour le primaire.

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