17 novembre : d’autres prises de position syndicales

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L’UD CGT Loire Atlantique prend position sur la hausse des carburants par des contre-propositions. La CGT territoriale de Bezons (92) également. 

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Nantes, le 10 novembre 2018

 

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux comme les grands médias se font l’écho d’un appel à « bloquer » le pays le 17 novembre, pour condamner la hausse du prix des carburants. La colère exprimée est légitime. Le prix des produits pétroliers devient exorbitant et intenable. La fiscalité sur les carburants est particulièrement injuste et pèse en premier lieu sur les salariés contraints de prendre leur voiture pour aller travailler.

 

Nous notons que le patronat des sociétés de transport, pourtant exonéré de certaines taxes, joue un rôle sournois, espérant à terme de nouvelles concessions profitant aux lobbies routiers.

 

Il est évident que le gouvernement veut trouver une manne financière importante après plusieurs mois de cadeaux fiscaux aux plus fortunés, faisant suite à de nombreux allégements et autres aides au patronat qui ne donnent, par ailleurs, aucun résultat économique. Le gouvernement cherche donc plus à boucler son budget qu’à répondre à l’urgence de transition énergétique face aux enjeux environnementaux.

 

Mais l’attaque contre notre pouvoir d’achat c’est d’abord la faiblesse de nos salaires, de nos pensions et des minimas sociaux !

 

La CGT considère que l’appel à la mobilisation du 17/11, aussi légitime soit la colère, ne saurait suffire à donner des perspectives d’amélioration de la vie des salariés, privés d’emploi et retraités.

 

Alors que le patronat français est, une nouvelle fois cette année, champion d’Europe du versement de dividendes et que le nombre de millionnaires français a fortement augmenté, les richesses produites par les salariés doivent leur être rendues.

 

Oui il y a besoin de mobilisation collective qui ne saurait faire l’impasse sur l’action de grève en semaine pour obtenir une véritable revalorisation du SMIC, pour redonner immédiatement du pouvoir d’achat aux travailleurs pour faire face aux dépenses contraintes (carburants, denrées alimentaires, l’énergie, etc.) en très forte augmentation ces derniers mois.

Oui il y a besoin de mobilisation collective pour faire reculer les injustices, imposer une fiscalité plus juste et développer des offres de service public de transports !

La politique nationale des transports doit assurer un aménagement du territoire et un développement économique équilibré. Cela suppose entre autres :

– un développement des transports collectifs sur tout le territoire

– une politique tarifaire attractive et sociale

la prise en charge intégrale par l’employeur pour tous les salariés du coût du transport domicile/travail

– de développer le fret ferroviaire, fluvial et maritime, dans une logique multimodale, et de lui donner un caractère de service public au regard du développement humain durable et de la sécurité

 

 

Oui il y a besoin d’une juste répartition des richesses produites par le travail pour que assurer pleinement la réponses aux besoins sociaux (logement, énergie, nourriture, transport, santé, éducation, ….)

 

Il faut impérativement ouvrir partout des négociations salariales, gagner l’augmentation des pensions, des minimas sociaux, en se mobilisant massivement dans les entreprises et établissements !

 

La CGT 44 prendra toute sa place dans la construction d’une riposte efficace et porteuse d’alternative de transformation sociale. Elle reste disponible pour construire avec les salariés actifs, privés d’emploi, précaires et retraités un mouvement de masse pour une juste répartition des richesses.

 

La CGT réfléchit d’ores et déjà à une prochaine journée de mobilisation qui pourrait prendre la forme d’une « journée économie morte ». Elle appelle aussi à participer massivement à la manifestation nationale contre le chômage et la précarité organisée par les travailleurs précaires et privés d’emploi, premiers impactés par la hausse des prix, le samedi 1er décembre à Paris.

CGT de Bezons (92)

Face à l’augmentation des prix des carburants et de tous les prix :

Les salaires doivent augmenter et suivre les hausses réelles des prix !

Les appels aux blocages le 17 novembre.

Des appels à des blocages le 17 novembre 2018 circulent sur les réseaux sociaux, et nous sommes nombreux à en discuter dans les différents services de la Mairie de Bezons.

Celles et ceux qui veulent protester contre la hausse des prix du carburant ont raison. Les prix à la pompe ont augmenté de 15 à 25% en un an, et le gouvernement annonce que les taxes vont continuer à augmenter tous les ans jusqu’en 2022.

Macron et le gouvernement parlent de «fiscalité écologique» pour justifier le racket qu’ils organisent.

Mais les hausses des prix et des taxes sur les carburants ne serviront pas à lutter contre la pollution, tout comme la vignette auto dans le passé ou la suppression d’un jour férié n’ont pas amélioré la condition des personnes âgées.

La réalité, c’est que l’Etat fait payer les salariés et les plus pauvres en augmentant les taxes pour gaver de milliards d’euros les grosses entreprises, les grands groupes et leurs actionnaires.

Plusieurs sociétés touchent, directement ou via des baisses de cotisations, plusieurs dizaines de millions d’euros par an de l’Etat avec l’argent de nos impôts et les taxes qu’il nous fait payer.

Tous les prix augmentent.

Il n’y a pas que les prix des carburants qui flambent. Tout augmente, les loyers, le gaz, l’électricité, les mutuelles et les assurances…mais pas les salaires !

Les salariés qui veulent utiliser le 17 novembre pour protester contre la vie chère ont raison.

Cela peut être l’occasion de mettre sur la place publique la nécessité d’augmenter les salaires et de les indexer sur la hausse réelle des prix.

Macron a intérêt à ce qu’il y ait le moins de manifestants possible le 17 novembre. Quant aux patrons, eux ont intérêt à ce que les salariés, ouvriers et employés, se contentent de les appuyer, sans jamais mettre en avant l’augmentation des salaires !

Les prix n’augmentent pas à cause de l’opération du Saint Esprit. Ce sont tous les grands groupes, de l’agro- alimentaire, de l’habillement, de la distribution, de l’automobile, de l’industrie pétrolière… qui augmentent les prix des produits fabriqués et commercialisés.

Les patrons augmentent les prix, alors il faut qu’ils augmentent les salaires, et que les salaires suivent automatiquement la hausse réelle des prix.

Augmenter les salaires et les indexer sur la hausse des prix.

Pour défendre notre pouvoir d’achat, nos conditions de vie, il n’y a qu’une seule solution : se mobiliser pour défendre nos intérêts de salariés.

Si la contestation prévue le 17 novembre prenait corps et si elle se développait, il est possible que le gouvernement cède une baisse des taxes sur les carburants pour les entreprises… et rien pour nous.

Certains patrons routiers, chauffeurs de taxis ou ambulanciers privés y gagneraient … et pas nous !

En plus, les concessions que le gouvernement ferait aux patrons, il tenterait de les faire payer aux travailleurs, par des hausses de CSG sur les salaires et les retraites par exemple.

Pour lutter efficacement contre la vie chère, il n’y a qu’une solution valable : augmenter les salaires, les retraites et allocations. Et cela serait profitable à tous, y compris aux commerçants, artisans qui subissent par contre coup aujourd’hui la baisse de notre pouvoir d’achat.

Oui, entant que salariés, on a intérêt à obliger les patrons à prendre sur les profits pour augmenter nos salaires.

Sans les salariés du public comme du privé rien ne tourne.

Et quand les salariés se mettent en grève, grâce à notre nombre et notre place dans notre société, nous avons les moyens de bloquer toute l’économie, et de faire pression bien plus efficacement que des blocages d’autoroutes ou de stations-services.

Pour les agents de Bezons :

En plus des hausses de rémunération et de l’amélioration de nos conditions de travail, nous réclamons le droit au transport et au stationnement.

Le trajet habitat emploi coute de plus en plus cher aux employés (Hausse du pass navigo, hausse du prix de l’essence), de plus stationner à Bezons est devenue pour la plupart des agents de plus en plus compliqué.

Nous demandons :

  • Le remboursement intégral du pass navigo y compris pour les agents Bezonnais.
  • L’instauration d’une prime transport pour ceux qui habitent à plus 5 km de Bezons et viennent travailler avec leur véhicule personnel.
  • L’instauration d’une prime pour ceux qui utilisent un 2 roues non polluant.
  • La mise à disposition d’un macaron de stationnement pour les agents qui ne disposent pas de parkings dédiés et la construction de parkings en quantité suffisante pour le personnel lorsque la ville construit un équipement neuf (médiathèque, EMD, crèches, etc..)

Nous avons déposé un préavis de grève le 08/11/2018 pour que les agents qui travaillent le samedi puissent participer aux différentes initiatives prévues le 17/11/18

CGT de Bezons

Syndicats des territoriaux CGT & UGICT CGT de Bezons
Tél 06 48 72 26 26
mail : cgt.bezonsterritoriaux@laposte.net
blog : cgtbezons.over-blog.com

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