Chapelle Darblay : le bras de fer continue

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Après l’action du Collectif Plus Jamais ça à Bercy, la ministre de l’industrie avait laissé entendre une solution positive pour la prolongation des activités de la papeterie de la Chapelle Darblay.  Mais ce ne serait plus la fabrication écologique de papier, plutôt « d’hydrogène vert« . Ce qui fait réagir la CGT.

 

1200px-Logo-cgt.svgLa Chapelle Darblay doit poursuivre son activité papetière !

Après plusieurs mois de discussions et d’échanges, la CGT a fait la démonstration que l’avenir du site de Chapelle Darblay doit rester son activité originelle : la fabrication de papier !

Les différents projets et analyses portés par les représentants des salariés ont fait consensus parmi tous les interlocuteurs consultés qu’ils soient industriels, politiques ou économiques… Pour tous, ce site représente un symbole de l’évolution de l’industrie conjuguant les questions sociales et environnementales.

Toute autre solution serait un non-sens industriel ! Alors, pourquoi tant de tergiversations gouvernementales ?

En effet, la ministre de l’Industrie et celui de l’économie, qui ne sont pourtant pas avares de paroles sur la relance de notre pays, refusent d’imposer une solution consensuelle au propriétaire du site, le finlandais UPM. Au lieu d’appuyer et de développer cette activité papier et alors que les repreneurs existent, c’est un choix politicien qui semble se dessiner à Bercy.

À la veille des élections régionales et départementales, c’est un projet de futur site de fabrication « d’hydrogène vert » qui est envisagé entre le président de la région Normandie et le ministre de l’Économie, proche politiquement et géographiquement. Un projet hydrogène dont la fiabilité économique et sociale reste à démontrer et dont le label écologique est très aléatoire. Un énième projet hydrogène y compris dans la région qui ressemble plus à de la communication politicienne en ces temps où verdir son discours est à la mode.

La CGT ne peut pas accepter ce marché de dupes tant les enjeux sont importants. Si la CGT ne s’oppose pas à une extension des activités, cela ne peut se faire en détruisant l’existant, machines et savoir-faire et en renvoyant la gestion des déchets urbains à des solutions inefficaces.

La CGT continuera à assumer ses responsabilités pour que le site de La Chapelle Darblay poursuive son activité papetière. Dans ce sens, elle entend réunir tous les acteurs du dossier ainsi que les repreneurs potentiels pour que le projet aboutisse. Le soutien et la mobilisation de toutes et de tous est une des conditions essentielles pour une véritable relance du site.

 

Montreuil, le 2 juin 2021

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