La CGT préfecture de police de Paris témoigne sur le 1er Mai

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Selon la CGT Préfecture de police de Paris, la police a bien chargé le cortège de la CGT le 1er Mai 2019. Le communiqué ci-dessous est disponible sur le site de l’UD CGT de Paris. 

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Oui Mr, Le Préfet Lallement, Vos policiers ont bien chargé le cortège CGT !!!!

Communiqué CGT Préfecture de Police 2 mai 2019

samedi 4 mai 2019

Oui Mr, Le Préfet Lallement,
Vos policiers ont bien chargé le cortège CGT !!!!

Ce 1er mai 2019, alors que notre secrétaire général tentait de tenir son point presse traditionnel dans le « carré de tête » du cortège syndical, partie de la manifestation particulièrement bien identifiée en raison de la présence de camionnette revêtue du sigle CGT ainsi des camarades assurant la sécurité du cortège, une brigade de policiers a fait le choix inouï de gazer abondamment l’ensemble des personnes présentes avant de les charger. Un échange de coups s’en est suivi entre les camarades de l’ALS et les policiers pour tenter de protéger les personnes présentes.

Incident isolé lié à la nouvelle politique irresponsable de maintien de l’ordre consistant à favoriser des initiatives intempestives des brigades de terrain sans mesurer le contexte de tensions qu’elles contribuent à exacerber jusqu’à de tels débordements de brutalité totalement inacceptables, ou volonté politique d’afficher la violence d’état comme seule réponse aux revendications du mouvement populaire ?
Nous sommes en droit de poser la question, d’autant qu’un peu plus tard un nouvel épisode bien plus gravissime s’est déroulé peu avant le passage du cortège devant l’Hôpital des gardien de la paix. Là, alors que les échauffourées avaient lieu plusieurs centaines de mètres en amont et que le cortège était parfaitement pacifique, vos policiers ont fait le choix d’utiliser massivement les grenades lacrymogène, les grenades de désencerclement, le canon à eau, pour enfin finir par charger le service ALS de la CGT et le « carré de tête », coupant au passage le cortège en 2 !!!! Les forces de l’ordre souffriraient-elles d’une déficit visuel au point de ne pas distinguer les brassards de notre service d’ordre ? Et nous le répétons une nouvelle fois, sans qu’aucune menace sur elles-mêmes ou contre des biens publics puissent justifier une attitude délibérément provocatrice à l’égard de notre confédération et les militants en assurant la sécurité.

Ce sont autant de raisons qui justifient que nous interpellions le Préfet de Police en l’invitant à ne pas traiter par le mépris notre organisation syndicale.

En effet, Mr. Le Préfet de Police, inutile de nier ces faits, ni de chercher en amoindrir la portée, des camarades de notre organisation y étaient afin d’assurer la sécurité de manifestants pacifiques, venus en ce premier mai crier haut et fort leurs revendications légitimes et leurs aspirations en matière de justice sociale De surcroît, les vidéos qui commencent à être diffusées sur les réseaux sociaux sont également une preuve accablante supplémentaire de cette politique de maintien de l’ordre dangereuse et arbitraire que vous ne sauriez relever d’un revers de main ou noyer par une propagande lénifiante et inconsistante.

Quelle haine de classe anime donc l’ensemble de l’exécutif pour faire le choix de lancer ainsi les forces de répression contre le peuple, un peuple mobilisé et portant des exigences de démocratie, de justice, de liberté, et notamment celle de manifester sans risquer d’être blessé par des policiers dont au demeurant il contribue au financement par l’ impôts. Car oui, la police doit être au service du peuple et non des puissants, sans quoi elle n’est plus qu’une milice dévouée au service des intérêts particuliers d’une minorité privilégiée !!!!

Avec notre confédération, nous exigeons que de tels comportements cessent sans délai et que les politiques de maintien de l’ordre cessent d’être d’être forces de désordre, avec ce flux continu de blessés et de maltraitance. En tout état de cause, il vous appartient Monsieur le Préfet de vous exprimer sur les dérapages commis à notre encontre et de les sanctionner.

La CGT Préfecture de Policeparis

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