Le syndicalisme international solidaire du mouvement contre la loi Travail

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Pour la journée du 14 juin, beaucoup de syndicats dans le monde expriment leur soutien à la lutte en France contre la loi Travail. Des délégations seront présentes à la manifestation.  Ci-dessous la liste des organisations suivie d’un lien avec certains messages.

 

Messages de solidarité contre la « loi travail »

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Liste des organisations

 

  • OGBL – Luxembourg

 

  • FNCTTFEL- Landesverband – Luxembourg – Jean-Claude Thümmel, Président et Franky Gilbertz, Secrétaire général

 

  • FNPR – Russie

 

  • AHIC – Azerbaijan

 

  • OSCMS – Bohême, Moravie et Silésie – République Tchèque – Stanislav Grospič, Président.

 

  • ODT – Maroc

 

  • UGTT – Tunisie – Noureddine Taboubi, Secrétaire général par intérim

 

  • SNTPT – Sénégal – Ousmane Diagne

 

  • PEO – Chypre – Pieris Pieri, Responsable des relations internationales

 

  • CTA – Argentine – Pedro Wajiesko, Secrétaire général adjoint

 

  • Confederación Intersindical – Espagne – Secrétaire confédéral

 

  • CSP – Cameroun

 

  • CGTR – Réunion

 

  • CTC – Comores

 

  • FNV (Amsterdam) – Pays-Bas – Catelene Passchier, Vice-Présidente

 

  • PPSWU – Palestine (Palestinian Postal Service Workers’ Union) – Imad TEMEIZA

 

  • USTKE – Nouvelle Calédonie – le Bureau confédéral

 

  • GPA-djp – Autriche – le Bureau

 

  • ABVV-FGTB – Belgique

 

  • KESK – Turquie – Saziye Köse et Lami Özgen, Co-Présidents

 

  • CATUS (Confédération des syndicats autonomes de Serbie) – Ljubisav ORBOVIC, Président

 

 

 

  • CGT-B – Burkina Faso – Bassolma BAZIE, Secrétaire général

 

  • CIG (Confederación Intersindical Galega) – Espagne – Xosé L. Rivera JACOME

 

  • BNG (Bloque Nacionalista Galego) – Montse Prado Cores – Département des Relations Internationales

 

  • Organisation Démocratique des Travailleurs d’Israël – Assaf Bondy, Responsable

 

  • CGT-IN – Portugal – Arménio Carlos, Secrétaire général

 

  • CGT/Maroc – Abdelali Gmira, Secrétaire général et le Bureau exécutif

 

  • CUT – Chili – Bárbara Figueroa Sandoval, Présidente et Patricia Coñomân Carrillo, Secretaria de Derechos Humanos

 

  • Alianza Sindical Independiente –Venezuela – Carlos Navarro, Président et Leida Marcela Leon, Secrétaire général

 

 

 

  • Réception de messages téléphoniques:

 

  • Irakli Petrarshvili, Président du PERC et de GTUC (Géorgie) ;
  • Alexandre Yarotshuk, Président de BKDP (syndicats indépendants du Belarus) ;
  • AMRC (ONG du travail de Hong Kong qui couvre l’Asie du sud) ;
  • NGWF – Bangladesh ;
  • NTUI – Inde ;
  • Zenroren – Japon ;
  • Un syndicat du Pakistan ;
  • USTKE – Nouvelle Calédonie ;
  • O Oe To Oe Rima – Polynésie

 

  • Réception de messages vidéo (à paraître sur la page Facebook de la CGT) :
  • Victor BAEZ, Secrétaire général de la Confédération syndicale des Amériques (CSA) ;
  • Antonio LISBOA, Secrétaire aux relations internationales de la CUT, Brésil ;
  • Keisuke FUSE, Secrétaire aux relations internationales du ZENROREN, Japon ;
  • Andrés LARIGOSTIA, Responsable international de la CTA de los Trabajadores, Argentine;
  • Fabio ARIAS, Secrétaire aux relations internationales de la CUT, Colombie ;
  • Raymundo NAVARRO, Secrétaire aux relations internationales de la CTC, Cuba ;

 

Les messages reçus, le lien 2016 06 10 – Scan courriers de soutien – Contre la Loi Travail

Et des exemples :

  • La CGTP du Portugal

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• Lisbonne, le 9 juin 2016
Chers Camarades,
La CGTP-IN et les travailleurs portugais saluent la lutte des travailleurs des divers secteurs d’activité pour la défense de leurs droits individuels et collectifs et la sauvegarde de leur dignité.
Par les objectifs qu’elle relève et la mobilisation populaire qui lui donnent support, c’est une lutte qui constitue une référence pour tous ceux qui refusent les inévitabilités, qui combattent les politiques néolibérales et qui s’engagent dans la construction d’une société de progrès et de justice sociale.
La mobilisation nationale qui se réalisera le 14 juin 2016 assume, dans ce contexte, une importance spéciale pour tous ceux qui croyent que ce n’est qu’avec la force de la lutte des travailleurs et du peuple qu’il est possible de freiner et de dérouter le projet de loi qui change la législation du travail du Gouvernement de François Hollande, marqué par la régression sociale et de civilisation.
Le temps est à la résistence et la lutte, mais il est aussi de solidarité de tout le mouvement syndical avec l’action courageuse et déterminée que les travailleurs et le peuple français sont en train de mener en défense des droits des diverses générations de travailleurs, contre les attaques au droit du travail, à la négociation collective et au droit de grève et contre l’augmentation du temps de travail.
Recevez donc, chers camarades, la solidarité de la CGTP-IN et des travailleurs portugais pour votre lutte, certains que les raisons qui I’appuyent vont se superposer aux intentions anti-travail et anti-sociales du Gouvernement.
Salutations Fraternelles,
Arménio Carlos
Secrétaire Général

  • Bloque Nationalista Galego (Galice-Etat espagnol)

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Avec les peuples de l’État français: Non à la contre-réforme du travail!
Le Bloc Nationaliste Galicien CBNG) tient à exprimer sa totale solidarité avec les peuples de l’État français et ses classes populaires dans le contexte des mobilisations menées contre la nouvelle loi Travail présentée par la ministre Myriam El Khomri au nom du gouvernement Valls.
Le BNG salue la réponse massive et déterminée du mouvement syndical. des organisations politiques, sociales, de la jeunesse et populaires qui ont manifesté leur profond désaccord avec ce revers des conquêtes dans le domaine du travail et des salaires. La loi El Khomri met effectivement fin à la loi des 35 heures, véritable enseigne du droit du travail français, et introduit dans le Code du Travail une série de mesures régressives similaires à celles déjà mises en place dans l’État espagnol, facilitant et élargissant les licenciements économiques, réduisant au maximum les indemnités et donnant priorité aux accords pris au sein des entreprises par rapport à ceux en vigueur dans chaque secteur.
Le projet de loi du gouvernement français s’inscrit dans un long processus de réformes régressives visant le monde du travail qui touchent les pays du centre et ayant comme but la restructuration des relations sociales de production au service du grand capital. Cette façon d’agir, partagée dans l’essentiel par tous les gouvernements européens qu’ils se réclament du camp conservateur, libéral ou ‘socialiste’. ne fait qu’étendre et prolonger le modèle néolibéral en place depuis deux décennies avec le risque de son accroissement à l’avenir à travers d’accords tels que le CETA et le HIP. En
même temps, les états qui soutiennent, poursuivent et donnent force de loi aux lignes directrices du grand capital abandonnent leurs fonctions sociales, fermant les yeux aux besoins criants des services publics, de santé, de logement, d’éducation ou de nourriture.
La Galice ressent toutes les injustices infligées aux différents peuples sous la forme des politiques régressives imposées par l’Union Européenne. Notre peuple a lui aussi souffert des mesures semblables à cette loi qui ont entraîné une hausse démesurée du chômage et une réduction des droits des travailleuSEs, une baisse des salaires et une dégradation de la protection sociale. Les différentes réformes imposées par Madrid, autant par des gouvernements du Parti Populaire (PP), que du Parti ‘Socialiste’ (PSOE), n’ont pas seulement servi à faciliter les licenciements à moindre
coût pour l’employeur, mais ont aussi renforcé le pouvoir des patrons face aux travailleuSEs lors de la négociation collective, ce qui a provoqué à son tour un effondrement du marché du travail et l’aggravernent de la précarité et de la temporalité. En outre, les soi-disant « politiques d’austérité» soutenues par rUE ainsi que par les États membres n’ont fait qu’empirer la crise. renforçant le secteur bancaire, favorisant les grands groupes économiques et financiers dans tous les domaines, tout en minant les secteurs publics et faisant grimper la dette publique. L’effet de toutes ces
mesures qui accentuent les pires aspects du système a été accru encore plus par l’absence de souveraineté et la dépendance économique dont souffre notre pays.
Le BNG reconnaît qu’il est indispensable que les différents peuples luttent pour empêcher le fauchage des droits du travail, la réduction réelle des salaires et de nouvelles poussées de chômage. Mais nous devons également passer à l’offensive pour conquérir notre souveraineté réelle afin de déclencher le processus de transformation sociale,
porteuse d’une vie digne pour nos peuples et, en définitif, pour l’humanité toute entière. II est essentiel de renverser l’Union Européenne au service du capital avec ses dessins économiques imposés. Les intérêts du capital transnational se heurtent directement à ceux des peuples qu’il est à nous de défendre à travers la mobilisation et de l’organisation populaires.
Vive la lutte des peuples d’Europe!
Santiago de Compostela, 8 juin 2016
Montse Prado Cores
Département de Relations Internationales du BNG

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