« Porter le social et l’écologie au Parlement »

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Sophie Binet, secrétaire générale de l’UGICT CGT prend position pour les élections législatives.

 

Ce dimanche, portons le social et l’écologie au Parlement,
par Sophie Binet, secrétaire générale de l’Ugict-Cgt

Options - Le journal de l'Ugict-CGT
© Nicolas Marquès

Ce dimanche ont lieu les élections législatives. Malgré la stratégie du Président de la République pour empêcher le débat, elles s’annoncent plus serrées que prévu. La colère et la lucidité grandissent. La paupérisation de nos services publics et la crise des recrutements démontrent le résultat des politiques low cost, de négation de la qualification et de déclassement salarial : la 7e puissance mondiale n’a plus assez d’enseignant·e·s, de chercheur·e·s, de médecins, d’infirmières, d’ingénieur·e·s….

Notre bulletin de vote est un outil pour changer la donne. Le rassemblement des forces de gauche, dans le respect de leur diversité et sans hégémonie, donne de l’espoir et ouvre enfin des perspectives. Nous pouvons gagner l’élection de député·e·s qui portent la retraite à 60 ans, l’augmentation des salaires, la réduction du temps de travail et la fin des inégalités entre les femmes et les hommes. Nous pouvons faire élire des parlementaires qui répondent enfin au défi environnemental avec le développement de circuits courts, la relocalisation de l’industrie, et la création d’un pôle public de l’énergie par exemple.

Signe du rapport de force : le pouvoir marche sur des œufs avec la réforme des retraites et temporise sur le calendrier. Mais ne nous y trompons pas : s’il obtient une majorité, Emmanuel Macron mettra son projet en route sans attendre.

La CGT est indépendante des partis politiques et des employeurs mais pas neutre. Elle intervient partout pour porter les revendications des salarié·e·s. C’est à ce titre que nous appelons à voter dimanche pour les candidat·e·s qui portent le plus les revendications du monde du travail. Rien n’est encore joué pour les cinq années à venir. Tout dépend de notre vote et de notre mobilisation au travail et dans la cité.

Nous savons que le rapport de force social est d’autant plus puissant quand il a un débouché politique. Mais les trop rares périodes où la gauche a été au pouvoir nous enseignent aussi combien une intervention permanente du mouvement social est indispensable pour éviter les violentes désillusions. Quels que soient les résultats des élections, le combat syndical continuera. L’élection de députés de gauche constitue un point d’appui évident. Ne nous en privons pas. Ce dimanche, ne passons pas notre tour !

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