Recomposition syndicale unitaire ?

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Le 10ème congrès de la FSU début février à Metz a peut-être ouvert une nouvelle phase du débat sur l’unité syndicale, en proposant un nouvel « outil syndical » commun, ou en ouvrant la nécessité d’une « recomposition » selon les termes de l’intervention du secrétaire général de la CGT, ainsi que ceux de l’Union syndicale Solidaires à son dernier congrès. Cependant cette ouverture bienvenue va devoir se concrétiser, car les rendez-vous manqués émaillent l’histoire syndicale depuis l’irruption de l’offensive libérale. Il nous a paru utile de rebondir sur ce débat, tout en rappelant cette histoire qui débute en 1993-95. A vos plumes pour réagir! 

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Jean-Claude Mamet (co-animateur de Syndicollectif)

 

« Recomposition syndicale » : l’expression a été employée par Philippe Martinez au congrès de la FSU de février 2022. En septembre 2021, elle avait déjà été adoptée par une déclaration du congrès de l’Union syndicale Solidaires. Murielle Guilbert et Simon Duteil, co-délégués généraux de Solidaires, s’exprimaient aussi au congrès FSU. Une telle convergence d’expression CGT et Solidaires mérite d’être notée. Le congrès FSU a lui-même adopté sur ce sujet une orientation qui pose d’emblée la question d’un « nouvel outil » syndical, donc dépassant les frontières actuelles. Il faut espérer que ces positionnements se traduisent en actes préparatoires. Mais c’est déjà le cas dans beaucoup de luttes interprofessionnelles, dans le collectif Plus jamais ça sur la transition sociale-écologique (qui fait débat dans la CGT), ou encore dans les journées d’études féministes intersyndicales à l’occasion du 8 mars, qui ont lieu chaque année.

A l’écoute du congrès FSU

Le jeudi 3 février, le 10ème congrès de la FSU (à Metz) abordait le « thème 4 » sur « l’avenir du syndicalisme » et la place de la FSU. Les interventions prononcées la veille par le secrétaire général de la CGT et la porte-parole de Solidaires étaient très commentées dans les travées :  il se passait quelque chose.

Philippe Martinez (voir ci-dessus son intervention complète) avait porté haute l’ambition en expliquant que « L’émiettement du syndicalisme génère certes de la division dont patronat et gouvernement se régalent… ». Mais il va plus loin avec la nécessité de « répondre à cette question si souvent entendue : pourquoi y a-t-il autant de syndicats en France… ». Il invite alors à « échanger entre nous et certainement avec d’autres » sur la nécessité « d’une recomposition syndicale » qui « doit être posée en grand et sans tabou. Il ne s’agit pas de préjuger du résultat ou de l’imposer mais ne pas se poser la question et y réfléchir, c’est perdre du temps très précieux pour le monde du travail ».

Le congrès de Solidaires de septembre 2021 avait lui aussi ouvert la réflexion sur une « recomposition » formulée ainsi : « Cette situation inédite pour nos générations nous oblige à réfléchir à l’ensemble des réponses pour faire face, notamment aux liens plus étroits à développer avec les autres syndicats de lutte et de transformation sociale, sans présupposés. Se fédérer, discuter de la possibilité de la recomposition intersyndicale à la base, dans les territoires et les secteurs, ne doit pas être tabou. Il nous faut réfléchir à la façon d’être le plus efficace pour gagner. L’Union syndicale Solidaires ne construira pas des rapprochements seule et nous verrons si d’autres structures souhaitent partager cette démarche » (voir ci-dessus la déclaration finale du congrès).

Avant de redonner des éléments d’histoire sur ces débats (dans le « rétroviseur » ci-après), il convient d’abord d’écouter comment la FSU les a abordés, de façon très ouverte, mais avec quelques interrogations sur les rythmes. En effet pour elle, cette approche n’est pas nouvelle ; et des espoirs ont été déçus.

Au congrès de Metz, Frédérique Rollet, secrétaire générale du SNES (enseignement secondaire, premier syndicat FSU), a tiré « la sonnette d’alarme » : « oui il y a urgence » à répondre à une situation de « désyndicalisation » : il ne faut pas s’y « résigner ». L’objectif est donc bien « l’unification des forces syndicales de transformation sociale ». Et « sans minimiser les obstacles », de fixer l’objectif d’un « nouvel outil syndical » avec la CGT et Solidaires, mais « sans exclusive » (nous reviendrons sur cet ajout). A commencer par la mise en place d’un « cadre pérenne dans la fonction publique ».

Une intervenante du SNU-IPP (premier degré, deuxième syndicat FSU), revient sur la grande mobilisation du 13 janvier (contre l’attitude du ministère Blanquer sur le COVID) où le SNU FSU a joué un rôle moteur pour l’unité de lutte. Mais, ajoute-t-elle, « unité et unification ne sont pas antinomiques ». « Le contexte s’y prête, pour avancer avec ceux qui le veulent », « sans exclusive ».

Certaines interventions poussent à l’accélération, comme un militant des Yvelines : « N’ayons pas peur des mots, il s’agit bien d’unification » (avec CGT et Solidaires). « Dépassons-nous ! ». D’autres (syndicat départemental 34) appellent à la prudence : « On peut le faire, mais pas par le haut. Il faut échanger d’abord ».

Une militante du 74 estime que « l’urgence ne doit pas signifier la précipitation ». Il s’agit « d’avancer étape par étape », dans une logique de « co-construction et pas de fusion ». Une déléguée des Bouches du Rhône (où la CGT n’est pas tout à fait dans les pas de Philippe Martinez), explique aussi qu’une « maison commune est désirable, mais avec des fondations solides », donc avec « plus de méthode que d’urgence ».

Dans cette même discussion sur le rôle de la FSU, le débat s’approfondit aussi sur l’inter-professionnalisation du fonctionnement et des structures de la FSU. Notamment le renforcement des syndicats départementaux (SD) avec des moyens, où la nécessité de se doter d’outils de travail transversaux, dans une fédération très marquée par des syndicats professionnels nationaux. Par exemple des outils dédiés « sur l’écologie et la protection sociale », qui permettraient de « mieux impliquer » la FSU dans les campagnes unitaires : « c’est la responsabilité des syndicats et des tendances » que de le faire (Julien Rivoire, courant Ecole Emancipée).

Le congrès conclut par l’adoption d’un document (qualifié « d’équilibré ») appelant dans l’urgence à un « nouvel outil syndical » : « …il y a urgence à donner corps au projet de dépasser les frontières entre les organisations syndicales porteuses de revendications se plaçant dans l’objectif d’une transformation émancipatrice de la société et de la construction d’alternatives au libéralisme. La FSU confirme en ce sens ses mandats précédents de réunir le syndicalisme de transformation sociale en débattant pour cela avec CGT et Solidaires des étapes allant dans le sens de la construction d’un nouvel outil syndical, sans exclusive des forces qui seraient intéressées. Cela serait une réelle avancée pour une unification du syndicalisme, qui est un mandat historique de la FSU » (lire ci-dessus les documents adoptés au congrès).

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Rétroviseur

Ce n’est pas la première fois que la FSU fait des propositions unitaires ambitieuses. Il s’agit bien de son « ADN » comme cela a été dit. On sait que la FEN en 1948 a refusé la scission syndicale CGT/FO et adopté le but d’une « réunification », repris par la FSU à sa fondation de 1993. Mais depuis la grande mobilisation intersyndicale unitaire de 1995, la question n’a pas cessé de se poser, sans éluder le problème d’une complémentarité dialectique nécessaire entre le « syndicalisme de transformation sociale » et une vision plus globale « sans exclusive ».

Après 1995, estimant logique que les syndicats porteurs de la lutte renforcent leurs liens, la FSU avait proposé une sorte de « comité de liaison » en direction de la CGT, des syndicats SUD et du Groupe des 10 (qui formeront l’Union syndicale Solidaire en 1997), de FO, mais aussi des syndicats CFDT opposés à la direction Notat (qui avait approuvé le plan Juppé). La CGT (à l’époque Louis Viannet) avait semblé s’y intéresser, mais sans donner suite.

Pourtant Louis Viannet avait innové dès 1993 et à fortiori en 1995 dans la rue, en proposant une manière innovante de dépasser les divisions historiques : « le syndicalisme rassemblé ». Cette formule générale (algébrique pourrait-on dire) n’était plus la simple unité ponctuelle, mais pas encore l’unification, dont l’objectif demeurait et demeure encore dans les statuts de la CGT (réaffirmé au 45ème congrès de décembre 1995, en pleine grève). Louis Viannet estimait qu’il fallait une proposition nouvelle dans un contexte mondial complètement modifié après la chute de l’URSS (laquelle avait fortement recomposé le mouvement syndical). Mais aussi redonner à la CGT une place active dans les négociations interprofessionnelles, dépassant une image d’isolement (sectarisme renforcé depuis la fin des années 1970, et encore plus après le départ des ministres communistes du gouvernement Mitterrand-Fabius en 1983-84).

La proposition FSU après 1995 (conforter l’unité victorieuse entre les syndicats qui l’ont construite) et celle de la CGT sur le « syndicalisme rassemblé » auraient-elles pu s’articuler, se compléter ? Mais la « liaison » ne s’est pas faite. Pourquoi? Un éclairage historique approfondi serait utile sur cette période controversée.  Au début des années 2000, la FSU (qui a élargi son champ de syndicalisation) rebondit cependant avec la proposition d’un Comité de liaison unitaire interprofessionnel (CLUI), qui fait long feu.

En 2003, la FSU conforte la puissance du mouvement social contre la réforme Raffarin-Fillon des retraites, avec ce qui a pu alors être appelé  » le mai 68 » de l’Education nationale.  Mais la trahison de la direction Chérèque CFDT le 15 mai 2003 (acceptant le projet Raffarin-Fillon à peine 48h après la journée commune très massive du 13 mai, qui aurait pu avoir des suites) a sonné pour Bernard Thibault le glas du « syndicalisme rassemblé » dans sa première époque (1993-2003), même si le vocable a persisté jusqu’à aujourd’hui. Faute d’un nouvel élan, il est d’ailleurs fortement critiqué en interne (congrès de Marseille en 2016, congrès de Dijon en 2019). Mais son abandon, exigé par les courants les plus sectaires, signifierait un repli catastrophique. C’est bien pourquoi une nouvelle définition serait nécessaire…

Paradoxalement, en 2006, contre le Contrat première embauche (CPE), ce syndicalisme cette fois réellement rassemblé, boosté par la grève puissante des universités, incluant officiellement et nationalement Solidaires et les syndicats de la jeunesse, n’a pourtant donné lieu à aucune suite. Quelques jours après la victoire contre le CPE s’ouvrait à Lille le 46ème congrès confédéral CGT : mais aucune proposition nouvelle ne fut faite pour imaginer un prolongement intersyndical structuré à cette victoire nationale, la dernière un peu significative contre l’offensive libérale. En 2009 encore, face aux dégâts de la crise financière mondiale, deux grandes mobilisations unitaires nationales ont vu le jour, précédées d’un début de plate-forme commune. Des réunions intersyndicales au grand complet avaient lieu, mais sans suite. C’est bien la CGT qui ne l’a pas cherché, au grand étonnement de certaines délégations des autres syndicats.

C’est cependant au début de cette même année 2009 que des entrevues débutent entre Bernard Thibault pour la CGT et Gérard Aschiéri pour la FSU, donnant l’espoir d’un avenir commun. Gérard Aschiéri explique alors clairement que la perspective d’une « confédéralisation » de la FSU, défendue auparavant en sein de la FSU, n’existe plus.  Mais il y a un corollaire : la FSU ne peut pas vivre longtemps dans l’autonomie, sans insertion interprofessionnelle. Solidaires, qui n’est pas sollicitée à ce moment-là, et qui a espéré une dynamique cumulative des SUD dans la foulée de 1995, recherchait d’abord des rapprochements bilatéraux, sans rien exclure non plus (notamment après les grèves de 2003 qui avaient provoqué une grave crise dans la CFDT). Solidaires explique que son expérience « n’est pas une fin en soi ». Elle pourrait apporter beaucoup en matière de fonctionnement collectif.

Des rencontres entre équipes FSU et CGT plus étoffées ont lieu en 2009, débouchant sur des initiatives thématiques régionales. Mais fin 2009, le congrès confédéral CGT de Nantes ne dit pas un mot sur le sujet ! Pour bien des équipes CGT, la FSU n’entre pas dans leur champ de vision, ni Solidaires. Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF) CGT, acteur de ces débats dans la CGT, n’est finalement « pas élu » (à Nantes) à la Commission exécutive confédérale. A l’époque, de vives résistances existaient dans le Fédération de l’enseignement et de la recherche (la FERC) CGT, notamment dans son syndicat enseignant, pour contrecarrer le projet d’un rapprochement avec la FSU, perçu comme concurrentielle, voire ambigüe sur le plan « lutte de classe » (mais l’historique du syndicalisme enseignant dans la CGT serait à faire…).

Changements CGT ?

On voit donc que les échanges CGT-FSU ont une longue histoire.

Une histoire de malentendus ? Pleine de non-dits ? Probablement, et de part et d’autre, même si la FSU en discute pleinement, contrairement à la CGT. Le principal problème, évidemment non débattu publiquement, est un problème de type « bureaucratique » réciproque : un déplacement des frontières bouscule beaucoup de choses, et d’abord en interne. Il n’est sans doute pas imaginable que la FSU « entre » à la CGT d’un seul bloc. Il ne peut donc s’agir que d’une « co-construction » comme cela a été dit au congrès FSU. Inversement, la structuration interne de la CGT serait totalement secouée, en dépit de l’asymétrie des forces, par l’arrivée d’une entité nouvelle d’envergure nationale. Pour s’en faire une idée, les secousses importantes (et qui durent toujours) qui se sont produites dans certaines fédérations CGT (commerce par exemple) pour accueillir dignement des syndicats CFDT en rupture montrent bien l’ampleur des problèmes. Il s’agit bien d’accepter réciproquement un vrai pluralisme de pratiques, de débats, de procédures de décisions. Une évolution culturelle. Est-elle possible ?

Dans la FSU les partisans (souvent marqués PCF) d’une pure et simple « entrée » dans la CGT sont totalement marginalisés. Côté CGT aussi, des évolutions permettent peut-être de faire avancer les termes du débat. Le dernier congrès de la FERC CGT en octobre 2019 a adopté une résolution sur l’avenir du syndicalisme, où on lit le passage suivant : « Il faut avancer sur la voie de la construction de plateformes revendicatives communes pour faire converger le mouvement syndical dans l’objectif d’unification. Le rapprochement de ces organisations avec notre confédération est une nécessité qui doit à terme aboutir à une réunification syndicale ».

De même, le récent congrès de l’Union des fédérations de syndicats de l’Etat, l’UFSE CGT (qui inclut la FERC), a adopté une démarche d’unité que l’on peut comparer avec les mêmes passages de la FSU. On y lit en effet : « Pour engager la réflexion sur un tel processus d’unification, il est indispensable de partager une démarche commune dans les luttes passant par des campagnes (tractages, heures d’information syndicale, etc.). Il faut envisager des formations communes, organiser des colloques ou journées d’étude pour échanger, débattre et faire avancer une réflexion partagée sur les problématiques des services publics et sur de nouveaux droits à conquérir. C’est autour de ces plateformes revendicatives partagées qu’un engagement dans l’unité d’action doit se construire dans la durée » (lire ici : https://wp.me/p6Uf5o-4pL).

 

La crise frappe à la porte

Mais si ces évolutions sont nécessaires, elles ne suffiront pas. Il faudra sans doute y ajouter la prise de conscience que la crise frappe à la porte de tout le syndicalisme, comme les derniers mois l’ont montré. La situation générale dans le pays (et dans le monde !) pourrait le percuter encore davantage. Cette situation met donc à l’ordre du jour une nécessité plus impérieuse encore : un cadre commun de débats et d’action pour tout le syndicalisme. Et pas seulement ce qui est désigné dans les documents CGT et FSU le « syndicalisme de transformation sociale ». On trouve aussi dans ces mêmes documents la mention : « sans exclusive ». La porte est donc entre-baillée pour une démarche incluant des mondes syndicaux dont la coopération était jugée souvent comme impossible, au-delà de quelques déclarations ponctuelles. La revue Les Utopiques de l’Union syndicale Solidaires, contrairement à ce qu’on imaginerait, a consacré des articles très fouillés à la perspective d’unification syndicale (voir le numéro 5), sans à priori mettre des barrières infranchissables. L’ancien Groupe des Dix, qui a co-fondé Solidaires, ne se satisfaisait pas de l’autonomie.

La CFDT, puisqu’elle fait débat et clivages, n’échappe pas aux défis contemporains, y compris sur sa propre situation qui n’a rien de radieuse. Sauf à penser que le salariat lui-même est définitivement coupé en deux ailes qui se reflèteraient dans des types de syndicalisme dont il faudrait constater la pérennité. Refuser cette vision ne signifie pas que le débat d’orientation n’a pas d’enjeu. Au contraire il est décisif. Le problème, c’est qu’il n’existe pas à large échelle, ce qu’une large partie du monde du travail ne peut comprendre, ou qu’elle ignore purement et simplement. Surgissent alors un mouvement comme les Gilets jaunes, que les grandes directions syndicales nationales ont ignoré, alors qu’il questionnait fortement l’état actuel des luttes possibles sur le plan interprofessionnel. Il était soutenu fortement dans la population, mais n’a pas ouvert des perspectives de constructions majoritaires durables.

Il a parfois été imaginé (par exemple par Joël Lecoq, ancien responsable de la branche route de la fédération transports CFDT) qu’au minimum, un espace commun de débat pourrait être mis en place, ne serait-ce que pour permettre aux salarié-es et syndiqué-es de connaitre la nature des controverses (lire sa contribution dans Nouveau siècle, nouveau syndicalisme-Syllepse-2013). Ne pas le faire, continuer à se tourner le dos, ne permet en rien à une forme préférentielle de syndicalisme de triompher, car les discours peuvent tourner à vide sans se répondre.

Et si on misait justement sur les attentes démocratiques ? Ainsi une suggestion de « convention », faite par Jean-Marie Pernot, chercheur à l’IRES, au colloque de l’Institut de recherche FSU en juin 2020, est relayée par Benoit Teste, secrétaire général de la FSU. Dans la conclusion des actes du colloque (Syllepse-2022), il défend « une « convention du syndicalisme », sur le modèle de la convention climat, avec tirage au sort des syndiqués qui diraient ce qu’ils et elles attendent en termes d’outil syndical ».

Le rapprochement du syndicalisme dit « de transformation sociale » et la volonté d’un dialogue utile plus large ne sont probablement pas contradictoires. L’histoire le montre, c’est un double débat mais entrelacé et lié. Cette double perspective remobiliserait les forces syndiquées déclinantes et les salarié-es sans perspective, notamment les jeunes : enfin les syndicats sortent de leurs routines, enfin ils bougent !

Mars 2022.

 

 

 

 

 

 

 

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