Un point de vue sur la journée de lutte du 12 septembre

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Théo Roumier, militant syndical, réagit à la proposition CGT du 12 septembre 2017.

Bonjour à toutes et tous.

Nouvelle contribution personnelle sur l’actualité sociale, autour de l’annonce de la CGT d’une journée de grève le 12 septembre. N’hésitez pas à me donner vos avis.

https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier/blog/280617/vers-la-greve-du-12-septembre-et-au-dela

Extraits :

« […]… des intersyndicales départementales et locales ont déjà mobilisé à plusieurs reprises, organisant rassemblements ou manifestations. C’est le cas notamment au Havre, à Paris. On peut s’appuyer sur des luttes déjà existantes (par exemple pour la défense de la protection de l’enfance dans le Maine-et-Loire, dans l’éducation en Seine-Saint-Denis…). Dans les semaines qui viennent nous mesurerons les possibilités d’ancrage de la grève dans les secteurs professionnels et les « territoires » comme on dit. À condition aussi que les intersyndicales départementales soient autre chose que des chambres d’enregistrement des « décisions nationales » mais réussissent à être un appui dynamique à celles et ceux qui veulent entrer en action.C’est ce que nous pointions avec mon camarade Christian Mahieux dans un article pour Les Utopiques, la revue de Solidaires : « les appels intersyndicaux sont pour l’essentiel conçus comme des plateformes revendicatives qui n’impliquent pas nécessairement de pratiques communes. Co-signer un texte suffirait ? On pourrait, au contraire, imaginer que ce modèle soit inversé – ou tout du moins repensé – et que la préoccupation des moyens à mettre en œuvre pour mobiliser dans l’unité soit un préalable : appels à organiser des AG communes de syndiqué-es, à se répartir des tournées et permanences syndicales pour débattre avec les collègues, voire à les organiser ensemble, même chose pour les heures d’informations, les tractages, les affichages… »« 

[…] « Face à eux, nous avons pour nous la légitimité de notre classe sociale, celle qui fait fonctionner la société au quotidien par son travail. Le porte-parole de Philippe II, Christophe Castaner peut bien déclarer qu’« on n’a pas le droit de bloquer la France » (sur France 2, fin mai) : il va falloir lui rappeler qu’on n’a pas le droit, quand on est minoritaire comme l’est le gouvernement, de détruire plus de 100 ans de conquis sociaux. Nous avons tout l’été pour en convaincre et le 12 septembre pour nous retrouver massivement en grève et dans la rue.« 

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