Pour un syndicalisme « intégral » ?

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Christian Laval et Francis Vergne, de l’Institut de recherches de la FSU, ont publié un livre aux éditions Syllepse : « N’attendons pas la fin du monde », « alternatives et mouvement social« . Ils se prononcent pour un « syndicalisme intégral« . Ci-dessous quelques éclairages. 

Christian Laval : Vice-président de l’Institut de recherches de la FSU, il a publié aux éditions Syllepse : Enseigner l’entreprise (2005); L’économie est l’affaire de tous (2004; Un nouvel ordre éducatif mondial (2002). Il est l’auteur, avec Pierre Dardot, de Commun, Essai sur la révolution au 21e siècle (La Découverte, 2014) et Ce cauchemar qui n’en finit pas, Comment le néolibéralisme défait la démocratie (La Découverte, 2016).

rubon97Francis Vergne est l’auteur notamment de Mots et maux de l’école. Petit lexique impertinent et critique (Armand Colin, 2011) et co-auteur avec Pierre Clément, Guy Dreux et Chistian Laval de La Nouvelle école capitaliste (La Découverte, 2011).

 

 

nattendons-pas-la-fin-du-monde

 

Présentation

 « Un grand doute s’abat sur la société : il ne serait plus possible de renverser le capitalisme. Et d’ailleurs par quoi le remplacer, avec quelles forces ? Si la course contre la montre a commencé, la tâche n’est-elle pas d’ores et déjà insurmontable ? Ce fatalisme est l’arme de l’adversaire.

Il n’y a pour le combattre qu’une seule voie : édifier des alternatives, construire un autre imaginaire, réunir des forces qui travaillent à l’invention d’un nouvel avenir possible.
Ce livre a une triple dimension. D’abord une ambition : offrir un panorama des alternatives qui sont aujourd’hui en discussion partout dans le monde. Ensuite, un point de vue : partir toujours du sol concret du travail et de l’expérience de la lutte sociale. Enfin une méthode : entamer une discussion commune aussi rigoureuse que possible.
Le syndicalisme est l’un des outils essentiels de la résistance à la ­destruction de l’humanité. Pour empêcher sa propre disparition, pour faire face à ses tâches historiques, pour se renforcer, il lui faut se réinventer et dépasser la vieille et mortifère coupure entre syndicalisme et politique.

Il lui faut se transformer en un syndicalisme intégral. Un impératif en découle : qu’il se mêle au travail de l’utopie.« 

  • Extrait d’une interview conjointe (Laval-Vergne)dans la revue « Enjeux » du courant Unité et Action de la FSU :

« …A un syndicalisme intégré qui finit par accepter les règles de l’ordre néolibéral, nous opposons un syndicalisme qui intègre, c’est-à-dire accueille ces formes nouvelles d’action comme autant d’occasions de de moyens pour se revivifier. Ce qui repose au fond la question de la fonction première du syndicalisme: simple « corps intermédiaire » entre l’Etat et les salariés, instrument de régulation et de négociation de la vente de la force de travail, ou outil évolutif d’aide à l’auto-organisation du salariat en vue de son émancipation intégrale. Cette question était déjà posée par Marx« .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A un syndicalisme intégré qui finit par accepter les règles de l’ordre néolibéral

nous opposons un syndicalisme qui intègre

c’est-à-dire accueille ces formes nouvelles

d’action comme autant d’occasions

et de moyens pour

se revivifier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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