Un peu plus d’un an après son 53ème congrès, la CGT organise des « Etats généraux de l’industrie et de l’environnement » le 28 mai 2024 et dévoile son « plan d’actions syndicales » sur la politique climatique et écologique. Elle en profite aussi pour interpeller six têtes de listes aux élections européennes (hors extrême-droite) sur la politique industrielle. Un peu plus bas : le programme de la journée avec les intervenant-es.
Les Etats généraux de l’industrie et de l’environnement : Un premier rendez-vous national le 28 mai
Les enjeux de la réindustrialisation et de l’environnement
Comment répondre aux besoins sociaux et aux défis environnementaux ? Comment produire en France en respectant les enjeux environnementaux ? Comment travailler les contradictions sociales et environnementales ? Ne plus subir la dégradation de notre travail, de notre santé, de nos qualifications, les plans de sauvegarde de l’emploi déguisé (PSE), les plans de départs volontaires (PDV), les restructurations, les réformes, les délocalisations, les mises en chômage technique, etc.
Lutter et anticiper en proposant des projets de reconversion, d’innovation et de transformation de l’appareil productif pour réindustrialiser le pays en préservant la planète telle est notre ambition ! Pour cela, il va falloir changer le travail et répartir la richesse créée par notre travail autrement. Telle est l’ambition du plan d’actions syndicales pour l’environnement de la CGT.
Engager un travail en territoire
L’objectif est de décliner les états généraux de l’industrie et de l’environnement du 28 mai à Paris pour lancer le plan d’actions syndicales pour l’industrie et l’environnement, entre les Fédérations, les Unions Départementales et les Syndicats, avec l’appui des comités régionaux pour assurer la coordination de cette construction revendicative.
Des outils CGT pour les militant·es
La journée de travail du 28 mai à Montreuil offrira aux militant·es des outils et des arguments pour construire des propositions sociales et environnementales pour la réindustrialisation du pays. Les témoignages d’’expériences des camarades porteurs de projets alternatifs donneront à comprendre comment faire pour construire des projets, des solutions gagnantes pour les travailleur·ses, pour l’avenir des emplois industriels, pour les services publics et l’environnement.
La réindustrialisation une urgence !
Acier, caoutchouc, électronique, automobile, pharmacie, verre, papier, carton, … de nombreuses filières industrielles sont sacrifiées avec la disparition à court et moyen terme de dizaines de milliers d’emplois. Si la réindustrialisation est une urgence, cela ne peut se faire sous la contrainte de la financiarisation.
La réindustrialisation et la reconquête des services publics nécessitent un travail de toutes les organisations de la CGT. Cette ambition passe par une transformation des situations de travail du modèle de production, en opposition au système capitaliste : par une conquête de nouveaux droits à l’exemple d’une sécurité sociale professionnelle environnementale, d’un nouvel âge de la démocratie au travail afin de reprendre la main sur la finalité de notre travail !
La responsabilité de l’Europe
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, interpellera les candidats aux Européennes (PCF, LFI, EELV, LR, PS, Renaissance) sur les responsabilités de l’Europe et de la France dans toutes les délocalisations de notre industrie et sur leurs propositions pour améliorer les normes sociales et environnementales.