Après le deuxième tour des élections législatives anticipées, le collectif de syndicats et d’associations regroupées autour de la Ligue des droits de l’Homme depuis maintenant plusieurs mois, pour faire face à l’extrême-droite, publie une nouvelle tribune : « Répondre à l’urgence sociale, environnementale et démocratique« .
10 juillet 2024 – Tribune collective
“Répondre à l’urgence sociale, environnementale et démocratique”
Lire la tribune sur L’Humanité
Nous, organisations syndicales et associatives, avons dénoncé sans relâche le danger mortel que représenterait pour la démocratie un gouvernement rassemblement national (RN). Nous nous sommes organisées, nous nous sommes mobilisées et avons contribué aux côtés d’une majorité d’électrices et électeurs à faire barrage à l’extrême droite. Mais ce sursaut républicain sera seulement un sursis s’il ne s’inscrit pas dans le long terme et ne répond pas au besoin profond de justice sociale.
Les forces politiques progressistes doivent dès maintenant se situer à la hauteur de ces attentes pour démontrer à toutes celles et ceux qui vivent sur le territoire, quel que soit leur statut, que la démocratie fonctionne pour elles et eux, qu’elle répond aux besoins légitimes qu’elles et ils expriment pour bénéficier de l’effectivité des droits.
Les attentes de la population sont immenses, des mesures porteuses d’espoir sont nécessaires.
Cet espoir est intrinsèquement lié à la poursuite de nos mobilisations et de nos luttes. Nous resterons solidaires dans la période qui s’ouvre et nous nous emploierons ensemble à reconsolider l’Etat de droit, les libertés publiques et l’indépendance de la justice.
Par fidélité aussi aux aspirations émancipatrices qui se sont exprimées dans la société, par nécessité face au péril environnemental et climatique, nous voulons continuer de peser ensemble pour une alternative démocratique, sociale et écologique, qui garantisse enfin tous les droits pour toutes et tous, sous le contrôle continu des citoyennes et des citoyens.
Nous serons indéfectiblement aux côtés des populations ciblées par les extrêmes droites, aux côtés des quartiers et des territoires délaissés. Des mesures d’urgence sociale, de renfort des services publics sont à prendre sans délai. Nous voulons ouvrir aujourd’hui une nouvelle page du contrat social, où toutes et tous trouvent des réponses aux valeurs proclamées d’égalité, de solidarité, de justice et d’inclusion.
Nous serons collectivement une vigie toujours attentive, nous ne tolérerons aucun discours, aucune proposition, aucun acte qui nourriraient encore le rejet, la haine et la violence que portent les idées d’extrême droite. Nous restons ensemble mobilisés pour lutter contre toute les formes de racisme, contre l’antisémitisme, contre toutes les discriminations, contre les LGBTphobies, le sexisme et toutes les remises en cause du droit des femmes à disposer de leur corps.
Mais la vigilance ne saurait suffire. Nous portons des propositions, nourries de nos mobilisations, actions et expérimentations. La construction de politiques publiques progressistes doit se fonder, dans l’échange avec les contre-pouvoirs citoyens et les corps intermédiaires, sur un dialogue social effectif.
Nous nous engageons solennellement à maintenir notre vigilance et conforter nos mobilisations, à dialoguer avec les nouvelles et nouveaux élus progressistes pour permettre la construction d’un nouveau contrat social, pour formuler ensemble ce qui peut faire de notre société une démocratie pleine et entière, porteuse d’espoir.
Appel lancé à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de :
La Confédération française démocratique du travail (CFDT), la Confédération générale du travail (CGT), la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), la Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace, la Cimade, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, le Syndicat des avocats de France (Saf), le Syndicat de la magistrature (SM), l’Union étudiante, l’Union nationale des étudiants de France (Unef), l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa).
Autres signataires :
AC ! Agir ensemble contre le chômage, Action non-violente COP21, Agir pour l’Environnement, Alternatiba, Alternatives Européennes, APF France handicap, Appel des Cent pour la Paix, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (Asdhom), Association de prévention spécialisée (APS), Association des Femmes de l’Europe Méridionale (AFEM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA), Association négaWatt, CAUSONS, Cercle Condorcet de Paris, CliMates, Collectif POETISTHME, Confédération Syndicale des Familles (CSF), Convention pour la 6° République (C6R), Convergence nationale de défense et développement des services publics, CULTURE XXI, Enfance et Musique, EthnoArt, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Experts-Solidaires, Fondation Danielle Mitterrand France Libertés, Foodwatch France, France Amérique latine (FAL), Frères des Hommes, Futurs Composés – réseau national de la création musicale, Generation for rights over the world (GROW), HES – socialistes LGBTI+, Humanity Diaspo, Institut de recherches de la FSU, La Ligue de l’enseignement, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Les Libres Apprentis-Sages de la Vie, Les Midis du Mie, Mouvement National Le CRI, Mouvement pour une Alternative Non-violente (Man), Mouvement Utopia, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (Raar), Résister Aujourd’hui, Stop aux violences obstétricales et gynécologiques France (Stop VOG France), Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ CGT), Syndicat unitaire des personnels des administrations parisiennes-FSU (Supap-FSU), Une autre voix juive (UAVJ).
Paris, le 10 juillet 2024
Les organisations qui souhaitent signer l’appel “Répondre à l’urgence sociale, environnementale et démocratique” peuvent remplir ce formulaire.
Nous, organisations syndicales et associatives, avons dénoncé sans relâche le danger mortel
que représenterait pour la démocratie un gouvernement rassemblement national (RN). Nous
nous sommes organisées, nous nous sommes mobilisées et avons contribué aux côtés d’une
majorité d’électrices et électeurs à faire barrage à l’extrême droite. Mais ce sursaut
républicain sera seulement un sursis s’il ne s’inscrit pas dans le long terme et ne répond pas au
besoin profond de justice sociale.
Les forces politiques progressistes doivent dès maintenant se situer à la hauteur de ces attentes
pour démontrer à toutes celles et ceux qui vivent sur le territoire, quel que soit leur statut, que
la démocratie fonctionne pour elles et eux, qu’elle répond aux besoins légitimes qu’elles et ils
expriment pour bénéficier de l’effectivité des droits.
Les attentes de la population sont immenses, des mesures porteuses d’espoir sont nécessaires.
Cet espoir est intrinsèquement lié à la poursuite de nos mobilisations et de nos luttes. Nous
resterons solidaires dans la période qui s’ouvre et nous nous emploierons ensemble à
reconsolider l’Etat de droit, les libertés publiques et l’indépendance de la justice.
Par fidélité aussi aux aspirations émancipatrices qui se sont exprimées dans la société, par
nécessité face au péril environnemental et climatique, nous voulons continuer de peser
ensemble pour une alternative démocratique, sociale et écologique, qui garantisse enfin tous
les droits pour toutes et tous, sous le contrôle continu des citoyennes et des citoyens.
Nous serons indéfectiblement aux côtés des populations ciblées par les extrêmes droites, aux
côtés des quartiers et des territoires délaissés. Des mesures d’urgence sociale, de renfort des
services publics sont à prendre sans délai. Nous voulons ouvrir aujourd’hui une nouvelle page
du contrat social, où toutes et tous trouvent des réponses aux valeurs proclamées d’égalité, de
solidarité, de justice et d’inclusion.
Nous serons collectivement une vigie toujours attentive, nous ne tolérerons aucun discours,
aucune proposition, aucun acte qui nourriraient encore le rejet, la haine et la violence que
portent les idées d’extrême droite. Nous restons ensemble mobilisés pour lutter contre toute
les formes de racisme, contre l’antisémitisme, contre toutes les discriminations, contre les
LGBTphobies, le sexisme et toutes les remises en cause du droit des femmes à disposer de
leur corps.
Mais la vigilance ne saurait suffire. Nous portons des propositions, nourries de nos
mobilisations, actions et expérimentations. La construction de politiques publiques
progressistes doit se fonder, dans l’échange avec les contre-pouvoirs citoyens et les corps
intermédiaires, sur un dialogue social effectif.
Nous nous engageons solennellement à maintenir notre vigilance et conforter nos
mobilisations, à dialoguer avec les nouvelles et nouveaux élus progressistes pour permettre la
construction d’un nouveau contrat social, pour formuler ensemble ce qui peut faire de notre
société une démocratie pleine et entière, porteuse d’espoir.
Appel lancé à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de :
La Confédération française démocratique du travail (CFDT), la Confédération générale du
travail (CGT), la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), la Fédération des
centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), la Fédération syndicale unitaire (FSU),
Greenpeace, la Cimade, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples
(Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, le Syndicat des avocats de France (Saf), le Syndicat de
la magistrature (SM), l’Union étudiante, l’Union nationale des étudiants de France (Unef),
l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa).
Autres signataires :
AC ! Agir ensemble contre le chômage, Action non-violente COP21, Agir pour
l’Environnement, Alternatiba, Alternatives Européennes, APF France handicap, Appel des
Cent pour la Paix, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (Asdhom),
Association de prévention spécialisée (APS), Association des Femmes de l’Europe
Méridionale (AFEM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF),
Association française des juristes démocrates (AFJD), Association Nationale des Pieds Noirs
Progressistes et leurs Amis (ANPNPA), Association négaWatt, CAUSONS, Cercle Condorcet
de Paris, CliMates, Collectif POETISTHME, Confédération Syndicale des Familles (CSF),
Convention pour la 6° République (C6R), Convergence nationale de défense et
développement des services publics, CULTURE XXI, Enfance et Musique, EthnoArt, Europe
solidaire sans frontières (ESSF), Experts-Solidaires, Fondation Danielle Mitterrand France
Libertés, Foodwatch France, France Amérique latine (FAL), Frères des Hommes, Futurs
Composés – réseau national de la création musicale, Generation for rights over the world
(GROW), HES – socialistes LGBTI+, Humanity Diaspo, Institut de recherches de la FSU, La
Ligue de l’enseignement, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Les
Libres Apprentis-Sages de la Vie, Les Midis du Mie, Mouvement National Le CRI,
Mouvement pour une Alternative Non-violente (Man), Mouvement Utopia, Réseau d’Actions
contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (Raar), Résister Aujourd’hui, Stop aux violences
obstétricales et gynécologiques France (Stop VOG France), Syndicat national des Journalistes
CGT (SNJ CGT), Syndicat unitaire des personnels des administrations parisiennes-FSU
(Supap-FSU), Une autre voix juive (UAVJ).
Paris, le 10 juillet 2024
Les organisations qui souhaitent signer l’appel “Répondre à l’urgence sociale,
environnementale et démocratique” peuvent remplir ce formulaire.