La CGT demande des axes de « rupture immédiate« . Force ouvrière évoque « la grève reconductible » après la journée du 18 septembre. Plusieurs appels unitaires dans la fonction publique et l’Education nationale.
« Il faut des actes de rupture immédiats »

Il faut des actes de rupture immédiats
» Si le premier ministre ne veut pas rejoindre le cimetière des premiers ministres qui est déjà bien rempli, il faut qu’il pose des actes de rupture immédiats «
Cela commence par :
- abandonner la réforme des retraites, qui est une blessure démocratique et sociale;
- enterrer définitivement le Budget Bayrou;
- débloquer de l’argent pour les services publics;
- prendre des mesures pour augmenter les salaires et les pensions;
- des mesures immédiates contre les licenciements avec la création d’un moratoire, face aux 450 plans de licenciements déjà mis en œuvre cette année.
Le renoncement à la suppression des 2 jours fériés n’est que le résultat de notre rapport de force
Cette mesure n’est que la partie émergée de l’iceberg, il reste tout le reste du budget Bayrou :
- la désindexation des pensions des retraité·es;
- le doublement des franchises médicales;
- une nouvelle réforme de l’assurance chômage pénalisant les plus précaires;
- la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires;
les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit
Les 1 000 milliards de dette supplémentaires ont été créés pour l’essentiel par la politique de l’offre d’Emmanuel Macron, favorisant les plus riches et les grandes entreprises, leurs impôts ont baissé d’environ 70 milliards d’euros chaque année; au détriment des travailleur·s et des travailleuses, et des plus précaires.
» Les ministres sont des porte-serviettes du patronat «
Cela fait 8 ans que le patronat écrit directement toutes les politiques et les orientation du gouvernement d’Emmanuel Macron alors que :
- les dividendes atteignent des records en France;
- les résultats du CAC 40 sont florissants;
- 211 milliards d’aides sont accordées chaque année aux entreprises, sans conditions ni contreparties
» Ce n’est plus possible que pour les patrons ça soit uniquement des droits et non des devoirs «
Aujourd’hui la France devient un pays de rentiers
» On vit mieux de sa rente ou de son capital que de son travail, avec des inégalités exponentielles qui se reproduisent dès la naissance «
La CGT est favorable à la taxe Zucman, aujourd’hui il n’est plus possible qu’avec ce niveau d’aides record pour les entreprises et les baisses d’impôts massives pour les plus riches, des emplois soient supprimés dans l’industrie.
Nous devons toutes et tous être au rendez-vous le 18 septembre
Après réussite de la journée du 10 septembre qui a rassemblé plus de 300 000 personnes, il faut se mobiliser le 18 septembre pour exiger l’abandon complet des mesures du budget Bayrou, et un budget de progrès répondant aux exigences sociales de :
- justice fiscale
- moyens pour nos services publics : écoles, hôpitaux…
- augmentation des salaires et des pensions
- abrogation de la réforme des retraites
Nous sommes en position de force, nous pouvons changer la donne, pour cela il faut se mobiliser
Jamais un gouvernement n’a été aussi faible.
Nous invitons tous les salarié·es dans les entreprises à faire des assemblées générales pour définir les revendications face à leurs employeurs : augmentations de salaires, meilleures conditions de travail…
» Nos salaires n’ont toujours pas retrouvé le niveau de 2020 «
Nous demandons un changement de politique pour que les exigences sociales soient enfin entendues.
Voir le replay de l’émission ⬇️
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Appels unitaire dans la fonction publique
Les pistes de budget présentées le 15 juillet par le Premier Ministre ont été immédiatement et unanimement condamnées par nos organisations syndicales représentatives de la Fonction publique : CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP.
En effet, les différentes mesures budgétaires avancées sont d’une brutalité sans précédent. Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, le gel des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le gel des prestations sociales, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Autant de mesures aussi brutales que profondément injustes. Ce qui creuse la dette, ce sont aussi les baisses d’impôts pour les foyers les plus aisés et les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises sans aucune contrepartie !
Les inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté explosent, les conséquences du changement climatique se multiplient et ont des impacts directs sur les travailleurs et travailleuses, les services publics sont en crise, les salaires ne permettent pas de vivre dignement de son travail…
Parce qu’elle est au cœur de l’austérité budgétaire portée par le gouvernement, la Fonction publique est une des principales cibles des mesures annoncées.
Des plans sociaux qui ne disent pas leur nom sont déjà à l’œuvre dans la Fonction publique territoriale et dans la Fonction publique d’État, des réductions d’effectifs sont encore annoncées, les agent·es de la FPH attendent toujours l’ouverture d’une négociation au sujet de leur protection sociale complémentaire, le supplément familial de traitement est mis en cause, les missions qui exigent des déplacements ne peuvent plus être menées faute de financement, les femmes enceintes se voient appliquer sans distinction la baisse de 10 % de leur rémunération au titre du congé maladie ordinaire des arrêts maladie, …
Le constat est malheureusement partagé pour l’ensemble des trois versants de la Fonction publique : État, Territoriale et Hospitalière.
Plus que jamais, la revalorisation des rémunérations, l’amélioration des carrières, l’amélioration des conditions d’emploi et l’égalité entre les femmes et les hommes sont indispensables. D’autres chantiers sont à mener pour améliorer les conditions de travail et garantir les moyens indispensables à l’exercice des missions.
Nos organisations attendent que le gouvernement ouvre sans tarder des discussions sur les revendications qu’elles portent depuis plusieurs années maintenant !
Aujourd’hui, pour nos organisations, la construction d’un tout autre budget porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale est impérative.
Depuis le mois de juillet, nous sommes mobilisés dans l’ensemble des administrations, collectivités, services, établissements, entreprises, territoires et professions en allant à la rencontre des travailleurs et travailleuses afin qu’elles et ils signent la pétition intersyndicale stopbudgetbayrou.fr
Aujourd’hui, nos organisations appellent à une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 18 septembre 2025, y compris par la grève et la manifestation.
Le musée des horreurs du projet de budget doit être abandonné. Les exigences sociales doivent être enfin prises en compte !
Nous voulons :
- des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
- des mesures de créations d’emplois publics pour lutter contre la précarité, améliorer les conditions de travail et de réalisation des missions de service public, pour répondre aux besoins et renforcer la solidarité partout sur le territoire,
- des mesures salariales générales et la revalorisation des grilles indiciaires,
- des mesures instaurant enfin l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
- l’abrogation de la baisse de 10 % des rémunérations pendant les congés de maladie,
- La garantie des droits des agent·es publics, au titre des politiques de protection et d’action sociales,
- une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge de la retraite à 64 ans,
- la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises.
Nous appelons les agentes et agents publics à se mobiliser massivement pour changer la donne et gagner des avancées !
Nos organisations restent en contact, conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève et se réservent la possibilité de prendre toute initiative qu’elles jugeront nécessaires pour gagner un budget de justice sociale.
Paris, le 10 septembre 2025
Dans l’Éducation nationale, toutes et tous en grève et dans les manifestations le 18 septembre
pour un autre budget, contre tout budget d’austérité, pour l’avenir du service public d’Éducation !
Sans surprise, la rentrée dans l’Éducation nationale confirme la crise structurelle dans laquelle l’École publique est enlisée. Les écoles, collèges et lycées sont asphyxiés par le manque de moyens. Les classes sont surchargées, les vies scolaires sont sous pression, des élèves n’ont pas l’AESH qu’ils devraient pourtant avoir. Tous les personnels quels que soient leurs métiers, témoignent de plus en plus fréquemment de la perte de sens de leurs métiers, la démission n’étant plus un sujet tabou. C’est le résultat de réformes menées au pas de charge et contre les personnels à l’image de la mise en place des nouveaux programmes dans le 1er degré, du « Choc des savoirs » ou de la réforme de la voie professionnelle.
L’austérité salariale pèse lourdement sur l’attractivité de nos métiers comme le montre les résultats aux concours de recrutement ou encore nos premiers bilans de la rentrée. Il n’y avait pas un professeur devant chaque classe à la rentrée, même la ministre l’a reconnu ! Et il n’y aura vraisemblablement pas non plus suffisamment de professeurs pour assurer les remplacements tout au long de l’année. L’Éducation nationale ne tient que par l’engagement de personnels pourtant épuisés et amers. Mais nos collègues n’acceptent pas une telle situation : depuis la rentrée, des équipes se mobilisent, dans un cadre intersyndical, pour dénoncer les conditions de rentrée, exiger un budget et des moyens à la hauteur des besoins.
Les annonces de François Bayrou sur le budget 2026 ont suscité une grande colère. Elle ne retombera pas avec la démission du gouvernement Bayrou. Nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Éducation dénoncent les choix budgétaires faits depuis 2017 à rebours des besoins de l’Éducation nationale et des services publics. Ce qui creuse la dette, ce sont les baisses d’impôts pour les riches et les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises, pas les nécessaires et urgents investissements pour l’avenir du service public d’Éducation et ses personnels ! Tous ces choix budgétaires marqués par l’austérité vont aggraver la crise structurelle que traverse l’Éducation nationale : la question n’est plus de savoir dans combien de temps elle s’en relèvera mais si elle pourra s’en relever.
Ces choix budgétaires sont aussi dangereux : ils ne peuvent que nourrir le désespoir social sur lequel prospèrent les idées d’extrême droite si dangereuses pour la cohésion sociale et que nous voyons tous les jours, avec inquiétude, s’ancrer dans notre quotidien. Ils contribuent aussi à aggraver la crise sociale et démocratique que traverse notre pays depuis le passage en force du Président de la République sur la réforme des retraites.
Nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Éducation exigent que la totalité des mesures présentées cet été dans le budget soit abandonnée par le nouveau gouvernement. Elles exigent aussi un changement de cap budgétaire porteur d’espoir, de justice sociale et de justice fiscale.
Elles partagent notamment l’exigence d’une augmentation des salaires sans contreparties pour toutes et tous. Il faut aussi un changement de cap pour les politiques éducatives Nos organisations refusent des suppressions d’emplois prétendument légitimées par la baisse démographique : la boussole de toute politique éducative ne doit pas être la logique comptable, mais bien humaine et éducative. Elles exigent la création de tous les postes nécessaires dans nos métiers. Elles exigent aussi un statut de la Fonction publique pour les AESH. Le budget nécessaire à la rénovation du bâti scolaire doit être dégagé.
La gravité de la situation, où notre modèle social est en péril, appelle une réaction forte et déterminée : c’est le moment d’agir pour gagner un autre budget et refuser tout budget d’austérité.
C’est bien par la mobilisation de toutes et tous que nous pourrons le gagner.
Dès maintenant, nos organisations FSU, UNSA Education, FNEC FP FO, CFDT Éducation Formation Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Éducation :
- appellent à organiser des heures d’informations syndicales pour faire le bilan de la rentrée, informer les collègues du caractère brutal, injuste et inacceptable des mesures d’austérité
- soutiennent les mobilisations locales en lien avec le 18 septembre décidées et menées dans le cadre de l’intersyndicale pour dénoncer les conditions locales de rentrée, refuser l’austérité et exiger des moyens à la hauteur des besoins
- appellent à se mobiliser par la grève et la manifestation le jeudi 18 septembre et à se réunir pour discuter des suites. La participation de chacune et chacun à cette journée sera décisive.
Nos organisations restent en contact pour faire un point en amont de la journée de mobilisation du 18 septembre et se reverront rapidement après le 18 septembre pour prendre toute initiative nécessaire.
A Paris, le 12 septembre 2025
La CFE-CGC a rencontré le nouveau Premier ministre
Reçu à Matignon le 15 septembre par Sébastien Lecornu, François Hommeril, président de la CFE-CGC, a exprimé ses revendications à l’approche de la mobilisation intersyndicale du 18 septembre.

LA CFE-CGC DEMANDE UNE VRAIE RUPTURE PAR RAPPORT À LA POLITIQUE DE L’OFFRE
Sur le fond, la CFE-CGC a invité le nouveau locataire de Matignon à infléchir les politiques menées par ses prédécesseurs. « Je lui ai demandé s’il était prêt, compte tenu de la tension sociale, de la morosité ambiante et de la situation économique préoccupante, à s’inscrire en rupture de cette politique de l’offre menée depuis une quinzaine d’années. Celle-là même qui consiste à transférer, sans audit rigoureux de l’efficacité économique des dispositifs, des sommes colossales d’argent public aux entreprises. Une politique qui ne fait qu’appauvrir les comptes publics et qui conduit nos gouvernants à vouloir faire ensuite payer les pots cassés aux citoyens. Ce n’est plus possible ! »
S’agissant des aides publiques accordées aux entreprises, la CFE-CGC estime qu’il est nécessaire notamment de mieux les orienter et les conditionner, d’intervenir sur les allègements et les exonérations de cotisation qui ne ciblent que les bas salaires, et de réformer le crédit d’impôt recherche (CIR) et les multiples niches fiscales.
TRAVAILLER SUR LA QUALITÉ DES EMPLOIS
« Plus largement, nous devons travailler sur la qualité des emplois, sur l’emploi des jeunes et des seniors, liste François Hommeril. Ce n’est pas en durcissant les conditions de la rupture conventionnelle qu’on va régler les problèmes ! Il est par ailleurs impératif de tirer l’économie vers le haut, de mieux sélectionner les filières et d’investir bien davantage dans la recherche. »
Pour le reste, la CFE-CGC a pris acte de la décision du Premier ministre de retirer la proposition de suppression des deux jours fériés envisagée dans le budget Bayrou. « C’était une arnaque et un non-sujet », balaie François Hommeril.
Concernant l’assurance chômage et alors que son prédécesseur voulait confier une énième réforme des règles d’indemnisation aux organisations syndicales et patronales, « Sébastien Lecornu ne semble pas enclin à suivre cette voie pour attaquer une fois encore les demandeurs d’emploi », témoigne François Hommeril.
PROTECTION SOCIALE : LES PRIORITÉS DE LA CFE-CGC
En matière de protection sociale, la CFE-CGC rappelle qu’elle demande toujours l’abrogation de la réforme des retraites de 2023 et qu’il n’est pas question de reprendre la négociation du conclave, « pour la simple et bonne raison que le texte final qui était sur la table à la fin des travaux a été torpillé par le Medef alors que des propositions, nous en avions en nombre, par exemple l’opposabilité du temps partiel en fin de carrière », explique François Hommeril. Sur la pénibilité, celle-ci ne peut pas être abordée en occultant la problématique centrale des risques psychosociaux (RPS), insiste aussi la CFE-CGC. « J’ai au passage rappelé combien les populations de l’encadrement contribuent largement à la solvabilité financière de notre système social, avec l’impression légitime de devoir toujours passer à la caisse », indique le président confédéral.
Sur la fonction publique, la CFE-CGC a fait valoir qu’il est inadmissible de faire payer l’austérité budgétaire aux agents, déjà victimes d’un déclassement salarial depuis trop longtemps.
MOBILISATION DU 18 SEPTEMBRE : UNE ÉCHÉANCE IMPORTANTE
Au sortir de son entretien avec Sébastien Lecornu, François Hommeril est revenu sur l’importance de la mobilisation intersyndicale du 18 septembre : « J’invite toutes nos structures à se mobiliser le plus largement possible ce jeudi. Si François Bayrou et ses orientations budgétaires (44 milliards d’économies) ne sont plus là, nos grandes revendications perdurent pour défendre le monde du travail et faire savoir au prochain gouvernement qu’il n’est pas acceptable de continuer d’appauvrir les Français. »
Mathieu Bahuet
Contre l’austérité, pour le partage des richesses ! Toutes et tous en grève le 18 septembre !
Publié le 11 septembre 2025
Après la mobilisation réussie du 10 septembre, il nous faut accentuer la pression le 18 !
En nommant M. Lecornu au poste de Premier ministre, Emmanuel Macron indique vouloir continuer la même politique au service des plus riches. Toutes et tous ensemble imposons un véritable changement et plus de justice sociale !
Jours fériés supprimés, salaires gelés..stop à toutes les régressions sociales pour le prochain budget!
François Bayrou, à coup de discours culpabilisant sur la dette, voulait nous imposer le gel des salaires, des pensions et des prestations sociales, la suppression de deux jours fériés, le déremboursement de médicaments… Tout ça sans demander le moindre euro de contribution au patronat et aux plus riches. Bayrou a démissionné, c’est une première victoire. Mais il nous reste à enterrer définitivement son projet.
Obtenir le retrait de la réforme des retraites
La crise politique et sociale que nous vivons s’est ouverte en 2023 avec le refus du gouvernement d’écouter l’immense mobilisation contre la réforme des retraites. Nous refusons de tourner la page. Ces réformes successives veulent toutes nous faire travailler plus et plus longtemps pour gagner moins et enrichir toujours plus le patronat. Aujourd’hui, continuons à exiger le retrait de la réforme.
De l’argent, il y en a !
De l’argent, il y en a ! Pendant qu’on nous demande de « faire des efforts », le patronat continue de se gaver. Au moins 211 milliards d’euros d’aides publiques sont distribués chaque année aux entreprises, sans conditions, sans contrôle, sans contreparties. Ces aides finissent trop souvent… en dividendes. En 2024, ce sont 97 milliards d’euros qui ont été reversés aux actionnaires du CAC 40 tandis que ces grandes entreprises réalisent des profits records (131 milliards d’euros en 2024). De l’argent, il y en a !
Imposer le partage des richesses
Ces politiques d’aides publiques tirent les salaires vers le bas et le nombre de salarié·es au SMIC ne cesse d’augmenter. Il est urgent d’inverser la tendance : il faut augmenter les salaires et faire contribuer les plus riches. Ce sont elles et eux qui ont le plus bénéficié de l’argent public ces dernières années et qui possèdent l’essentiel des richesses !
Amplifier la réussite du 10/09
Tout cela est possible. Le gouvernement n’a jamais été aussi faible. La mobilisation du 10 septembre a été une grande réussite avec des centaines de milliers de grévistes en France et des mobilisations déterminées et inventives dans tout le pays. Elles ont pris les formes décidées localement par les comités de base. Solidaires soutient et encourage ces formes d’organisations au plus près du terrain. Sur nos lieux de travail, il nous faut construire les grèves les plus importantes possibles : c’est la meilleure manière de tout bloquer et de toucher l’économie pour faire reculer le gouvernement et le patronat !