CGT international: « spécial Iran »

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Ce numéro du bulletin N° 40 de l’Espace international de la CGT, spécialement consacré à l’Iran, revient sur les rapports que la CGT entretient avec le syndicalisme dans ce pays, très fortement réprimé par le régime (sauf le syndicat membre de la FSM). De nombreux documents sont ici mis à disposition. Publié en juin 2023, il contient aussi des documents antérieurs au 53ème congrès de la CGT et notamment un recensement des questions que posent les affiliations internationales de la CGT, à la Confédération syndicale internationale (CSI) et la Confédération européenne des syndicats (CES).

iran

Extraits : « QUELQUES ÉLÉMENTS D’APPRÉCIATION SUR LES AFFILIATIONS INTERNATIONALES DE LA CGT »

FÉVRIER 2023

 Comme lors du 52e congrès, la question de nos affiliations internationales ne manquera pas d’être posée par un certain nombre d’organisations de la CGT, en particulier par celles qui ont fait un choix contraire à celui de la confédération.

Il nous semble important d’anticiper et de préparer ce débat, d’apporter des réponses claires à ce clivage afin d’éviter l’entre-deux fortement commenté auquel avaient donné lieu la discussion de ce point lors du congrès de Dijon et l’adoption en séance d’un amendement.

Il est grand temps de défendre pleinement nos affiliations et de cesser de les traiter comme des maladies honteuses. Si nous n’assumons pas pleinement ces choix démocratique- ment et majoritairement validés par nos instances, également réalisés par la grande majorité de nos fédérations, la politique internationale que nous menons et les victoires obtenues restent invisibles à la majorité de nos adhérents Ce sont ainsi bien souvent nos positions et qui trouvent un écho favorable chez nombre d’affiliés à la CES et à la CSI et qui parviennent à être adoptées par ces organisations elles-mêmes. En revanche, un éventuel rapprochement de la CGT avec la FSM nous cornériserait durablement tant au plan national qu’au plan international. Pour bien saisir les enjeux de cette discussion, nous procéderons par une série d’une dizaine de questions. Nous proposons que les argumentaires développés en réponse soient maîtrisés par les animateurs des séances et par les pilotes de commissions qui auront à gérer les questions relatives aux affiliations internationales. Par ailleurs, un grand nombre de fédé- rations et organisations (Transports, Bois Construction, Cheminots, FNME, FOMM, FAPT, Spectacle, FERC, Santé, Services Publics, Textile, Verre-céramique, SNJ, UFSE, UGICT, UCR, certains comités régionaux) nous demandent également une telle note argumentaire courte pour défendre leurs choix et leurs affiliations européennes et internationales face à des arguments qui sont très souvent vio- lents, opaques, réducteurs et caricaturaux. La présente note se concentre au contraire sur l’exposé des faits.

 

1.      Notre affiliation à la CES et à la CSI amène- t-elle un recentrage ou une droitisation de la CGT ?

Absolument pas. Nous n’avons jamais fait évoluer nos repères revendicatifs en fonction de nos affiliations internationales. En revanche, sur les dernières années et sur un grand nombre de sujets, nous avons obtenu des évolutions significatives du cahier revendicatif de la CES ou de la CSI en les rapprochant de nos propres exigences :

  • Défense et adoption d’un salaire minimum européen qui devrait permettre à des millions de travailleuses et de travailleurs en Europe de voir progresser leurs salaires ;
  • Lutte contre un troisième statut pour les travailleurs des plate- formes en défendant la présomption de salariat les concernant ;
  • Soutien de la CSI à notre lutte contre la retraite par points en 2019 ;
  • Intervention de la CES en faveur de Anthony Smith en 2020 ;
  • Intervention de la CSI pour bloquer l’élection de Muriel Pénicaud au BIT en 2021 ;
  • Adoption par la CES et la CSI d’une position défendant l’État de Palestine, le respect des résolutions de l’ONU de 1967, la condamnation et le boycott des colonies…
  • Adoption par la CES d’une position forte de défense des droits des migrants en Europe ;
  • Adoption par la CES et la CSI de résolutions déterminées pour lutter contre l’extrême droite ;
  • Adoption par la CES d’un ensemble de propositions exigeantes sur la responsabilité sociale des multinationales et sur la taxation des profits ;
  • Affirmation dans les orientations de congrès de la CES de lé nécessité d’euro-manifestations pour peser sur les politiques eu- ropéennes ;
  • Adoption par la CES d’une résolution s’opposant à la libéralisation du marché de l’énergie et défendant la gestion publique du sec- teur ;
  • Organisation par la CSI, sur proposition de la CGT, de la première manifestation syndicale internationale en défense du droit de grève et des libertés syndicales en juin 2019 au moment de la Conférence internationale du travail à Genève. Des délégations syndicales de plus de 120 pays y avaient alors participé. Notons que sur la défense du droit de grève, la FSM a parfois bien du mal à se mobiliser, illustrant sans doute le poids en son sein des pays où son exercice est de facto
  • Signature par la CSI de notre appel à l’issue du premier Forum Syndical International de 2021, liant transition écologique et transformation sociale…
  • Soutien et participation de la CES et de la CSI à la lutte en cours pour le retrait du projet Macron de réforme des retraites. Présence de Esther Lynch dans la manifestation parisienne du 19 janvier (puis dans celles des camarades du TUC à Londres et de l’UGTT à Tunis, dont elle fut expulsée…)…

 

 

2.      La CES et la CSI sont- elles entre les mains des autres OS françaises et la CGT y est- elle isolée ?

La réponse à la question précédente montre que la CGT pèse dans la CES et la CSI sans transiger sur ses orientations et gagne des positions aussi bien sur le plan qualitatif (cf. ci-dessus) que quantitatif. Jamais la CGT n’a été aussi présente dans les exécutifs du mouvement syndical international. Au cours de la dernière période, on enregistre en effet une augmentation importante du nombre de camarades de la CGT dans les organisations syndicales internationales de branche (notamment au sein d’UNI, d’ITF-ETF, d’Industriall et de PSI-EPSU), siégeant pour la plupart d’entre elles et eux dans les instances élues de ces organisations, parfois à des fonctions de premiers dirigeants. Nous gagnons également en influence dans les structures syndicales européennes interprofessionnelles : présidence d’Eurocadres, peut-être très prochainement présidence de la FERPA (Fédération Européenne des Retraités). Notons enfin que la Secrétaire générale de la CES, en amont de son prochain congrès à Berlin, a invité la CGT à intégrer son secrétariat ou à proposer une candidate au poste de vice-présidente de l’organisation. La CES et la CSI sont donc très loin d’être les choses des autres organisations françaises, tant sur le fond que sur la forme. Rappelons aussi que si les fonctions de président/e ou vice-président/es de la CES sont purement honorifiques, celles de secrétaires confédérales/aux sont de réelles fonctions décisionnelles et exécutives.

 

3.      Comment a été décidée la sortie de la FSM et l’adhésion à la CES et à la CSI ?

Il s’agit d’une décision démocratique et mûrement réfléchie. Les débats commencent dès les années soixante-dix à la suite des multiples tentatives de la CGT pour faire évoluer les positionnements de la FSM qui restera sourde à toute forme de remise en question. Par la suite, la question de nos affiliations internationales dans les années quatre-vingt-dix a été longuement étudiée et a fait l’objet de longues discussions dans la CGT. Entre 1992 et 2006, les instances de la CGT (CEC et CCN) en ont débattu à plusieurs reprises et ont acté les décisions de sorties de la FSM (1995), d’adhésion à la CES (1999) et à la CSI (2006), par des votes largement majoritaires. Des formations sur l’histoire de la FSM et de la CGT, et de sa participation à la fondation de la CSI, ont été mises en place au cours du dernier mandat. Elles ont été fortement appréciées par des camarades en demande d’éléments concrets dans leurs structures respectives.

 

4.      Où se trouve le syndicalisme de masse aux plans européen et international ?

La CSI compte plus de 300 affiliés sur plus de 150 pays. L’ensemble de ses membres regroupe près de 200 millions d’adhérents, ce qui fait d’elle la plus grande structure internationale après les grandes religions monothéistes. La liste détaillée est disponible sur son site web. Dans le même temps, la FSM déclare 90 millions de membres sans publier la liste des centres qui y sont affiliés. Lorsque l’on tente un décompte par continent, on a cependant du mal à comprendre comment elle peut parvenir à un tel résultat.

La CES compte plus de 45 millions d’affiliés dans 41 pays européens. 93 centrales nationales y sont adhérentes. Dans le même temps, la FSM en Europe ne compte que quatre centrales nationales : l’USB en Italie, PEO à Chypre, l’USM de Monaco et la FPB du Belarus. Quelques fédérations de branche ou structures territoriales d’affiliés à la CES sont par ailleurs membres de la FSM en contradiction avec le principe de non double affiliation. Cela contrevient également à la règle qui veut que les organisations territoriales n’aient pas vocation à adhérer directement à une internationale.

Il ne fait donc guère de doute que le syndicalisme de masse et de classe (car la plupart de leurs membres représentent les cols-bleus) se trouve donc à la CES et à la CSI. Notons d’ailleurs qu’au sein de cette dernière, un très grand nombre d’organisations étaient anciennement adhérentes ou associées à la FSM (la CGT, la CGIL, les CCOO, la Cosatu, la plupart des OS d’Europe de l’Est et de l’ex-URSS). Enfin, plusieurs fédérations de branches de la CSI (Industriall, ITF, BWI), ont des contacts avec des syndicats de branche Cubains ou Vietnamiens et soutiennent le principe de leur affiliation en leur sein.

 

5.      Qui développe à l’international des liaisons dangereuses ?

On entend parfois dire à raison que certaines organisations affiliées ne seraient pas fréquentables. Les noms de la Histadrut d’Israël et de Solidarnosc en Pologne ressortent alors fréquemment. C’est vrai que les positions de ces deux organisations sont antinomiques des nôtres. Mais elles le sont également pour la très grande majorité des syndicats affiliés à la CES et à la CSI. C’est ce qui explique la mise an banc par la CES de Solidarnosc en raison de ses positions la rapprochant des forces d’extrême droite. Quant à la Histadrut, elle rase les murs dans la CSI ou un certain nombre d’organisations (Scandinaves, TUC, IRTUC) animent le BDS syndical. De sorte qu’aucune réunion d’instance de la CSI n’a ja- mais été organisée à Tel Aviv par exemple.

En revanche, du côté de la FSM, on peut clairement parler de liaisons dangereuses lorsque l’on constate la proximité de cette organisation avec des régimes totalitaires (comme la Corée du Nord), bellicistes (comme la Syrie ou la Russie), combattant le syndicalisme indépendant et le mouvement social (comme au Belarus et en Iran). La FSM et ses structures tiennent ainsi régulièrement les ré- unions de leurs instances à Pyong Yang, Damas, Téhéran ou Minsk et s’abstiennent en conséquence de toutes critiques vis-à-vis de ces régimes où les libertés syndicales ne sont pas respectées, mais qui sont familiers avec le fait de soutenir et financer tout ce qui sert leurs options géopolitiques. En Iran, la structure para-syndicale du régime affiliée à la FSM combat le syndicalisme de lutte et de classe depuis des années, appuyant la répression du mouvement social et féministe en cours par le régime de Téhéran.

 

6.      Que révèle le Qatargate ?

Il révèle d’abord et surtout une faute inacceptable de la part d’un premier dirigeant. La prévarication et la corruption doivent être condamnées et sanctionnées dans le mouvement syndical tout entier, c’est une évidence. Il est notable qu’une décision de suspension ait pu être prise dès le 15 décembre, 6 jours seulement après l’éclatement de cette affaire Visentini, à peine un mois après son élection. Le 11 mars, le conseil général, après avoir auditionné des deux rapports des commissions interne et externe d’enquête commandés en janvier, décidait par un vote sans appel de 57 voix contre 12 et 1 abstention la destitution immédiate et définitive de Visentini. Notons que le syndicalisme dans son ensemble et dans toutes ses composantes, lorsqu’il est confronté à de telles affaires, n’est malheureusement pas toujours en mesure de prendre des décisions aussi claires et avec une telle rapidité.

L’affaire Visentini, c’est bien normal, suscite un grand nombre de commentaires qui parfois amalgament les comportements d’un homme avec les positionnements de l’organisation. Il est utile de rappeler que d’autres organisations, bien plus tôt, ont développé d’étonnantes positions de soutien au Qatar, à un moment où la CSI et l’Internationale du Bois et du Bâtiment (BWI-IBB) développaient une active campagne contre ce pays (entre 2014 et 2021, notamment dans le cadre de la campagne « Carton rouge contre le Qatar »). Les propos du représentant de la FSM lors de l’examen du cas Qatari le 6 juin 2016 à Genève en séance plénière de la Commission d’Application des Normes de la Conférence Internationale du Travail éclairent utilement cet aspect :

« le représentant de la FSM salue les mesures prises par le gouvernement Qatari pour l’abolition du système de parrainage (kafala) et la possibilité donnée aux travailleurs de changer de travail sans souffrir du risque de discrimination ou de sanction. En ce qui concerne l’égalité de genre, il a indiqué que la constitution Qatari mainte- nait la discrimination car les femmes étaient supposées prendre soin de leur famille conformément à la culture et aux traditions locales. Il a ajouté que, bien qu’il existe des garanties légales pour prévenir les cas de harcèlement sexuel, il y avait cependant peu de cas reportés en la matière, comme dans d’autres pays, et qu’il n’existait pas de solution pour les éviter complètement. Il a souligné enfin que de manière gé- nérale, il y avait des indications claires et positives que le gouvernement Qatari souhaitait aller de l’avant en matière de respect de la convention (111-lutte contre les discriminations) et qu’il souhaitait que cette attitude positive du gouvernement se poursuive dans le futur ».

http ://w w w.ilo . ch/ dyn/ nor –mle x/ en/f?p=NORMLEXPU – B:13100:0::NO::P13100_COMMENT_ ID:3284602

Ces propos, tenus au nom de la FSM par un représentant Syrien, venaient prendre la défense de l’État voyou du Qatar dès 2016, alors qu’il se trouvait visé par une plainte de la CSI, soutenue par la CGT et de nombreuses autres organisations !

 

7.      Quelle est la réalité du clivage CES/CSI versus FSM ?

Il est artificiellement entretenu autour du diptyque réforme/révolution pour des raisons internes à la CGT.

En revanche, il oppose plus certainement un syndicalisme FSM de témoignage, de posture et d’incantation à un syndicalisme CSI et CES ancré dans la masse et tourné vers la formulation de revendications et de propositions. Ce qui est certain en termes d’image, c’est qu’un rapprochement avec la FSM serait immanquablement commenté comme un retour de la CGT vers ses vieux démons et nous associerait à juste titre à une série de régimes peu fréquentables au plan international. Il nous isolerait aussi et surtout de la grande masse de nos partenaires syndicaux internationaux, en augmentant aussi nos difficultés au plan domestique avec toutes les organisations syndicales françaises, qu’elles soient ou non membres de la CES et de la CSI (aucune autre n’étant membre de la FSM).

 

8.      Quel est le type d’actions développées par chacune des deux internationales ?

La FSM n’a encore jamais organisé de manifestation européenne ou mondiale alors que la CES a inauguré il y a plus de vingt ans la pratique des euromanifestations et aspire à multiplier cette pratique dans l’avenir. Quant à la CSI, elle a organisé en 2019 la première manifestation syndicale internationale en 2019 à Genève au- tour du mot d’ordre de défense des libertés syndicales et du droit de grève.

La FSM, se concentre dans un syndicalisme de posture déclamatif très marqué par un campisme qui au nom de la légitime lutte contre l’impérialisme américain défend une multipolarité alignée sur les impérialismes développés par une série de dictatures. Cette approche la cantonne dans des positionnements propagandistes généraux et géopolitiques.

La CES organise quant à elle des campagnes concrètes, par exemple :

  • Pour gagner de nouveaux droits pour les travailleurs, notamment face aux multinationales : « Plus de démocratie au travail » ;
  • Pour faire face à l’inflation, la CES développe un plan en 6 points pour des hausses de salaire et développe la campagne « Mettre fin à la crise du coût de la vie » ;
  • Pour obtenir des hausses de salaires, la CES coordonne les négociations et aide ses affiliés pour lutter contre le dumping social et gagner des salaires qui répondent aux besoins des travailleurs (campagne « augmentez les salaires et taxez les bénéfices ! ).

Enfin sur la question de la lutte contre les pratiques des multinationales portant atteinte aux droits sociaux, aux libertés syndicales, à l’environnement, aux droits de l’homme et à la démocratie (en soutenant le commerce avec des dictatures), la FSM se réfugie dans le mutisme lorsque la CES et la CSI multiplie les campagnes et les actions contre les grands groupes se rendant coupables de violations des droits fondamentaux.

 

9.      Qui recherche l’unité réelle du mouvement syndical international ?

Il convient aussi de souligner que la politique de la FSM d’aujourd’hui au niveau du syndicalisme interna- tional et régional est très différente de celle de la FSM des années 1980 qui était une politique de recherche de l’unité d’action avec la CISL et la CMT notamment pour la paix et désarmement. La politique de la FSM actuelle est une politique d’affrontement vis-à-vis de la CSI et la CES, sinon une politique de dénigrement. C’est aussi une politique agressive de clivage et de division à l’intérieur des organisations syndicales nationales, allant jusqu’à développer l’affiliation des structures territoriales. Cela rend la FSM d’aujourd’hui encore moins fréquentable que celle des années soixante-dix et 80, l’apparentant pour paraphraser Lénine à une maladie infantile du syndicalisme, incapable de travailler la question de l’unité réelle du mouvement ouvrier international.

De son côté, la CSI résulte d’un mouvement de regroupement très important su syndicalisme, son congrès de fusion à Vienne en 2006 regroupant trois grands blocs: les organisations issues de l’ancienne CISL, celles issues de l’ancienne CMT et un grand nombre alors sans affiliation internationale mais très majoritairement issues des rangs de la FSM (dont la CGT et un grand nombre d’organisations issues des pays de l’est et de l’ex-URSS). La politique de la main tendue continue d’être pratiquée par elle, au point que certaines fédérations de branche de la CTC de Cuba ou de la VGCL du Vietnam se rapprochent des Global Union Fédérations (les fédérations de branche mondiales de la CSI).

 

10.      La nécessaire recherche de cohérence et d’unité dans le syndicalisme international

La multiplicité des appartenances parmi les organisations de la CGT pénalise la visibilité de nos engagements internationaux. Cela conduit malheureusement à affaiblir les positions que nous cherchons à dé- fendre dans le syndicalisme international. Nous devons donc assumer clairement nos affiliations tout en continuant à œuvrer pour la solidarité et l’unité du mouvement syndical international. Bien que membre de la CES et de la CSI, la CGT, comme la plupart des organisations de la CSI d’ailleurs, ne pratique pas d’exclusion dogmatique. Nous travaillons effectivement avec toutes les organisations syndicales qui nous sont proches, qu’elles soient affiliées à la CES, à la CSI, à la FSM ou qu’elles n’aient aucune affiliation internationale. C’est notre vision et notre pratique de la solidarité syndicale concrète.

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