Luttes et victoires : qu’est-ce qui manque?

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L’Union syndicale Solidaires co-anime dans ses locaux à Paris ce débat sur les luttes sociales et les conditions de la victoire, avec plusieurs associations.

 

1er décembre : Que manque-t-il à nos luttes pour être victorieuses ?

 

Réunion – Débat

Samedi 1er décembre 2018, de 9h30 à 17h
31, rue de la Grange aux Belles 75010 Paris
Métro ligne 2, Colonel Fabien ; bus 75 ou 26

 

Co-organisé par l’Association Autogestion (AA), l’Association des communistes unitaires (ACU), les Amis de Tribune socialiste (ATS), Cerises, l’Observatoire des mouvements de la société (OMOS), le Réseau pour l’autogestion, les alternatives, l’altermondialisme, l’écologie et le féminisme (AAAEF), le Temps des lilas et l’Union syndicale Solidaires.

La rentrée se fait avec le souvenir de l’échec des cheminots au printemps dernier. Comment interroger les échecs de luttes pourtant déterminées, massives, souvent soutenues par une part importante de la population ?

Si la protestation peut mobiliser, elle ne suffit pas pour vaincre. Ne croit-on pas trop que ce qui est du ressort d’une visée post-capitaliste est à renvoyer à plus tard, obérant de fait la possibilité de changement ?

Les mouvements de lutte se limitent toujours ou presque à l’expression du « contre ». Parallèlement les partis politiques sont les seuls dédiés à avancer des solutions. Au nom du réalisme, ces solutions aménagent le système, travaillent à sa perdurance. Ne faut-il pas interroger cette répartition des tâches ?

Ces aménagements sous-entendent que l’on pourrait aujourd’hui comme il y a cinquante ans, raisonner les capitalistes, freiner leur ardeur destructrice et les contraindre à lâcher du lest pour ne pas tout perdre. Mais leurs menées sont-elles uniquement dictées par un rapport de forces ou le sont-elles aussi par la nécessité vitale d’agir à leur perpétuation ?

Pouvoir et richesses peuvent-ils accompagner le développement de la société, comme durant l’après-guerre ? Les capitalistes ont-ils encore des marges pour passer des compromis de type fordien avec la société ? Que peuvent apporter, un éclairage post-capitaliste, substituant les valeurs d’usages aux valeurs marchandes, de même qu’un éclairage faisant du monde du travail l’alpha et l’oméga de l’organisation sociale ? Enfin, qu’apporterait une conception autogestionnaire de l’action ?

Nous pourrions, à partir de l’expérience des cheminots, de la question de la protection sociale et de la retraite ou de l’assurance chômage, explorer ce que cet énoncé implique.

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