La FGTB annonce une grève unitaire le 13 février 2019, à propos des négociations salariales, mais aussi des pensions et du droit du travail.
Grève nationale le 13 février en Belgique
En Belgique, ce 13 février 2019, la FGTB, la CSC et la CGSLB seront en grève.
Tous les deux ans, les syndicats et les employeurs négocient un accord interprofessionnel, qui fixe le cadre minimum pour les négociations sectorielles, notamment en matière d’évolution salariale. Les calculs du gouvernement pour limiter cette augmentation (ce qu’on appelle « la norme salariale ») ont abouti à un chiffre ridiculement bas : 0,8% maximum d’augmentation possible du salaire réel. Ce qui est inacceptable. De plus, les employeurs veulent encore accroitre la flexibilité et refusent toute discussion sur les prépensions ou sur l’augmentation des salaires minimums. Les confédérations belges veulent pourtant un accord interprofessionnel qui permette aux travailleurs et travailleuses belges un meilleur salaire et de meilleures conditions de vie et de travail !
La FGTB, avec les autres syndicats belges, sera donc en grève générale ce 13 février avec pour principales revendications :
- Pour une augmentation significative des salaires, pour une réforme profonde de la nouvelle loi salariale, pour une augmentation du salaire minimum à 14€/heure ou 2.300€/mois, pour un salaire des jeunes qui permet de démarrer dans la vie
- Pour moins de pression et un travail faisable, plus de contrats à durée indéterminée et un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle
- Pour une pension décente : Une pension minimum de 1.500€ net, une pension correspondante à 75% du salaire moyen du travailleur, une fin de carrière en douceur via le maintien des régimes de RCC (ex-prépension) et des emplois de fins de carrières à partir de 55 ans
- Pour le relèvement des allocations de 10% au-dessus du seuil de pauvreté
- Pour l’égalité salariale « À travail de valeur égale, salaire égal ! »
- Renforcer les services publics et créer des conditions de travail respectueuses des travailleurs et des travailleuses dans les services publics et les entreprises publiques.
- Des factures de biens et services essentiels (eau, gaz, électricité) raisonnables
- Une plus grande justice fiscale. Via un social shift qui déplacera la pression fiscale des épaules les plus faibles vers les plus fortunés, le capital et les grandes entreprises.
Au niveau européen mais aussi mondial, nous menons les mêmes combats pour des augmentations salariales et des conditions de vie et de travail décentes.
(Source : FGTB)