Débats syndicaux sur les enjeux du climat (suites)

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Un syndicaliste CGT de la Sarthe nous communique un document discuté dans l’Union départementale à propos des enjeux du climat. Cela montre une volonté de réappropriation des positions nationales pour former des militant-es localement.  Comme il est souligné : c’est loin d’être une préoccupation spontanée.

 

Une information aux militants de l’UD CGT e la Sarthe sur la COP 21 pourquoi ?

Comment former les membres de la Commission exécutive (CE) ? Quel plan de communication interne en direction des syndicats pour une pratique syndicale d’entreprise ? Quel plan de formation envers les militants ? et quelle campagne publique ? Le tout sur la durée.

Le document qui vous est présenté ici est un des supports d’information / formation des militants. Il est accompagné d’un diaporama sur les revendications CGT dans la cadre de la transition énergétique et d’une vidéo de la fédération mines-énergie sur le pôle national public de l’énergie.

L’UD CGT de la Sarthe appellera à la manifestation départementale de la Coalition Climat.

C’est un début modeste et il convient de continuer la réflexion. Car il faut bien le reconnaitre : tout cela est bien loin d’être une préoccupation pour les équipes militantes.

Alex Legros.

 

Document complet : cliquez cop21

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Extraits du document :

Les enjeux de la COP 21 pour le mouvement syndical et le mouvement Social

L’objectif reste de stabiliser le réchauffement climatique à +2° d’ici 2100 par rapport à l’ère préindustrielle, sachant que nous en sommes déjà à +0,8°.
Si nous continuons à augmenter nos rejets de G.E.S. au même rythme que ces 20 dernières années, les scientifiques parlent d’un réchauffement moyen de 6 à 8° à la fin du siècle, avec un taux de probabilité de plus 85% pour les 6° et de 70% pour les 8°.
Avoir une traduction concrète du principe de responsabilité collective et différenciée. En effet dans l’espoir d’obtenir la signature et l’engagement de grands pays non signataires à Kyoto, l’Union européenne (UE)  est prête à des concessions qui videraient de son contenu cette notion. Certains pays ne souhaitent pas augmenter leur contribution aux différents programmes de l’ONU et proposent donc que le fond de compensation soit alimenté par les autres programmes de l’ONU, notamment celui consacré au développement.
Il y a aussi la volonté que le fond de compensation soit consacré uniquement à des investissements de transition vers une économie « non carbonée », investissements rentabilisables. Ce qui de fait est le refus d’un financement d’une compensation aux pays qui vont être le plus touchés par les conséquences du réchauffement (montée des océans, baisse de la productivité agricole, progression des zones désertiques, etc. ) Ce sont les mêmes pays qui refusent tout accord contraignant avec sanction.
• Accès à l’énergie pour que celle-ci constitue un droit réel universel (comme pour l’accès à l’eau).
• Justice sociale contre les tenants des théories économiques de « la discrimination par les prix » et du « consentement à payer des individus ».
• Rôle des états, des services publics et de la planification à tout niveau, avec participation démocratique des citoyens et des salariés…
• Elévation et rémunération des qualifications des salariés confrontés aux changements indispensables à la mise en œuvre des transitions énergétiques.
Bref faire entrer dans la vie réelle le développement humain durable que la CGT revendique.

 

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