Déclarations syndicales après le 10 et sur l’intersyndicale du 9 octobre

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Après la journée « fonction publique » du 10 octobre 2017, et la réunion intersyndicale tenue la veille, voici les prises de positions de  la CGT,  de Solidaires, de la CFDT, la FSU. Plus bas, un résumé des positions CGT, FO et CFDT publié dans Challenges (avec l’AFP), sur les enjeux de l’intersyndicale du 9 octobre, qui s’est terminée par un nouveau rendez-vous le 24 octobre. 

  • CGT :

Fonction publique : comme les autres salariés, les fonctionnaires exigent d’être entendus !

 

Avec près de 400 000 manifestants dans plus de 140 villes, la journée de grève et de manifestation du 10 octobre est incontestablement une réussite. La CGT s’en félicite.

Les fonctionnaires et les salariés précaires des services publics étaient des dizaines de milliers en grève. On constate un taux global de grévistes de l’ordre de 30%, avec des pointes à plus de 50%, dans de nombreux secteurs d’activité. Écoles, crèches, cantines, hôpitaux et centres de santé, administrations et collectivités ont fermé leurs portes ou ont tourné au ralenti.

Partout, fonctionnaires et précaires ont défilé ensemble pour exiger la résorption de la précarité, l’augmentation de leur rémunération, la création d’emplois statutaires, les moyens budgétaires pour répondre aux besoins, l’amélioration des conditions de travail. Dans de nombreuses localités, les salariés en contrats aidés ont défilé pour exiger la transformation de leurs contrats en emplois pérennes.

Ce même jour, les salariés des services publics belges se sont massivement mobilisés sur les mêmes revendications. À Paris, une forte délégation de la Fédération Syndicale Européenne des Services Publics (FSESP) était présente.

La mobilisation des agents, le soutien affiché d’autres catégories professionnelles et de la population montrent que l’exigence de progrès social est importante.

Cette journée d’action est un tremplin pour les agents de la fonction publique pour gagner de meilleures conditions de vie, conquérir les moyens qui permettent d’offrir à la population des services publics de qualité.

La participation de salariés du privé, de privés d’emplois et précaires, de retraités, d’étudiants et de lycéens, qu’elle soit individuelle ou organisée, démontre la volonté du monde du travail de faire converger les luttes sociales.

C’est pour répondre à cette demande de plus en plus prégnante que la CGT a décidé d’appeler à une journée d’action interprofessionnelle le 19 octobre prochain.

Montreuil, le 10 octobre 2017

  • Solidaires :

 

Construire, unifier, amplifier !

La journée unitaire du ‎mardi 10 octobre a été une grande réussite avec plus de 400 000 manifestant-es sur l’ensemble du territoire et d’importants taux de grévistes dans les trois versants de la fonction publique. Dans de nombreuses villes répondant aux appels à la convergence public/privé, comme celui de Solidaires, des équipes du privé se sont jointes aux cortèges. Cette journée était bel et bien l’expression d’un fort mécontentement contre la politique de régression sociale du gouvernement qui se poursuit et s’amplifie après les journées de septembre et s’exprime aussi dans les sondages. C’est un socle pour poursuivre la construction de ce mouvement.

Cette journée était précédée la veille au soir par une large réunion unitaire de l’ensemble des organisations syndicales au siège de la CGT. L’Union syndicale Solidaires se réjouit que cette intersyndicale qu’elle avait sollicitée à de nombreuses reprises depuis le 5 mai se soit enfin déroulée. Elle n’a malheureusement pas permis pour le moment d’avoir, comme pour la fonction publique ou les retraité-es, d’appel unitaire à l’action.

Une nouvelle rencontre est programmée le 24 octobre pour faire le point sur l’ensemble des réformes du gouvernement : loi travail, baisse des APL, hausse de la CSG, réformes à venir de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de la retraite. Outre la CGT, la FSU et Solidaires, plusieurs organisations comme FO et la CFE-CGC se sont exprimées publiquement ou sont mandatées sur la nécessité d’organiser des actions unitaires contre les ordonnances travail avant leur ratification par le parlement qui devrait avoir lieu fin novembre.

Pour Solidaires, comme nous le portons depuis plusieurs semaines, la stratégie qui permettra de gagner, c’est de construire un mouvement massif et prolongé de grèves et de manifestations. Personne ne gagnera seul.

Les journées de septembre et du 10 octobre démontrent la disponibilité pour s’engager dans l’action de pans entiers de la population, il est désormais de la responsabilité des organisations syndicales qui veulent mener la bataille contre les ordonnances d’établir une feuille de route et de construire la convergence des luttes. A ce titre, la journée du 19 octobre proposée par la CGT sera une date utile pour agir et informer la population sur les enjeux, travailler à l’unité et l’amplifier à la base dans les services et les entreprises mais aussi interpeller les parlementaires de la majorité présidentielle et mobiliser les travailleuses et travailleurs. 

Pour mener cette lutte et la rendre victorieuse Solidaires proposera la construction dans l’unité la plus large possible d’une journée de grève public/privé dans les premières semaines de novembre avec mise en débat avec les salarié-es, dans les assemblées générales, dans les entreprises et les services publics, de sa reconduction pour déboucher sur le retrait des ordonnances et des restrictions budgétaires au plan global comme dans leur application dans les services.

Dans les jours et semaines qui viennent Solidaires sera à chaque instant disponible et à l’initiative pour construire des fronts unitaires jusqu’au retrait des ordonnances travail.

Paris, le 11 octobre 2017

  • CFDT

Défendre les fonctions publiques et leurs agents

Publié le 10/10/2017 à 18H05

Ce mardi 10 octobre, la CFDT manifestait de façon unitaire pour dénoncer le manque de considération des agents de la fonction publique et exiger une juste reconnaissance de leur travail.

Laurent Manif 10oct 2

Nous ne devons pas oublier que les fonctionnaires, ce sont des femmes et des hommes qui travaillent tous les jours pour l’intérêt collectif et le bien commun. C’est une aide-soignante qui s’occupe de personnes hospitalisées, c’est un agent de conseil départemental qui coordonne l’aide sociale à l’enfance, c’est une policière qui travaille pour la sécurité de tous, c’est un agent qui s’occupe de la propreté des rues… Que ce soit dans la fonction publique hospitalière, d’Etat ou territoriale, ils sont des milliers de personnes à travailler au service de la société. Trop peu visible, leur travail est pourtant indispensable au bon fonctionnement de nos institutions, à la vie quotidienne des citoyens comme des entreprises. Les agents des fonctions publiques attendent respect et considération de leur travail.

Le service public, quand il est abordé dans le débat public, c’est essentiellement sous le prisme budgétaire, comme la cible d’économie financière. Ce discours est intenable. Les agents et le travail qu’ils effectuent ne sont pas une charge mais une richesse pour la société. Il faut sortir de cette logique mortifère. Cette situation n’est plus acceptable car le moral et la santé des agents en pâtissent. Et quand le bien-être des travailleurs diminue, c’est également la qualité du service rendu qui se dégrade.

Le service public n’est pas immuable ou statique. Dans un monde qui bouge, lorsque les besoins de la population évoluent, il est nécessaire de s’interroger sur les services publics de demain, sur le sens que nous voulons leur donner. Mais pour cela, il faut que tous les acteurs en débattent ensemble : responsables politiques,  usagers du service public et bien entendu les agents. Si ces derniers étaient réellement écoutés, ils seraient les premiers à proposer des solutions constructives et durables. C’est pour cela que la CFDT demande une réflexion globale sur les missions de service public pour ensuite aborder la question des moyens nécessaires à leur accomplissement. Nous devons répondre au « pourquoi » avant d’aborder le « comment ».

Le manque de dialogue social dans les hôpitaux, les administrations et les collectivités locales est criant. L’employeur public doit prendre ses responsabilités, créer des lieux d’expression sur le travail et son organisation. Les fonctionnaires ont besoin de signes de confiance.

Aujourd’hui, l’expression politique occulte largement le travail des agents. S’ils reconnaissent la légitimité démocratique des décisions politiques, ils subissent cependant un mouvement de balancier qui leur demande de faire et défaire régulièrement.  Prenons l’exemple des rythmes scolaires. En 2014, toutes les écoles primaires publiques sont passées à la semaine de quatre jours et demi. La mise en place d’une telle réforme a nécessité un gros travail de préparation pour les équipes éducatives, les services municipaux et étatiques, en collaboration avec les centres de loisirs, les associations jeunesses et sport… En 2017, le nouveau Président de la République fait marche arrière sans beaucoup de considération pour ces années de préparation, sans réelle évaluation ni concertation.  L’exemple se retrouve dans de nombreux domaines. Cette gestion politique du travail provoque découragement et baisse de motivation chez les agents qui s’investissent pour changer les choses.

Face à cette fatigue, ce manque d’écoute et ces tensions grandissantes, que répond le gouvernement ? Il répond rétablissement du jour de carence sans analyser les causes de l’absence d’agents. Il répond gel du point d’indice et suppression d’emploi. Il freine même à appliquer ce qui avait été négocié avec les partenaires sociaux comme le protocole parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) qui permet de mieux reconnaître l’engagement des fonctionnaires civils et des militaires en revalorisant leurs grilles indiciaires et en améliorant leurs perspectives de carrière.

Emmanuel Macron candidat à la présidence de la République avait promis une augmentation du pouvoir d’achat des agents publics. Avec la hausse de la CSG, cela se traduira au mieux par une compensation.

Ca suffit !

La CFDT appelle le gouvernement à tenir ses engagements en matière de pouvoir d’achat et de perspective de carrières. Nous exigeons de réelles négociations salariales qui aboutissent à une reconnaissance méritée du travail des agents, titulaires comme contractuels. Nous appelons à une revalorisation des carrières et  à ce que l’employeur public, au même titre que l’employeur privé, participe à la prise en charge de la complémentaire santé et prévoyance des agents.

La CFDT s’engage pour que la parole des fonctionnaires soit entendue et leur investissement  respecté. Nous étions vendredi 6 octobre à l’Elysée pour remettre au Président de la République les cartes pétition de plus de 10 000 agents de la fonction publique.

Nos responsables politiques doivent enfin comprendre qu’il n’y aura pas d’action publique efficace sans reconnaissance de ceux qui l’incarnent au quotidien.

  • Communiqué FSU – Les lilas le 12 octobre 2017

    Les fonctionnaires se sont exprimés le 10 octobre : réponse attendue du gouvernement le 16 !

    Le projet de budget de 2018 est guidé par l’objectif de la baisse du déficit public en dessous du seuil des 3%. Pour cela, le gouvernement prévoit une baisse de 15 milliards des dépenses publiques ainsi qu’une baisse des prélèvements au bénéfice des plus riches et des entreprises.

    Auditionnée par la Commission des lois de l’Assemblée nationale sur le budget de la Fonction publique pour 2018, la FSU a alerté sur les conséquences désastreuses d’un tel budget qui impactera négativement de fait celui de la sécurité sociale (5 milliards), des collectivités territoriales (3 milliards) et de l’État (7 milliards). Cet affaiblissement des politiques publiques redistributives, avec notamment la mise à mal des services publics, se traduira par un accroissement des inégalités.

    Cette baisse des dépenses publiques se traduit déjà par des mesures telles que le gel de la valeur du point d’indice pour les plus de 5 millions d’agent.e.s de la Fonction publique, le rétablissement de la journée de carence auxquels s’ajoute l’annonce de la suppression de 120 000 emplois publics sur 5 ans dont 70 000 dans le versant territorial.

    Contrairement à l’engagement d’Emmanuel Macron dans le cadre de sa campagne présidentielle : «J’augmenterai votre pouvoir d’achat, comme celui des salariés des entreprises : vous paierez moins de cotisations et votre salaire net sera augmenté d’autant», au-delà de la contestable décision de transférer les cotisations sociales sur l’impôt via l’augmentation de la Csg, à ce jour, le scénario du gouvernement se traduit par une compensation partielle qui se traduira donc, compte tenu de l’inflation, d’une nouvelle perte de pouvoir d’achat pour les agent.e.s !

    Alors que l’on voit revenir les vieilles recettes économiques et fiscales qui ont fait la preuve de leur inefficacité, où sont les idées neuves et le modernisme promis par ce gouvernement ? Qui peut croire qu’il suffira de bloquer l’évolution du pouvoir d’achat des fonctionnaires, de les pénaliser en cas d’absence pour maladie, de supprimer des emplois publics et des services, de geler les pensions des retraité.e.s, de réduire les budgets de la santé… pour permettre le redressement du pays ? Le débat sur la création d’un impôt sur la fortune immobilière (IFI) remplaçant le dispositif actuel d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) au 1er janvier 2018 cache mal les choix en faveur des plus riches. Incompréhensible et inadmissible alors que la relance peine et que la crise économique a de si lourdes conséquences sociales en particulier pour les plus en difficulté.

    Pour permettre une croissance durable, le développement d’emplois de qualité dans le privé comme dans le public, répondre aux évolutions de notre société, aux profondes mutations du monde du travail, une autre réforme fiscale plus juste et plus solidaire est incontournable. Il en va de l’avenir des services publics, du rôle et des missions qu’ils ont à jouer pour l’intérêt général et pour une meilleure cohésion sociale. Et les agent.e.s qui les font vivre doivent être reconnus et revalorisés.

    A la veille du rendez-vous salarial de la Fonction publique, et après la forte journée de mobilisations et de grève du 10 octobre dans laquelle se sont exprimés le mécontentement et les attentes des agent.e.s, la FSU appelle le gouvernement à y répondre !

    Philippe Castel / Eliane Lancette – chargé-e-s des relations presse de la FSU

    06 72 53 91 13 / 01 41 63 27 40

  • Réunion intersyndicale: ce que disent la CGT, FO et la CFDT

A la veille d’une grande journée de mobilisation, une réunion intersyndicale est prévue ce lundi soir.

Philippe Martinez (CGT), Jean-Claude Mailly (FO) et Laurent Berger (CFDT)

Philippe Martinez (CGT), Jean-Claude Mailly (FO) et Laurent Berger (CFDT)

AFP / montage Challenges

Jour J pour la grande réunion intersyndicale. Pour cette réunion de lundi soir participeront la CGT, la CFDT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, Solidaires, l’Unsa, la FSU, ainsi que des organisations de jeunesse. Voici ce qu’en disent les syndicats.

La CGT

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a souligné que l’objectif de la confédération, c’était l’organisation d’une « grande journée unitaire » pour fédérer les « mécontentements », quelques heures avant une réunion intersyndicale prévue au siège de la CGT. « Nous réfléchissons à une journée d’action (…) pour faire converger tous les mécontentements », a dit M. Martinez sur franceinfo, en citant les retraités, les fonctionnaires, les salariés du privé, les cheminots… « L’objectif pour la CGT, c’est d’organiser une grande journée unitaire », a-t-il déclaré.

« Quand il y a un tel climat social, il y a besoin de fédérer ces mécontentements » et de proposer « des alternatives », a poursuivi M. Martinez, pour qui la page des ordonnances réformant le code du travail n’est pas tournée.

Interrogé sur le revirement de FO, qui n’avait pas appelé à participer aux deux journées d’action des 12 et 21 septembre, le secrétaire général de la CGT l’a jugé « positif pour les salariés qui demandent l’unité syndicale ». « On est plus efficace quand on est uni que quand on est divisé », a-t-il dit.

Il y a « d’autres réformes sur la table », a rappelé M. Martinez. A ce sujet, le secrétaire général de la CGT a souligné que la centrale, porteuse de propositions sur la formation professionnelle, l’assurance chômage ou l’apprentissage, participerait aux discussions « à condition » d’être un « interlocuteur traité comme les autres » syndicats. « On ne veut pas avoir des têtes d’alibi », a-t-il dit, en référence aux rencontres tenues à l’Elysée en août avec la CFDT et FO, au moment de la concertation sur les ordonnances.

FO

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a assuré sur RMC/BFM-TV être « prêt à défiler avec tout le monde » dans le cadre de la réforme du Code du travail et des ordonnances qui l’encadrent, « à condition qu’on soit d’accord ». « Je suis prêt à défiler avec tout le monde, ça ce n’est pas un problème, à condition qu’on soit d’accord sur les objectifs », a déclaré M. Mailly, interrogé sur la possibilité qu’il défile dans la rue aux côtés de la CGT.

« J’ai un mandat pour une journée de mobilisation avant la ratification (des ordonnances). Il y a certains points qu’on n’accepte pas dans les ordonnances, même si le parlement de FO a validé tout ce que nous avons fait cet été, mais je n’ai pas un mandat pour le retrait global des ordonnances », a-t-il cependant ajouté, à quelques heures de cette réunion.

« On verra la discussion ce soir (…). Je ne réponds pas aux convocations », a-t-il dit, questionné sur le « 19 ou le 20 octobre », dates déjà avancées par la CGT, en concédant cependant qu’une journée unitaire serait « pas mal ».

« A la fois le 12 et le 21 septembre, le bureau confédéral (de FO, NDLR) estimait qu’il n’était pas souhaitable de manifester. Les réunions internes on validé ce qu’on a fait tout l’été. En même temps il y a des points qu’on conteste », a répété M. Mailly en évoquant les « instances représentatives du personnel » et « les problèmes aux prud’hommes ».

La CFDT

La CFDT participera lundi soir à la réunion intersyndicale prévue au siège de la CGT pour tenter de « peser ensemble » sur les prochaines réformes, mais refuse de faire un « baroud d’honneur » contre les ordonnances, a déclaré son secrétaire général, Laurent Berger, lundi sur RTL.

« Ce soir nous allons à la réunion, c’est évident », a dit M. Berger, pour qui « si nous voulons peser ensemble sur la réforme de l’assurance chômage, sur la réforme de la formation professionnelle, (…) nous avons intérêt à parler d’une seule voix » En revanche, concernant les ordonnances, « ça se joue dans l’écriture des décrets aujourd’hui, ça ne se joue pas principalement dans la rue », a estimé M. Berger, pour qui sur ce sujet, « aujourd’hui c’est dans les entreprises que nous pouvons nous mobiliser ».

Interrogé pour savoir si sa centrale était prête à manifester pour faire un baroud d’honneur contre les ordonnances réformant le Code du travail, il a jugé que « le baroud d’honneur, c’est dramatique pour le syndicalisme ».

« Le gouvernement attend peut-être un peu ça: un syndicalisme qui se marginalise en faisant croire qu’il est simplement dans un rôle de contestation. Je préfère être dans un rôle de construction », a-t-il expliqué. « Il peut y avoir une attente de ranger le syndicalisme du côté du vieux monde, comme disent certains, et je n’ai pas envie de lui donner cette opportunité ».

(Avec AFP)

 

 

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