Expressions Solidaires N°100 : journal de lutte

« Expressions Solidaires« , journal de l’Union syndicale Solidaires, a été rénové dans sa maquette. Il invite les lecteurs/trices à donner leur avis.

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Expressions Solidaires n°100 (mai 2021)

Journal de lutte à lire, à partager et à coller !

Il aura fallu plusieurs semaines, plusieurs rencontres, coup de fils et mails à des camarades de divers Solidaires Locaux et de diverses structures de l’Union, plusieurs rencontres et visio avec l’Atelier du bonjour, mais voici enfin la nouvelle version d’ « Expressions Solidaires ».
Nous sommes preneuses et preneurs de vos retours pour encore l’améliorer, ainsi n’hésitez pas à nous les faire remonter à communication@solidaires.org .
Et n’hésitez pas si vous faites des collages du journal, si vous l’emmenez en manif, si vous le faites vivre, à nous envoyer vos photos sur communication@solidaires.org

Bonne lecture.

SOMMAIRE

page 1, la couverture
page 2, l’ours
page 3, lutte en cours : Occupons, occupons, OCCUPONS, partout occupons !
page 4, jeu : Allez-vous gagner la prime exceptionnelle de Pôle Emploi ?
Page 5, 6 7, le dossier : Transformation de l’Assurance Chômage « ou comment le gouvernement fait payer aux chômeur et chômeuses la réduction de la dette de l’Unédic ! »
page 8 et 9, l’affiche centrale : Contre l’extrême droite, renforçons les luttes sociales !
page 10, les Solidaires en action : la maraude des frontière avec Solidaires 05
page 11, trois questions à : VISA
page 12, la galaxie Solidaires, l’actualité d’une structure nationale de l’Union : Solidaires Etudiant-e-s en lutte
page 13, l’avenir au présent
page 14, brèves de combat !
page 15, retour sur …
page 16, la Déclaration

LA DECLARATION

LE TEMPS DES LUTTES

La crise pandémique n’aura fait qu’accentuer les caractéristiques du monde d’avant le premier confinement. Malgré le « quoi qu’il en coûte » de Macron, le capitalisme dont il est le premier serviteur n’a aucun état d’âme et profite du moindre espace pour accaparer, exploiter et générer des profits immédiatement captés par celles et ceux qui ont déjà tout. 62 milliards en plus pour Bernard Arnault en 2020, 21 pour Françoise Bettencourt… Le capitalisme et son cortège d’injustices ne se sont jamais aussi bien portés. Pendant ce temps-là, le service public de santé est dans un état toujours plus lamentable. Les plans sociaux pleuvent alors que les chômeur·euses sont de moins en moins indemnisé·es. La précarité galope et empêche de vivre dignement, les pauvres -soit le sixième de la population française en 2020- tentent juste de survivre et ce sont une fois de plus les femmes et les migrant·es qui sont en première ligne. Tout cela dans un environnement et le climat toujours plus dégradés et la contestation sociale toujours plus surveillée et réprimée.

Malgré ce tableau désespérant dont espère profiter dans un an notre pire ennemi, l’extrême droite, il existe une alternative. Elle est collective, elle est solidaire. Elle consiste à se rassembler, débattre et concevoir ensemble les revendications et les moyens de les défendre et les imposer. Il s’agit de créer le rapport de force dans les lieux de travail et dans la rue pour enfin gagner. Au cours des prochains mois, de nombreuses luttes sont et seront engagées : pour nos droits sociaux et démocratiques, contre la réforme de l’assurance chômage, contre la précarité, contre les licenciements, pour une reconversion écologique… Ces mouvements existent mais ne sont pas encore suffisamment massifs alors que tout est connecté, emploi, chômage, protection sociale, environnement, services publics, démocratie. C’est ce qu’exprime notamment le plan de sortie de crise élaboré par le collectif Plus Jamais Ca. À nous maintenant de nous en saisir et de prendre le temps de convaincre, que ces connexions fassent sens collectivement.

Ce nouveau journal au format revu doit permettre d’y contribuer. Pour qu’à la fin de l’été, l’automne soit celui de nos victoires sociales : celles du renversement de la table.