Le 25 mai, une première assemblée à laquelle le SNMH FO participait regroupait une centaine de services d’urgences en grève.
Depuis, des dizaines d’autres services ont rejoint la grève, signe que les revendications légitimes issues de cette assemblée n’ont pas étés satisfaites par la ministre. Bien au contraire, les lits d’hospitalisations continuent à être fermés, les agents des services d’urgence continuent à manquer, et les budgets pour inverser cette tendance continuent à se réduire.
La loi « ma santé 2022 » promulguée en plein été n’augure rien de bon dans ce sens.
Nous sommes comme le personnel des urgences confrontés à cette politique de réduction des budgets meurtrière. Comme eux, nous ne nous satisfaisons pas des annonces, notoirement insuffisantes, des 70 millions d’euros pour les urgences, miettes dont ils n’ont même pas vu la couleur.
C’est la raison pour laquelle nous appelons nos collègues à participer aux assemblées organisées dans les services d’urgences mais aussi dans les autres services, pour déterminer avec le personnel non médical les revendications locales et avancer pour regrouper l’ensemble des soignants.
Le SNMH FO soutient les revendications du comité national de grève : des lits d’hospitalisation, pour 0 « lit brancard », du personnel aux urgences, une revalorisation des salaires, avec 300 euros pour tous.
Pour sa part, le SNMH FO revendique l’arrêt de la réduction de l’offre de soins :
· l’arrêt des fermetures de lits, la réouverture des lits fermés, avec le personnel nécessaire à leur fonctionnement,
· le maintien de l’ouverture des services d’urgences à tout patient s’y présentant.
Le SNMH FO revendique aussi l’annulation des 660 millions euros d’économies prévues sur l’ONDAM 2019.
Pour toutes ces raisons, le SNMH FO sera le 10 septembre à l’assemblée générale des personnels des urgences en grève, avec le Collectif Inter Urgences. |