La mobilisation à TotalEnergie Grandpuits (Seine et Marne) à la fin de 2020 et au début de 2021, a fait du bruit (voir nos articles : https://wp.me/p6Uf5o-3Vu  et aussi : https://wp.me/p6Uf5o-4gh). Les travailleurs se mobilisaient pour leurs emplois menacés mais aussi contre le greenwhashing de Total affirmant qu’il reconvertissait la production dans une perspective écologique. De plus la direction de la CGT Total Grandpuits a adhéré à Plus Jamais ça, et une union « Raffineurs et écolos unis« (voir ci-dessous) s’est construite pour une véritable alternative au projet patronal (notamment la production d’hydrogène vert). Une communication a eu lieu à l’Institut d’Histoire sociale de la CGT par Nils Hammerli, sociologue, lors des Journées « syndicalisme et environnement » le 1er décembre 2023.

• Problématique : Pour éclairer les enjeux, nous publions ci-dessous avec son accord un article de Nils Hammerli (EHESS) déjà paru dans la revue en ligne Les Mondes du travail (https://lesmondesdutravail.net). L’auteur donc a suivi de près la lutte, les responsables syndicaux et les associations écologistes. On peut saluer le volontarisme politique de l’équipe CGT, bien décrit ici, ainsi que celui des associations écologistes. Il  demeure une interrogation : comment les travailleurs se sont appropriés ce projet et cette forme de lutte?
• L’article de Nils Hammerli, sociologue  :Raffineurs et écolos unis. Formation et maintien d’une coalition contestataire à la raffinerie de Grandpuits
• Extraits (introduction) :