Les organisations syndicales et associatives qui ont pris l’initiative d’une déclaration commune (lire : https://wp.me/p6Uf5o-3d7) appellent maintenant à faire signer une pétition.
[Pétition] Plus jamais ça, signons pour le jour d’après
16 associations et syndicats lancent une pétition pour un Jour d’Après écologique, féministe et social !
À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », seize organisations lancent une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !
(Si votre fournisseur d’accès est Free : un bug nous a été rapporté ce matin, au lancement de la pétition. Il est possible que le module de pétition n’apparaisse pas pour vous. Nous tentons actuellement de résoudre ce problème. En attendant, nous vous conseillons d’accéder à la pétition en faisant usage de votre internet mobile (3G/4G ou partage de connexion). Veuillez nous excuser pour ce désagrément.)
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Intégrez la pétition sur votre site
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Les premières organisations à l’initiative de cette pétition :
- Action Non-Violente COP 21,
- Alternatiba,
- Attac France,
- CCFD Terre Solidaire,
- Confédération paysanne,
- CGT,
- Convergence nationale des Services Publics,
- Fédération syndicale unitaire (FSU),
- Fondation Copernic,
- Greenpeace France,
- les Amis de la Terre France,
- Oxfam France,
- Reclaim Finance,
- Unef
- Union syndicale Solidaires,
- 350.org.
Le texte de la pétition
Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
- L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
- Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
- La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
- La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.
Il ne s’agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :
- Un plan de développement de tous les services publics
- Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.
- Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations, de répondre à la crise écologique.