Palestine-Israël: un responsable CGT en garde à vue, puis relâché

Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on Google+Share on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Vendredi 20 octobre, on apprend que le secrétaire général de l’Union départementale de la CGT du Nord a été mis en garde à vue (avec une secrétaire) en raison d’un tract appelant notamment à « la fin de l’occupation de la Palestine » comme « condition pour la paix« . Il a été soupçonné (accusé?)  « d’apologie du terrorisme« , en raison d’une phrase du tract expliquant que les forces d’occupation reçoivent « depuis samedi [7 octobre] les réponses qu’elles ont provoquées« … Nous mettons à disposition de nos lecteurs-trices le tract incriminé et le communiqué de la Confédération CGT en soutien à ses militant-es, et rappelant ses positions condamnant « fermement l’attaque du Hamas« . Vendredi soir, les deux syndicalistes ont été libérés, ce dont la CGT se félicite. Cet épisode illustre une évolution de la situation en France en matière de libertés publiques concernant des prises de position, que l’on soit en accord ou non avec celles-ci.

 

1200px-Logo-cgt-250x318Déclaration de la confédération CGT

La CGT dénonce l’arrestation de ses militant•es dans le Nord

 Le secrétaire général de l’union départementale CGT du Nord a été interpellé ce matin à 6h à son domicile et placé en garde à vue. La secrétaire administrative de l’union départementale a également été interpellée. Elle n’a pourtant aucune responsabilité politique.

Ces interpellations sont probablement liées au conflit israélo-palestinien même si à ce stade, nous ne savons pas précisément ce qui leur est reproché.

L’Union départementale CGT 59 a dénoncé et condamné les crimes commis contre toutes les victimes civiles, et affirmé son pacifisme.

La CGT dénonce fermement cette arrestation et l’emploi de moyens totalement disproportionnés – une dizaine d’agents, pour certains cagoulés – puisque les militant•es concerné•es ne représentent aucune menace.

Soutenir pacifiquement le droit des palestiniens ne peut pas être aussi grossièrement caricaturé et criminalisé. Ce n’est pas en criminalisant l’expression des voix discordantes de la vision gouvernementale que l’on fera baisser la tension.

Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui met de l’huile sur le feu en interdisant les manifestations pour la paix et en cherchant à empêcher toute expression de soutien au peuple palestinien.

La CGT, dès le dimanche 8 octobre, a fermement condamné l’attaque du Hamas, a appelé à un cessez- le-feu immédiat et à la reprise d’un processus de paix basé sur le respect des résolutions de l’ONU.

La CGT se mobilise pour la libération immédiate de ses militant•es et apporte toute sa solidarité à la CGT du Nord.

 

Montreuil, le 20 octobre 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Relations presse confédérales / 01 55 82 82 64 / presse@cgt.fr

© 2023 servicepresse.cgt.fr

 

Print Friendly

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *