18 décembre: la journée internationale des migrants

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Le 18 décembre correspond à la journée internationale de soutien aux migrants.  Meeting le mardi 18 décembre à la Bourse du travail de Paris à l’appel d’un grand nombre d’associations, de syndicats. Plus bas la position de FO.

 

Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, l’égalité des droits, c’est pour toutes et tous !

Nouveaux rassemblements annoncés et outils disponibles

Appel à mobilisation : manifestations le 14 décembre 2024, partout en France et à Paris, place de Clichy à 14h et meeting le 18 décembre 2024, à 18h30, à la Bourse du travail, 29 boulevard du Temple 75011 Paris – salle Henaff

Nous ne voulons pas d’une société raciste. Nous voulons pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… une réelle égalité des droits.

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie. La fraternité est aux côtés de la liberté et de l’égalité sur le fronton de nos édifices publics. Ces grands principes doivent se traduire par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous ; par l’accueil et la valorisation de la diversité qui fait la richesse de notre pays, de tout pays ; par le développement des solidarités pour et avec celles et ceux qui en ont besoin.

Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants internationaux… qu’ils et elles soient arrivés hier ou il y a 20 ans, toutes et tous se retrouvent la cible de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile & Immigration de l’Union européenne ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales, généralisant la maltraitance administrative. Les politiques publiques sont aujourd’hui dévoyées et utilisées comme des outils pour surveiller, arrêter, enfermer, expulser… C’est sur cette toile de fond que prospèrent au quotidien la xénophobie, la stigmatisation et les discriminations.

Les mers ramènent sur nos côtes les corps de celles et ceux que le choix politique d’une « Europe forteresse » a condamné-e-s ; des exilé-e-s venu-e-s chercher la protection à laquelle elles et ils ont droit sont renvoyé-e-s vers d’atroces destins dans des pays qui violent les droits fondamentaux autant que le droit international ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions qui devraient les protéger ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés indues pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

L’extrême droite développe le fantasme d’une population « étrangère » présentée comme trop nombreuse et « inassimilable ». Elle attise auprès de la population le rejet des « étrangers » qui — selon elle — seraient la cause de tous les maux socio-économiques endurés par la société. En écho, le gouvernement instrumentalise cette peur de l’autre et prépare une énième loi toujours plus répressive qui pourrait s’affranchir, cette fois, du cadre de l’Etat de droit. Cette surenchère, contraire à nos valeurs d’humanité et de solidarité à la base de notre pacte social, abîme profondément nos sociétés.

Il faut réagir ! Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à le faire au quotidien, en dépit des menaces qui pèsent sur nos militant-e-s syndicaux et associatifs qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e ailleurs.

Des millions de citoyennes et de citoyens pensent comme nous et sont prêts à faire retentir la puissante voix de la solidarité !

➤ Consultez la carte des mobilisations, pour ajouter une mobilisation locale contactez clotilde.julien@ldh-france.org

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Nouveaux outils disponibles

Télécharger les outils sur Partage et diffusez les :

des pancartes pour vos manifestations ;

– une banderole ;

– le tract en PDF ;

– une affiche personnalisable en PDF (si vous avez des difficultés à ajouter vos informations sur vos rassemblements sur le PDF contactez clotilde.julien@ldh-france.org afin qu’on vous prépare le document) ;

des visuels pour communiquer sur les réseaux sociaux.

Télécharger les outils

Le 14 décembre, manifestons partout en France pour défendre le respect de la protection et des droits des travailleuses et travailleurs migrants, de leurs familles et de toutes les personnes exilées !

Et le 18 décembre, Journée internationale des migrants, en meeting unitaire à Paris et dans d’autres initiatives en régions, réaffirmons plus encore l’impérieuse nécessité de l’égalité des droits pour toutes et tous, né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs !

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Amnesty International France, Attac France, Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Emmaüs France, Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Egalité, Groupe accueil et solidarité (Gas), Intercollectif de sans-papiers, Médecins du monde, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union syndicale Solidaires, Utopia 56.

Autres signataires : Accueil fraternel en Loire et Sillon (AFLS), Accueil réfugiés Bruz (ARB), Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), Action culture entreprises Rennes, AIDES Vaucluse, Amoureux au ban public, Anafé, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), Association d’accueil des demandeurs d’asile de Mulhouse, Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association France Palestine Solidarité de Clermont-Ferrand (AFPS Clermont-Ferrand), Association France Palestine Solidarité Rouen (AFPS Rouen), Association France Palestine Solidarité Saint-Brieuc (AFPS Saint-Brieuc), Association Kolone, Association Maison SESAME, Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association Primo Levi, Association pour la reconnaissance et la défense des droits des émigrés en Bocage (ARDDIB), Association de Ressource Sociale (ARES), Association de soutien aux Amoureux au ban public de Lyon (ABP Lyon), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), ATD Quart Monde, Ateliers du Bocage, CCFD-Terre Solidaire, Charente Palestine Solidarité, La Cimade Aube, La Cloche, Collectif 50 pour les droits des étrangers, Collectif antiraciste de la région Elbeuvienne (CARE), Collectif Chabatz d’entrar, Collectif Galois, Collectif des étudiant.e.s en exil et leurs amis-e-s, Collectif national pour les droits des Femmes (CNDF), Collectif réfugiés du Vaucluse, Collectif pour le respect des droits des étrangers – Solidarité Migrants – Pau Béarn, Collectif saint-lois d’aide aux migrants (CSLAM), Collectif Villejuif ville d’accueil, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM France), Comité d’amis Emmaüs Le Puy 43, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Comité de suivi du symposium sur les Sénégalais de l’extérieur (CSSSE), Coordination française pour le lobby européen des Femmes (CLEF), Coordination nationale Pas sans Nous, Dom’Asile, Elena-France, Emmaüs France, Emmaüs Europe, Emmaüs Synergie, Emmaüs 100 pour 1, Emmaüs Angoulême, Emmaüs Cholet, Emmaüs Lyon, Fédération syndicale unitaire de l’Aveyron (FSU12), Fédération syndicale unitaire 47 (FSU47), Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes solidaires de Charente (FS Charente), Fondation Armée du Salut, Fondation Copernic, Français langue d’accueil (FLA), France Amérique latine (FAL), France Amérique Latine 33, Genre et altermondialisme, Groupement Education sans Frontières (GREF), Humanity Diaspo, Ligue des droits de l’enfant (LDE) Belgique, Ligue de l’Enseignement, Madera, Maison de l’hospitalité Martigues, Maison internationale de Rennes (MIR), Mrap Vaucluse, Les Midis du MIE, Migrants Solidarité Choletaise (Misolcho), Pantin Solidaire, #Nous Toutes, PLACE Network, Le Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau éducation sans frontières (RESF), RESF 11, RESF 63, Réseau des associations pour le développement du Bassin du fleuve Sénégal (RADBFS), Réseau Féministe « Ruptures » (RFR), Réseau hospitalier Vaucluse (RH84) , Roya citoyenne, Solidaires 34, Soutien Migrants Redon, Tabitha Solidarité, Terre de Milpa, Tero Loko – Cultivons l’accueil, Tous Migrants, Transmettre un Horizon à Tous (Thot), Saint-Michel en Commun / Alternative citoyenne, SOS Famille Emmaüs Pontarlier, Uguta Toosa, Unir Universités & Réfugié-e-s, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), 100 pour un toit Quimper.

 

 

 

Journée Internationale des Migrants – FO défend une politique migratoire respectueuse des droits fondamentaux

Dans un rapport du 11 décembre 2024, la défenseure des droits pointe des « atteintes massives aux droits des étrangers » du fait de la dématérialisation des démarches, notamment pour le renouvellement de titres de séjour ou de travail, empêchant les personnes étrangères de faire valoir leurs droits et les fait basculer dans l’irrégularité, contribuant à « fabriquer » des sans-papiers. Par ailleurs, une étude de l’Insee de novembre 2024 révèle que les descendants de migrants, pourtant souvent français, s’estiment encore victimes de traitements inégalitaires et subissent des discriminations du fait de leurs origines.

A l’occasion de la journée internationale des migrants, la Confédération FO rappelle son engagement pour la défense des droits de tous les travailleurs et dénonce le recul permanent et croissant des droits des migrants en France.

La récente loi immigration du 26 janvier 2024 en est la parfaite illustration. Cette loi dangereuse et inutile précarise la situation des étrangers. Pour FO, elle constitue une atteinte à leurs droits fondamentaux et aux principes républicains d’égalité et de solidarité.

FO a largement condamné ce texte. Favorable à la régularisation de tous les travailleurs, elle s’est opposée notamment aux dispositions portant sur la régularisation des travailleurs sans titre de séjour qui donnent aux préfets un pouvoir discrétionnaire pour l’octroyer ou non. C’est une rupture de l’égalité de traitement et la consécration de l’arbitraire.

FO, avec la Confédération Syndicale Internationale, rappelle qu’il est essentiel d’assurer la protection des droits des migrants et se mobilise dans la lutte contre l’exploitation de travailleurs se trouvant en situation irrégulière et contre la traite des êtres humains et le travail forcé. Nous revendiquons également aux côtés de la CSI des voies de migration régulière, qui respectent les droits des travailleurs et la non-discrimination.

En cette journée internationale des migrants, FO revendique une politique migratoire basée sur l’accueil et le respect des droits fondamentaux. FO continue de dénoncer les amalgames et les discours stigmatisants vis-à-vis des travailleurs migrants et demande l’abrogation de la loi de janvier 2024.

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