Les associations de chômeurs, des Gilets jaunes et plusieurs syndicats ont occupé pendant plusieurs heures une agence Pôle emploi à Paris. Cette agence est chargée de la mise en oeuvre du contrôle et des sanctions des chômeurs, à l’issu du décret de décembre 2018.
Communiqué de presse : Objet: Occupation du Boulevard Ney
A l’appel de:
-AC!
-APEIS
-la CGT privés d’emplois
-CIP-IDF
-MNCP
-CGT pole emploi
-SNU pole emploi
-Sud solidaires
-gilets jaunes intermittent.es, chomeur.ses, precairesAujourd’hui, vendredi 22 février, une centaine de personnes, chomeur.es, précaires, agent.es de pôle emploi, Mathilde Panot, députée, salarié.es en CDI et CDD, intermittent.es, intérimaires, occupons l’agence pôle emploi du 78 boulevard Ney, bâtiment qui comporte un des quatre centres de contrôle de la recherche d’emploi d’Ile de France.Nous exigeons:
– l’abrogation du décret publié le 30 décembre qui intensifie les mesures de contrôle et aggrave les sanctions contre les chômeur.es jusqu’aux radiations et suppressions des allocations.
-la lettre de cadrage du gouvernement sur la renégociation de la convention de l’assurance chômage.Nous refusons :
-toute économie sur le dos des chômeur.es dans le cadre des nouvelles négociations
-la financiarisation de l’Unedic et la spéculation sur sa dette
-la mise sous tutelle de l’Unedic par l’État
-la suppression des cotisations salariales et patronalesNous demandons à être reçus par le directeur général de pôle emploi Jean Bassères.
Nous demandons aussi que la ministre du travail Muriel Penicaud, honore sa promesse de rendez-vous faite durant l’occupation de l’Unedic, mercredi 20 février au matin. Pour l’heure, nous sommes toujours sans réponse.A Toulouse, à Orléans, à Lille et Nantes, des occupations et actions sont en cours.
Nous sommes déterminé.es à poursuivre nos actions tant que l’on n’obtiendra pas satisfaction.