Nous poursuivons la publication des prises de position et appels syndicaux pour la journée du 8 mars 2024. Lire ici l’appel intersyndical : http://syndicollectif.fr/?p=23447
8 mars : tous et toutes mobilisés pour l’égalité réelle !
Malgré les effets d’annonces gouvernementales de porter la cause des femmes « grande cause du quinquennat », que ce soit dans la vie professionnelle et dans la sphère privée, les inégalités et les violences envers les femmes perdurent.
Aussi, ce vendredi 8 mars, la CFDT appelle à manifester et à faire grève !
Pour l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
- Les femmes perçoivent 1/4 de salaire de moins que les hommes, à la retraite l’écart des pensions se creuse à hauteur de 40 %,
- Elles sont 58 % à être payées au SMIC et y restent plus longtemps.
- Alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes, elles ne représentent que 39% des cadres.
- Assignées à leur rôle de mère, elles occupent 80% des emplois à temps partiel, et 95% des congés parentaux sont pris par les femmes.
- Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, pénalise exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales.
Pour la revalorisation des métiers à prédominance féminine.
Pour des services publics de qualité répondant aux besoins, notamment dans la petite enfance : il manque plus d’un million d’emplois dans les métiers du soin et du lien et plus de 200 000 places dans la petite enfance.
Pour des moyens réels alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles:
- 80 % des plaintes sont classées sans suite,
- le gouvernement français refuse d’inclure la notion de consentement et le viol dans la directive européenne contre les violences faites aux femmes,
- les discours masculinistes se renforcent dans la sphère publique, prônant un retour aux « vraies valeurs » et à un sexisme décomplexé,
- Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son rapport annuel, dénonce une aggravation du sexisme d’année en année
LE 8 MARS 2024 : mobilisons-nous, y compris par la grève, pour une société de progrès et de justice, pour l’égalité entre les femmes et les hommes !