Extrait de la NVO.fr (bimédia CGT), cet article sur la mobilisation en Belgique le 10 octobre 2017, à l’appel de la FGTB-CGSP.
En Belgique aussi, la mobilisation est d’actualité
La politique de Charles Michel est vivement contestée par les agents du service public qui, comme leurs collègues français, sont aujourd’hui mobilisés dans les trois régions du pays (Flandre, Wallonie, Bruxelles). Ce mouvement a été lancé par la CGSP, le syndicat des services publics qui revendique 250 000 membres parmi les 1,25 million de fonctionnaires en Belgique. La grève entraîne d’importantes perturbations, particulièrement dans les transports. Côté rail, les perturbations ont affecté presque toutes les lignes, particulièrement entre la ville de Liège et Bruxelles où seulement un train sur cinq circulait. À Bruxelles, une seule ligne de métro fonctionne, aucun bus ne circule et seulement une poignée de lignes de trams sont desservies. La grève devrait avoir un impact sur la distribution du courrier puisque l’appel semble bien suivi chez Bpost, l’entreprise postale belge. À Bruxelles, de nombreux enseignants de l’enseignement public francophone suivent également le mouvement. Des manifestations sont prévues, notamment dans la capitale et les grévistes ont installé des piquets de grève aux abords de nombreux sites publics et privés, notamment à l’entrée de la centrale nucléaire de Tihange, exploitée par Electrabel (groupe Engie).
Le syndicat proteste notamment contre une loi, en cours de discussion, prévoyant l’instauration d’un service minimum dans les transports en cas de grève. Il s’oppose aussi à des « attaques contre les pensions, les restrictions aux aménagements de fin de carrière, qui sont de moins en moins choisis », déplore le président de la CGSP qui dénonce une « une accumulation de mesures » affectant la qualité du service public, devenu selon lui « une variable d’ajustement budgétaire ».