La CGT a décidé de publier régulièrement un « rapport de situation comparée » pour mesurer les progrès dans la syndicalisation des femmes à la CGT et leur place dans les instances dirigeantes. Le dernier rapport a été rendu public lors d’une journée d’étude organisée par le Collectif Femmes-mixité, le jeudi 7 février 2019. Ci-dessous des extraits et le lien pour le document complet.
Rapport de situation comparée entre les femmes et les hommes de la CGT
Collectif femmes-mixité – février 2019
Données recueillies et analysées par Aïda Benkirane, Camille Hecquet, Valérie Lamoot et Rachel Silvera
- Télécharger le document complet :CEC 19 02 19 hommes_femmes
- Extraits :
La part des femmes syndiquées :
« L’évolution de la part des femmes syndiquées continue sa progression, puisqu’elle était de 35% en 2009 et dépasse 38% en 2018. Et surtout, la part des femmes dans les nouvelles adhésions a augmenté de près de 4 points elle est à 49%, soit pratiquement une adhésion sur deux… Même si cette donnée est positive, la syndicalisation des femmes à la CGT est toujours inférieure de plus de 10 points à leur présence sur le marché du travail (48,2% de femmes en emploi1) et à la parité…«
[…]
Les femmes secrétaires générales d’organisations
« Le nombre de femmes secrétaires générales de fédérations a légèrement augmenté (18,2%) : elles étaient 5 en 2017 et 6 en 20182. En revanche, la part des femmes secrétaires générales des unions départementales a légèrement diminué et leur part à la tête des comités régionaux3 est stable. On compte 25 femmes secrétaires générales d’UD et 6 de CR en 2018.«
[…]
Les femmes dans les principales instances dirigeantes depuis 1989 (en %)
« Depuis 1989 (43ème congrès), on note une progression générale de la part des femmes dans l’ensemble des instances dirigeantes : rappelons tout d’abord que depuis 1999 et surtout 2003, la parité a été adoptée et maintenue pour la commission exécutive confédérale et le bureau confédéral. La part des femmes mandatées aux congrès a progressé depuis 1989 (de 24,8% à 41,2% en 2016) mais un léger recul a eu lieu au congrès de 2016 (alors que l’on était à 44,5% en 2013) et la parité n’est toujours pas atteinte. Enfin, point positif, la part des femmes au CCN, qui était très faible (7,9% en 1989) est en progrès régulier à 24,8% en 2018, ce qui reste bien en deçà de la part des femmes syndiquées à la CGT et bien sûr de la parité.«