La CGT communique sur la libération d’un militant CGT qui participait à la flottille de solidarité contre le blocus de Gaza. Il avait été arrêté par les forces spéciales israéliennes qui ont intercepté le bateau Freedom.
Notre camarade Pascal Mauriéras enfin libre
mercredi 8 août 2018
Ce matin à l’aéroport de Roissy se sont retrouvé-e-s des nombreux militant-e-s de la CGT et de l’AFPS pour chaleureusement accueillir Pascal Maurieras, marin CGT et John Turnbull capitaine canadien du navire Freedom, partie intégrante de la « flottille de la liberté contre le blocus imposé depuis plus de dix ans à toute la population palestinienne de Gaza ».
Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 août 2018 en pleine eau internationale le bateau a été violemment attaqué par des pirates (car au sens des Conventions des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, il s’agit sans aucune contestation d’un acte de piraterie) qui n’était autres que des forces spéciales israéliennes envoyées par leur gouvernement.
Dès que la CGT a été informée de cette prise d’otage, comme elle l’avait fait lors de l’arraisonnement la semaine précédente du bateau « Al-Awda », la CGT a exigée auprès des autorités françaises que la France demande la libération de toutes les victimes en citant particulièrement notre camarade.
Après des tractations et des lenteurs « politiques » notre camarade accompagné du capitaine du navire est enfin arrivé en France.
Un accueil fraternel et chaleureux les attendait à leur descente d’avion malgré des tracasseries de dernière minute faites par la PAF manifestement conseillé par un émissaire israélien.
La CGT réaffirme :
Que le gouvernement français doit faire cesser au plus vite, au besoin en mobilisant les instances internationales compétentes, ces actes de pirateries répétitifs en prenant toutes les mesures protectrices nécessaires pour assurer la sécurité des missions humanitaires et pacifiques. Pour rappel Madame Sarah KATZ, ressortissante française a déjà été victime d’un acte de piraterie, à bord du navire « Al-Awda », le 29 juillet, acte revendiqué par le gouvernement Israélien et son armée ;
Que le ministre des Affaires étrangères et de l’Europe ainsi que le gouvernement s’engagent à saisir les organisations internationales afin que le gouvernement Israélien soit condamné lourdement et qu’il cesse ses actions intempestives et illégales en mer comme en Palestine ;
Que la France et les organisations internationales exercent des vraies actions pour faire respecter les droits de palestiniens, victime depuis à minima 1948.
Montreuil, le 8 août 2018.