Syndicalisme : débattons, c’est urgent !

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Une nouvelle contribution collective au débat contemporain sur le syndicalisme vient de paraitre. Elle invite au débat, alors allons-y !

21ème siècle et syndicalisme : cinq défis à relever
Unissons-nous !
Ouvrage collectif coordonné par Jean-Claude Branchereau et Patrick Brody, avec la participation de Michel Angot, Gérard Billon, Alain Bonnet, Antoine Cathelineau, Gilles Desseigne, Elisabeth Labaye, Hervé le Fiblec, Thomas Petit, Jean-Marie Roux. Mais aussi : Joel Le Coq, Pierre Héritier, Gérard Aschieri, Christophe Delecourt, Jean Dunois.
Editions Syllepse, Paris, 2014, 10 euros.couv

Commençons par saluer les œillets rouges de la couverture, qui nous rappellent (clin d’œil) les tulipes rouges d’un autre petit livre (Nouveau siècle, nouveau syndicalisme, Syllepse, 2013) dont la publication a servi d’impulsion au blog Syndicollectif, lancé simultanément. L’œillet rouge, rappelons-le, symbolise la fête des travailleurs. Lesquels, aujourd’hui, ne sont pas à la fête. C’est le moins qu’on puisse dire et ce livre en porte la trace inquiète, plus encore que celui de 2013.
Autre différence, c’est un livre écrit par des syndicalistes exclusivement. Il devrait toucher plus large. Ils et elles viennent de la CGT, de la CFDT, de l’UNSA, de la FSU, de la CFTC, ce qui est déjà une réussite. Mais on peut regretter l’absence de Solidaires et de FO.
C’est aussi un livre qui met les pieds dans les plats, qui à maintes reprises ne mâche pas ses mots. Jusqu’à provoquer peut-être des interrogations, voire des réactions un peu vives, sur certains passages, parce qu’il lève des tabous, met le doigt où cela fait mal. Eh bien débattons ! C’est peut-être le meilleur service qu’il faut rendre à ce travail : provoquer l’échange, fraternel et exigeant à la fois, comme un des chapitres l’encourage lorsqu’il traite de la démocratie.
Le livre se divise en deux parties égales : la première est une écriture collective, explicitant les « cinq défis » à relever. La deuxième est une succession de contributions personnelles.

Premier défi : le défi du « revendicatif ». Jean-Marie Pernot, chercheur à l’IRES, l’avait déjà noté : « La façon de produire des revendications est au fondement de la capacité de représentation des syndicats » (Syndicats : lendemains de crise, Jean-Marie Pernot, éditions Gallimard, coll. folio actuel, 2005). Les « lendemains de crise » d’alors étaient ceux de l’échec de 2003 sur les retraites et il était noté déjà l’extraordinaire difficulté du syndicalisme à produire de la revendication collective. Plus de dix ans ont passé. Les auteurs insistent sur les restructurations dans le salariat, le poids du tertiaire, de la féminisation, de la sous-traitance adossée aux grands groupes mondialisés, etc. Dans ce contexte modifié, bien plus dégradé encore qu’en 2005, comment rediscuter de revendications « offensives » ou « défensives », comment passer de la formulation revendicative à l’action, à la proposition, la négociation, le compromis éventuel ? Les auteurs proposent une ligne de partage entre la nécessité du compromis (contre le « tout ou rien »), résultant d’un rapport de force constaté, et l’anticipation permanente du compromis encore appelé « adaptation ». Il définit une orientation : « La bonne négociation, c’est d’abord un rapport de force qui a été construit avant d’être un ‘dossier’ ». Le syndicalisme de dossier « éloigne » du terrain, le syndicalisme revendicatif doit s’y enraciner, même si une part institutionnelle doit être assumée. On aurait pu souhaiter préciser ce débat par des questions plus concrètes, comme par exemple l’absence de revendications salariales publiquement débattues aujourd’hui (hormis le SMIC), alors qu’on peut penser que c’est le b-a ba du syndicalisme. En revanche, le texte s’attarde sur le défi du « travail », c’est-à-dire « ce dont on parle au quotidien entre salarié-es, avec les mots de tous les jours ». Mais justement, produire du revendicatif à partir du travail, c’est un gros enjeu. Une révolution, pour le syndicalisme, et donc un vrai paradoxe (qui peut même produire du scepticisme chez certains).
La question unitaire- Le texte vise loin dans ce domaine, rien de moins que « l’unification du syndicalisme ». Une autre expression parle de la « volonté à terme d’unifier des organisations ». Soulignons : « des » organisations, ce qui semble plus restrictif, mais sans autre précision. Les auteurs n’hésitent pas à décrire les « freins » internes au syndicalisme à concevoir ne serait-ce qu’une démarche unitaire en continu, et même à dénoncer les faux discours préconisant l’unité, certes, mais « sur des bases claires », pour mieux justifier de ne rien tenter, discours souvent entendu dans la CGT et dans FO, mais aussi dans la CFDT pour des raisons opposées. La CFDT, c’est assez nouveau, assume maintenant l’existence d’un « syndicalisme réformiste » (avec l’UNSA), comme son secrétaire général Laurent Berger  l’a dit dans la presse avant son dernier congrès. Le résultat est que Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, semble aussi reprendre ce constat. Ce n’était pas jusqu’ici l’orientation de la CGT, qui refusait le constat de « deux pôles » dans le syndicalisme (dont un pôle radical). Interviewé par l’Humanité Dimanche en septembre 2014, il explique : « Les salariés sont face à deux conceptions du syndicalisme. L’une fondée sur l’accompagnement social de décisions gouvernementales sous injonction patronale, et l’autre fondée sur la contestation de cette politique ». Dérapage de langage, ou théorisation nouvelle ?
Le problème est certes redoutable. Il n’échappe à personne que depuis la fin du conflit de 2010 sur les retraites et surtout depuis l’arrivée de François Hollande, la division syndicale est à son paroxysme : un pôle CFDT (souvent avec UNSA et/ou CFTC) qui approuve les dérives anti-sociales du gouvernement, et un pôle qui les conteste, mais incapable de s’unifier lui-même sur cette contestation. CGT, FO, FSU, Solidaires étaient d’accord pour refuser la réforme des retraites de 2013, refuser l’accord ANI de janvier 2013, refuser de siéger à la fausse conférence sociale de juillet 2014, refuser l’austérité des budgets 2015 (loi de finance et sécurité sociale), mais n’ont quasiment jamais agi en commun pour le dire. CGT et FO, chacune pour des raisons différentes, préfèrent plutôt agir seules (ce qui se traduit par des échecs répétés et dramatiques, notamment côté CGT). Comment résoudre ce problème ?
Les auteurs contestent eux aussi « le classement artificiel en deux camps ». Mais comment avancer vers des rapprochements même « modestes » au départ, comme cela est proposé ? Les auteurs citent la proposition faite par Joel Le Coq, ancien dirigeant de la Fédération transport CFDT, d’un « Conseil national permanent du syndicalisme », créant une « dynamique se déclinant sur les territoires et les branches ». Il serait cependant nécessaire de préciser davantage comment avancer dans cette voie, par exemple en prenant des exemples précis, localement ou professionnellement, où des pas en avant de ce type seraient expérimentés. Les auteurs demandent de mettre en sourdine les vieilles « querelles historiques », sans doute celles issues de la guerre froide. Certes ! Cette remarque est sans doute valable pour les relations FO et CGT. Mais est-ce aujourd’hui le problème principal qui bloque les cassures intersyndicales confédérales ? Peu probable. Il y a bien, au fond, un problème de choix stratégique actuel. Ce qui ne signifie pas du tout que ces choix stratégiques différents doivent être brandis, par exemple devant les syndicats de base de la CFDT mis en accusation, alors que ceux-ci manifestent assez souvent une pratique décalée, pour le moins, par rapport à celle de la direction confédérale (exemples : les syndicats CFDT de Sanofi, Mory Ducros, La Redoute).
Il y a donc nécessité d’une politique d’ouverture permanente et intelligente pour avancer vers un débat intersyndical public au sein d’un Conseil national du syndicalisme. Mais celle-ci serait d’autant plus efficace s’il existait un rapport de force pour la défendre, et donc un début de rapprochement plus structuré entre des organisations qui, régulièrement, manifestent des positions convergentes (exemple : CGT, FSU, Solidaires). Mais personne ne le propose (qui sait encore que CGT et FSU ont entamé un processus de rapprochement ?) et les auteurs du livre n’en parlent pas clairement. A moins que cela soit la signification de l’expression : « …unifier des organisations » ? Les auteurs exhortent les syndicalistes à ne pas se satisfaire de la situation démoralisante et démobilisatrice qui prévaut aujourd’hui. Ils avancent aussi des propositions sur la nécessité de soutenir le mouvement associatif, de créer des collectifs partiels ou ponctuels (exemple : le Comité de liaison intersyndical du commerce de Paris, ou CLIC-P), de comprendre que le syndicalisme n’est pas la totalité du mouvement social, et même de prendre parfois l’initiative de « comités de grève », si la situation s’y prête.
Troisième défi : la démocratie. « La démocratie– écrivent les auteurs- ce n’est pas seulement le choix entre plusieurs offres, c’est aussi un pouvoir d’agir ensemble ». Le livre explore bien comment la profession de foi démocratique de tout le syndicalisme peut être en réalité peu perçue par un salariat, et notamment des jeunes, qui le ressentent trop comme une machine institutionnelle extérieure à leur vie et leurs urgences. Le livre plaide donc pour une démocratie réellement « participative », contre les pratiques unanimistes. La démocratie est une « culture », il faut que les « citoyens syndicaux » se sentent vraiment à l’aise, pour éviter le syndicat passoire, où l’on vient le temps d’un problème à résoudre, et que l’on quitte parce qu’on ne parvient pas à s’y sentir bien, écouté, reconnu. Le livre met courageusement le doigt sur ceux qu’on appelle les « indéboulonnables », qui occupent des fonctions dirigeantes parfois depuis très longtemps, et qui ne donnent pas envie. Les auteurs n’hésitent pas non plus à remettre au goût du jour les deux espaces du débat et de la décision : dans le syndicat et avec tous les salarié-es, « qui se prononcent en dernier lieu », les deux espaces étant dans un rapport dialectique. S’il y a plusieurs positions, il s’agit de chercher des « synthèses », ou encore de fabriquer « l’idée du commun ou de la décision co-élaborée ».
Mais deux aspects mériteraient de plus amples précisions. Il conviendrait d’analyser plus en finesse pourquoi dans certaines traditions syndicales, le débat pluraliste est difficile à cause d’un refus spontané des salarié-es d’assumer des choix entre plusieurs positions. Choisir est parfois angoissant. Pluralisme et besoin d’unité, de faire front commun, ne se marient pas toujours facilement, lorsqu’on est victime de domination et qu’il s’agit d’y résister. C’est peut-être une attitude aujourd’hui en voie de dépassement (voire même de transgression dans un foisonnement contemporain des idées), car elle peut résulter d’un manque d’assurance dû à une insuffisance scolaire, autrefois plus évidente. Deuxième question, inverse de la précédente. La démocratie est certes un art de l’animation collective, et la recherche de synthèse, pour que chacun-e puisse trouver sa place. Mais avoir le droit de tout dire individuellement n’épuise pas la question démocratique. Celle-ci implique aussi la reconnaissance du fédéralisme, c’est-à-dire des collectifs militants, qu’ils prennent la forme de syndicats, d’unions de syndicats, d’unions territoriales, de fédérations, qui doivent avoir de grandes libertés de positions et d’action. Il y a des congrès syndicaux qui sont théoriquement des congrès de syndicats de base, mais qui n’organisent pas clairement la circulation libre de positions d’instances collectives. Les congrès confédéraux ne font pas circuler explicitement la (ou les) position débattue dans les structures fédérales ou interpro locales. Pourtant, cela permettrait de structurer les débats, les éclairer, d’aider les délégué-es à se repérer, surtout lorsqu’ils-elles en sont à leur premier congrès. Cette pratique a été autrefois davantage celle de la CFDT, plus que la CGT, même si les temps ont changé.
Quatrième défi, le rapport au « politique » et l’indépendance– Ce chapitre comporte un aspect historique qui pose problème. Et une partie d’actualité intéressante. La partie historique revient bien sûr sur le syndicalisme fondateur de la Charte d’Amiens de 1906. Certaines affirmations nous paraissent un peu rapides, voire inexactes. Le texte dit que « les syndicalistes [ceux de 1906] n’imaginaient pas une seconde que la puissante transformation sociale à laquelle ils aspiraient puisse se réaliser par le biais d’une action politique telle que toute récente SFIO, créée l’année précédente, pouvait l’envisager ». Ils étaient dans le syndicalisme « d’action directe », qui seul comptait. C’est aller un peu vite en besogne. Certes, le syndicalisme dit « révolutionnaire » était majoritaire à Amiens, il animait la CGT. Mais les rapports au politique sont plus complexes dès la fin du 19ème siècle (voire avant dans la Première internationale qui associait syndicalisme et politique, mais aussi dans le syndicalisme des mineurs ou des cheminots, qui agissait pour des « lois »), et parmi les offres syndicales, il y a celle défendue par les guesdistes (dans le textile), en phase avec la conception dominante dans la Deuxième internationale : le parti dirige ! Cette conception dominante, notamment en Allemagne, a bien entendu été continuée et exacerbée dans le bolchévisme et la fameuse théorie de « la courroie de transmission » (pour une approche plus complète : Syndicalisme et politique, René Mouriaux, Editions ouvrières, 1985). Mais il serait erroné de sous-entendre que seule la culture communiste en est responsable, comme le texte le fait. C’était au tournant du siècle la culture dominante, sauf en effet en France (pas seulement), mais elle y était bien présente et le débat d’Amiens en témoigne. Jaurès tentera une synthèse, sans avoir le moyen ou le temps d’aller au bout (voir notre propre travail sur ce plan dans Nouveau siècle, nouveau syndicalisme).
Le texte a pourtant totalement raison de décrire ensuite, comme un résultat du mythe d’Amiens mal digéré et en définitive peu appliqué (puisque les crises et scissions syndicales, au moins jusqu’en 1948, sont des produits directs de divergences politiques internationales), une « mauvaise conscience vis-à-vis du politique ». Au début des années 1990, dans la CGT, ceux qui ont été surnommés de l’affreux nom de « modernistes », ont très justement expliqué dans un livre collectif qui fit du bruit avant le congrès de 1995, que c’est parce que le syndicalisme n’avait pas assez fait de politique par ses propres moyens, qu’il avait fini par tomber sous la coupe des partis et qu’il avait perdu son indépendance (Faut-il réinventer le syndicalisme, Lydia Brovelli, Gérard Alezard, Gérard Delahaye, Jean-Michel Letterrier, éditions de l’Archipel, 1995). C’est la même idée qu’explique ce chapitre du livre en disant que le syndicalisme qui refuse d’entrer dans le dialogue avec les partis politiques leur « déleste » en fin de compte « la responsabilité de la transformation sociale ». Le texte préconise en conclusion un « rapport d’égal à égal » avec les forces politiques de transformation, estimant à juste titre qu’il n’est pas « moins légitime » que les partis pour produire des analyses, des propositions, etc. Et qu’il ne s’agit pas plus, dès lors, que le syndicalisme interpelle le politique pour le sommer de reprendre ses propositions, ni de se concevoir comme de simples « boites à idées » dans lesquelles les partis puiseraient à leur guise (une « récupération », disons le mot) lorsqu’ils sont à court de projet. Les partis doivent s’imprégner de la méthode de réflexion syndicale dans sa « globalité », du rythme qu’elle impose, de sa rigueur pratique. Inversement, le syndicalisme affiche ses projets politiques au sens noble, non pour qu’ils soient repris, mais confrontés à l’agenda politique, aux questions juridiques, etc. Exemple type d’un dialogue qui devrait avoir lieu mais tourne court dans la confusion : la sécurité sociale professionnelle, dont la portée est immense, pour qui veut la voir.
L’Europe et l’international. Le texte énumère des propositions qui pourraient faire avancer plus nettement l’élaboration d’une pratique conséquente en la matière, à travers la coordination des Comités de groupe des entreprises, l’apport possible des conseils syndicaux interrégionaux (les régions frontières entre états comme par exemple la région jouxtant le Luxembourg, la France, la Belgique) dans la mise en avant de « propositions partagées », le dépassement du syndicalisme de lobbying qu’a pu être la Confédération européenne des syndicats (CES) par une vraie « mise en réseau » des syndicats qui la composent, afin d’être en capacité d’élaborer des revendications fédératives : l’approche d’un SMIC européen par exemple. Mais plus ce travail de mise en commun progresserait, plus il toucherait à un point « sensible » : des « transferts de souveraineté » entre le syndicalisme national et la dimension européenne. Un autre point difficile est l’articulation entre l’apport des fédérations internationales, d’emblée centrées sur la mondialisation des grands groupes, et la régionalisation du syndicalisme interprofessionnel (mais aussi par branche) dans un espace institutionnel assez bien balisé tel que l’Europe. Relire à ce sujet l’article de Corinne Gobin et Kevin Crochemore (dans Nouveau siècle, nouveau syndicalisme), mais aussi Le syndicalisme au défi du 21ème siècle (Coordination René Mouriaux, Jean Magniadas, Syllepse, 2008), ainsi que la chapitre international de Jean-Marie Pernot (Syndicats : lendemains de crise, déjà cité).
La deuxième partie du livre contient des contributions individuelles et des textes déjà parus pour partie en tribunes (dans l’Humanité ou dans Libération), comme par exemple l’appel à un « choc de syndicalisation » et à un « syndicalisme de masse puissant et démocratique » (Patrick Brody, Gérard Billon). On lit une critique syndicale de la rengaine de la compétitivité (Thomas Petit), une alarme sur le Front national (« parti du salariat » ?) et une bonne analyse de son discours social (par Hervé le Fiblec). Joel Le Coq propose de quitter les habitudes de « verticalité » du syndicalisme pour mieux profiter des liaisons « horizontales et fluides » apportées par les réseaux sociaux, ce qui peut bousculer des routines vieillotes. Pierre Héritier, ancien secrétaire national de la CFDT, propose un texte plein de questions mais qui mériterait à lui seul toute une discussion, par exemple sur la « démocratie sociale et économique », sur la notion de classe ouvrière qui n’a pas « disparue puisqu’on licencie encore des ouvriers » ! Il revient aussi sur le conflit de 2010, sur la démocratie, sur l’unité, etc. Gérard Aschieri, ancien secrétaire général de la FSU, s’alarme de la cote de confiance en berne du syndicalisme, et préconise entre autre de « travailler la question du travail ». Christophe Delecourt (UGFF CGT) et Jean Dunois (retraité CGT) reviennent encore sur les rapports syndicalisme et politique, notamment en remémorant des périodes d’actions communes fortement restées en mémoire (Rassemblement populaire juste avant 1936, Conseil national de la Résistance en 1944).

Dominique Mezzi

 

Fichier joint : 21ème siècle, cinq défis

 

 

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