Allemagne : une campagne contre des licenciements

Nous relayons une campagne du réseau international de soutien syndical LabourStart. Contre des licenciements pour faits de grève et cela se passe en Allemagne!

« Celle-ci est une campagne inhabituelle pour nous.

Des travailleurs se sont mis en grève pour exiger un salaire équitable mais leur employeur n’en a rien voulu savoir et en a licencié 14 d’entre eux sans le moindre avertissement. L’employeur a alors menacé de licencier 800 travailleurs supplémentaires si la grève se poursuivait.

Jusqu’à présent, cela ressemble à beaucoup de campagnes que nous avons menées par le passé.

Sauf que cette fois, les ouvriers travaillent en Allemagne.

L’Allemagne possède l’un des mouvements syndicaux les plus anciens et les plus puissants du monde.

Mais Ameos, une société hospitalière privée à but lucratif, refuse de signer un accord avec le syndicat des travailleurs, Ver.di, qui a maintenant entamé une grève à durée indéterminée.

Veuillez prendre un moment pour montrer votre soutien«

Allemagne: Ameos licencie des travailleurs et refuse la négociation collective

En partenariat avec Ver.di, un syndicat allemand comptant près de 2 millions de membres venant de toutes professions et de tous horizons, travaillant dans les services ou les industries connexes telles que la santé et les services sociaux, l’éducation, l’art, la culture, les médias et l’Union européenne de la fonction publique, qui représente 8 millions de fonctionnaires européens.

Les travailleurs d’Ameos en Allemagne, une société hospitalière privée à but lucratif, exigent des salaires équitables, garantis par une convention collective. Dans le pays fédéral de Sachsen-Anhalt, dans l’est de l’Allemagne, par exemple, les infirmières reçoivent jusqu’à 500 € de moins que des employés comparables dans d’autres hôpitaux. Mais Ameos refuse de signer une convention collective avec le syndicat, ver.di. Après une grève massive de courte durée en novembre, Ameos a licencié 14 travailleurs sans préavis et a menacé de supprimer 800 postes si l’action collective se poursuivait. Les travailleurs ont maintenant entamé une grève à durée indéterminée pour obtenir de de meilleurs salaires qui permettraient également le recrutement davantage de personnes dans les professions de la santé. Des services de santé adéquats pour la région doivent être la priorité, pas des profits toujours plus élevés. Ces travailleurs ont besoin de votre soutien dans leur lutte. Merci de participer à notre campagne en ligne en envoyant des courriels de protestation au PDG régional Frank-Ulrich Wiener et au président du conseil d’administration d’Ameos, le Dr Axel Paeger.

Entrez votre message ici ou utilisez le message existant.

Cher Dr Paeger, cher Frank-Ulrich Wiener, Les employés de vos cliniques dans les régions de Salzland et de Börde exigent des salaires équitables et la protection d’une convention collective. Au lieu d’entamer des négociations, vous, M. Timm, en tant que directeur général régional, avez licencié au moins 14 employés sans préavis et menacé 800 autres licenciements. Un tel comportement n’est pas acceptable. La loi et les règles démocratiques doivent être respectées. Des normes particulièrement élevées s’appliquent à une entreprise de services de santé comme la vôtre, financée par les cotisations de sécurité sociale et les impôts. Je vous invite à venir à la table de négociation et à signer une convention collective pour les employés de Salzland et de Börde, de retirer tous les licenciements et de cesser vos menaces de licenciements en raison d’opérations commerciales.