Les éditions Syllepse publient les résultats de vingt années de réflexions des militantes syndicales et de chercheuses depuis qu’ont lieu chaque année en mars les rencontres féministes intersyndicales, organisées par la CGT, la FSU, et l’Union syndicale Solidaires. Un débat public a lieu le jeudi 18 avril 2017 : voir-ci-dessous.
LES JEUDIS DE SYLLEPSE
AU MALTAIS ROUGE
Rencontre avec
Annick Coupé, Évelyne Rognon, Murielle Guilbert, Cécile Gondard Lalanne…
Jeudi 18 avril à 19h
40 rue de Malte, Paris 11e
vingt ans de féminisme intersyndical
Collection : « Utopie Critique »
Coordinateur : Collectif
Parution : Mars 2017
Pages : 536
Format : 150 x 210
ISBN : 978-2-84950-559-5
Présentation
Ce livre est à la fois un cadeau, une mémoire et une promesse.
Un cadeau d’abord, parce qu’il fête les vingt ans des Journées intersyndicales femmes. À l’initiative de l’intersyndicale Femmes qui regroupe des militantes de la Confédération générale du travail (CGT), de la Fédération syndicale unitaire (FSU, principal syndicat enseignant) et de l’Union syndicale Solidaires, tous les ans depuis 1997 se réunissent au mois de mars entre 300 et 400 personnes, venues du monde entier, issues du monde de la recherche et du militantisme syndical, associatif, politique.
L’ouvrage reprend ce long travail commun qui au quotidien place au premier plan la question des droits des femmes : un heureux mélange d’analyses « universitaires », de témoignages et de réflexions de syndicalistes, d’ici ou d’ailleurs.
Une mémoire, car ce livre permet de revenir sur vingt ans de combats féministes, de luttes difficiles et de batailles gagnées. Avec ses 65 contributions retenues, l’ouvrage éclaire tous les champs du réel : le travail, le corps, la politique, le langage… 66 contributions qui permettent de mesurer, dans certains cas, le chemin parcouru, les avancées obtenues. Dans d’autres, la comparaison entre les textes de 1998 et celles de 2015 par exemple soulignent une stagnation, voire des régressions.
Le parti pris de l’ouvrage est de partir des inégalités vécues par les femmes sur les lieux de travail, en les reliant aux inégalités existantes dans tous les domaines de la vie sociale et personnelle des femmes. Il s’agit bien de voir comment la domination patriarcale s’exerce sur des vies entières et comment l’engagement syndical peut relier inégalités sociales et inégalités de genre.
Toutes à y gagner est une promesse enfin : ne jamais abandonner l’espoir. Les contributrices l’affirment : quels que soient les vents contraires, il est toujours possible d’étonner la catastrophe et de dégager la route vers un monde différent, où femmes et hommes pourront vivre en égaux, plus libres et plus heureux.
Commentaires
Coordination: Évelyne Bechtold-Rognon, Nina Charlier, Annick Coupé, Élodie De Coster, Sigrid Gérardin, Cécile Gondard-Lalanne, Clémence Helfer.