Voici les premières réactions syndicales suite à l’entrevue des organisations syndicales avec la Première ministre, le 12 juillet 2023.
À Matignon, les partenaires sociaux renouent le fil du dialogue avec l’exécutif
- Télécharger la lettre de Marylise Léon envoyée à Mme Borne : CFDT-20230712_multilaterale_intervention_ml
Organisations syndicales et patronales étaient reçues ensemble à Matignon ce 12 juillet pour jeter les bases d’un nouvel agenda social. Alors que la plaie de la période retraites est encore ouverte, la CFDT réaffirme la nécessité d’un engagement fort du gouvernement. À la sortie, elle s’estime plutôt satisfaite.
Dans un climat social empreint de fortes tensions et d’un niveau de colère croissant, la CFDT arrivait ce 12 juillet à la multilatérale présidée par Élisabeth Borne avec une exigence : obtenir du gouvernement des engagements et des actes forts qui commencent par la place donnée à la démocratie sociale. Après deux heures d’échanges, une fois sur le perron de Matignon, Marylise Léon évoque « une rencontre utile qui permet enfin d’avoir quelques actes posés ». Alors que le gouvernement a beaucoup parlé, ces dernières semaines, des enjeux de changement de méthode, « on a aujourd’hui quelques éléments de réponse », poursuit la secrétaire générale de la CFDT.
Une large palette de sujets à traiter
Il faut dire que les partenaires sociaux n’arrivaient pas les mains vides : l’agenda social trouvé début juillet entre organisations syndicales et patronales offre une palette de sujets sur lesquels les uns et les autres vont devoir plancher ces douze prochains mois. Certains relèveront exclusivement du champ paritaire. « D’autres ont besoin de l’engagement du gouvernement », assure la CFDT, qui souhaite, à l’instar de la majorité des organisations, « remettre le travail au cœur des discussions dès la rentrée. »
Coup de pouce
Une autre question s’annonce centrale (et prioritaire) pour la majorité des citoyens : le pouvoir d’achat. Si la CFDT est plus que jamais convaincue que « c’est aux employeurs, dans les entreprises et les branches, de répondre à cette attente, » elle demande au gouvernement de les y inciter plus fortement, « en conditionnant les exonérations de cotisations pour les entreprises qui ne jouent pas le jeu de la négociation sur les salaires ». Un bon moyen, selon elle, de « redonner de la vitalité à la négociation ».
Quelle marge de manœuvre accordée aux partenaires sociaux ?
- CGT: télécharger la déclaration de Sophie Binet à Mme Borne :Intervention de Sophie Binet – multilatérale du 12-07
- Ci-dessous le communiqué CGT.
|
|
||||
|