« Le travail est une grande question politique »

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Syndicalistes, chercheur-euses, associatifs, ont lancé en 2018 un mouvement de recherches et de débats : Travail et démocratie.  Une restitution des ateliers est prévue le samedi 21 mars 2020.

https://www.billetweb.fr/ateliers-travail-et-democratie

Ateliers Travail et Démocratie
Ateliers Travail et Démocratie
sam. 21 mars 2020 de 09h00 à 18h00

INSCRIPTION GRATUITE et vivement souhaitée pour des raisons pratiques

Il est temps d’en prendre la mesure : le travail est une grande question politique.

Ce qu’on y fait, la façon dont on le fait, ce qu’il nous fait, quel que soit notre métier, notre statut, contribue de façon essentielle à construire – ou à détruire – la société.

Or nous partageons peu sur ce qui fait le quotidien du travail, de quoi il est fait, pourquoi il expose souvent à la souffrance et pourquoi aussi souvent on s’y passionne, en quoi consiste chercher à le faire bien… Ce partage a pu sembler inutile avant que ne soient mises en route, par le système néolibéral, la casse des collectifs de travail, la perte de sens à laquelle on assiste partout. Ce n’est plus possible. Nous en sommes aujourd’hui à un point de négation du travail qui n’est plus supportable. Le mouvement actuel contre la réforme injuste du système de retraite ne cesse de le dire.

Une association, peut-être un mouvement, que nous avons appelé les Ateliers Travail et Démocratie, est en cours de création pour rendre visibles, pour faire entendre, celles et ceux qui font le travail que le pouvoir s’acharne à nier et à mépriser. Nous avons commencé à réfléchir et enquêter sur les rapports concrets entre travail et care, écologie, démocratie, syndicalisme ; d’autres enjeux pourront y être mis en question. Cette initiative n’est pas la première, nous la lançons précisément parce que d’autres ont ouvert la voie, que des expériences peuvent être mises en commun et amplifiées.

A l’occasion d’une journée, le samedi 21 mars, nous proposons d’échanger, en nous appuyant sur des exemples concrets, sur ce thème : comment aller à la rencontre du travail qui se fait, du travail vivant, concret, comment connaître et faire connaître la réalité de nos métiers, de nos activités, pourquoi le travail est-il l’un des enjeux majeurs des luttes sociales en cours, comment reprendre la main collectivement sur le travail pour y permettre le développement de la vie ?

Cette journée se veut un début et nous vous y convions pour imaginer et construire la suite.


PROGRAMME PREVISIONNEL

9h-9h20    Accueil et ouverture de la journée

9h30- 12h15 : quatre ateliers en parallèle (« Care », « Ecologie », « Démocratie », « Enquête ouvrière »), introduits par des témoignages sur le travail réel.

14h-15h30   Premier débat : Le travail dans les luttes

On y débattra sur la base des expériences de secteurs en lutte où sont engagées la réflexion et l’action pour faire connaître le travail qu’on y fait et construire la solidarité entre travailleurs/ses et usagers/ères : la forêt, le rail, les métiers invisibilisés de l’enseignement supérieur et la recherche, les avocats, les hôpitaux, l’enseignement technique, et tous ceux qui émergeront dans la discussion.

16h -17h30   Deuxième débat : Et si on s’occupe du travail ?

Comment divers acteurs sociaux prennent-ils en compte aujourd’hui la question du travail et comment faire plus et mieux ? Trois d’entre eux – issus du féminisme, de l’écologie politique et du théâtre – ouvriront la discussion. L’objectif est que le débat général fasse ressortir bien d’autres expériences pour imaginer la diversité des voies possibles.

17h30 – 18h Perspectives


Organisation:

Le collectif provisoire d’animation des Ateliers travail et démocratie
Yves Baunay (Institut de recherche FSU), Bernard Bouché (syndicaliste Solidaires), Christine Castejon (analyste du travail), Thomas Coutrot (économiste, membre d’Attac), Alexis Cukier (philosophe, membre de la fondation Copernic), Antoine Duarte (psychodynamicien du travail), Christine Eisenbeis (Institut de recherche FSU), Olivier Frachon (syndicaliste CGT), Tony Fraquelli (syndicaliste CGT), Lucie Goussard (sociologue),  Françoise Lignier (syndicaliste CGT), Julien Lusson (membre de l’AITEC), Pascale Molinier (psychologue du travail), Marie-Hélène Motard (syndicaliste FSU), Muriel Prévot-Carpentier (philosophe), Michèle Rault (syndicaliste Solidaires), Nicolas Spire (sociologue).
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