Elections TPE : réactions syndicales

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Voici les premières réactions syndicales après la proclamation des résultats dans les élections professionnelles des Très petites entreprises (TPE), qui enregistrent une nouvelle baisse de participation.

 

1200px-Logo-cgt.svgÉlection TPE : la CGT, première organisation des salariés des TPE, demande que ces salariés soient mieux considérés !

 

Rien n’aura été épargné aux salariés des TPE dans cette élection, seuls 265 762 d’entre eux auront surmonté tous les obstacles pour voter. Notre organisation syndicale a, une nouvelle fois, été placée en tête du scrutin avec 67 634 voix, soit 26,31% et une progression de 1,19% par rapport à 2016. Cette tendance se confirme également dans l’encadrement avec une progression de 0,78%. Pour autant, personne ne peut se réjouir d’un si faible taux de participation.

La liberté d’expression de ces salariés aura été mise à mal, en premier lieu par le gouvernement qui n’a pas été à la hauteur des enjeux de cette élection (trois modifications de la date du scrutin, des difficultés d’acheminement du matériel de vote, une communication quasi absente…), ce qui a largement entravé une campagne déjà très impactée par le contexte sanitaire.

D’ores et déjà, la CGT réaffirme que cette élection ne doit plus se dérouler ainsi et que chaque salarié.e de ce pays mérite une représentation digne de ce nom. Une période de vote commune à tout le salariat, permettant le vote physique, doit être instituée.

Par ailleurs, il est impératif que les représentant.e.s de salarié.e.s des TPE puissent, enfin, aller à leur rencontre, dans l’entreprise et en dehors de la présence de l’employeur.

Cette revendication de proximité et de contact, constitutive d’une représentation syndicale digne de ce nom, est renforcée par le contexte social et économique profondément dégradé par la crise sanitaire.

Les salariés des TPE ont choisi la CGT et son syndicalisme de proposition, de contestation, de revendication, de lutte et de négociation !

Ce vote démontre que la CGT est le syndicat de tous les salariés, y compris ceux des très petites entreprises !

Ces résultats confèrent à notre organisation des responsabilités auprès d’eux pour gagner des avancées réelles en matière sociale, pour un monde plus juste et plus solidaire !

Montreuil, le 16 avril 2021

 

arton5017Elections dans les très petites entreprises et associations : un fiasco prévisible

Vendredi 16 avril, le ministère du travail a proclamé les résultats des élections dans les très petites entreprise set associations, et des salarié-es des particuliers employeurs, qui se sont déroulées du 22 mars au 6 avril.

L’élément marquant de ce scrutin est le très faible taux de participation : 5,5% seulement des 4,9 millions de salarié-s concerné-es ont voté (contre 7,5% en 2016).

Cela n’est pas une surprise ! Les pouvoirs publics ont refusé de mettre en place les moyens d’une véritable campagne permettant aux organisations syndicales de présenter leurs programmes et les enjeux de ce scrutin, privilégiant une campagne virtuelle sur les réseaux sociaux… laissant de côté des millions de personnes qui n’en sont pas familières.

En décidant de maintenir le scrutin durant la crise sanitaire et sociale, dans une période où le télétravail est recommandé et où de nombreux petits commerces sont fermés, le gouvernement a rendu impossible une campagne de terrain et de proximité.

Par ailleurs, es difficultés à recevoir son matériel de vote par correspondance (avec des dizaines de milliers d’adresses erronées et un vote électronique nécessitant de trop nombreuses étapes ont privé des centaines de milliers de salarié-es de pouvoir voter s’ils/elles le désiraient.

Dans ces conditions et avec une si faible participation, le commentaire des résultats n’a que peu de sens.

En réalisant 4,27 % des suffrages exprimés ( 10973 Voix), contre 3,49 % en 2016 (11324 voix), Solidaires garde quasiment le même nombre de voix dans ces circonstances difficiles et progresse en pourcentage.

Alors que ce scrutin n’ouvrait pas véritablement de droits nouveaux aux salarié-es des très petites entreprises et associations, secteurs où le syndicalisme est durement combattu et donc très insuffisamment implanté, c’est bien la question de l’organisation de ces salarié-es et la défense de leurs droits au quotidien qui doit être une priorité du syndicalisme.

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