Le collectif qui prépare la « grève féministe » du 8 mars 2025 proteste contre « l’instrumentalisation des luttes féministes« , notamment par des groupes d’extrême-droite, et contre l’interdiction d’une manifestation nocturne le soir du 7 mars. Il rappelle ses engagements féministes, antiracistes, sociaux, solidaires des peuples.

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Stop à l’instrumentalisation des luttes féministes

CP – 06 mars 2025. Le 8 mars est une journée internationale de lutte pour les droits des femmes, de mobilisations et de solidarité.

A l’heure où partout dans le monde nos droits sont directement visés par des pouvoirs autoritaires, ouvertement masculinistes, théocratiques ou militaro-nationalistes, nous affirmons que notre texte d’appel à la mobilisation du 8 Mars veut rassembler des personnes qui se retrouvent dans nos revendications, notre positionnement féministe résolu. L’urgence qui nous guette est de lutter contre la régression de nos droits.

Nous, associations et collectifs féministes, organisations syndicales et politiques initiatrices de la marche Grève Féministe à Paris, refusons toute tentative d’instrumentalisation de notre combat par celles et ceux qui véhiculent un discours de haine.

Nous refusons que les luttes féministes soient les objets d’affrontements identitaires et que nos rendez-vous de manifestations soient régulièrement utilisés pour faire des apparitions médiatiques en prenant à partie des manifestant-es et en ignorant nos revendications.

L’extension en cours des guerres et des conflits dans le monde entier, l’utilisation du viol comme arme de guerre, détruisent la vie des populations, en particulier celle des femmes et des enfants.

Nous sommes pour la majorité de nos organisations des féministes internationalistes, engagées contre toutes les formes de colonisation et d’impérialisme. Nous luttons contre le racisme et l’antisémitisme et contre toute forme d’impérialisme et de colonialisme aux côtés des associations et organisations qui portent ces valeurs fondamentales.

Nous sommes anti racistes, les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, les LGBTQIA+ phobies, le validisme, n’ont pas leur place dans nos luttes. Nous dénonçons les propos racistes d’où qu’ils viennent, nous dénonçons la chasse aux migrant-es et les discriminations à l’encontre des personnes étrangères.

Nous refusons toute présence ou discours de groupes qui légitimeraient des oppressions, qu’elles soient sexistes, racistes, antisémites, ou islamophobes.

L’extrême droite, masculiniste, sexiste, raciste, lesbophobe et transphobe, constitue une menace majeure pour toutes les femmes et minorités, et n’a pas sa place dans nos cortèges. Elle ne se préoccupe des violences faites aux femmes que pour les instrumentaliser à des fins xénophobes et racistes. Nous savons toutes et tous que la majorité des violences ont lieu au sein de la famille ou perpétrés par des proches.

La manifestation de “Grève Féministe” ce 8 mars appartient à celles et ceux qui portent nos revendications. Nous appelons à une mobilisation massive, pacifique et déterminée et nous dénoncerons immédiatement les violences verbales ou physiques, qu’elles soient dans la manifestation ou en marge de celle-ci.

Cette marche et toutes celles qui auront lieu en France n’existent que grâce à l’investissement de militantes qui construisent des espaces de lutte et d’espoir.

Le 8 mars partout en France et à 14h, Place de la République à Paris, marchons ensemble pour nos droits. Faisons entendre notre force.

Le cadre unitaire Grève Féministe

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Contact Presse #GrèveFéministe :  grevefeministe8mars@gmail.com

Pour réaliser des interviews : Julie Ferrua (07 67 23 64 82 – Solidaires) et Suzy Rojtman (06 61 83

12 56 – CNDF)

Pour toutes informations : Pauline Baron (06 84 80 00 52)