Solidaires et la FSU aux côtés des jeunes réprimés

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La violence contre la jeunesse est inacceptable !

 

La mobilisation lycéenne, contre ParcoursSup et les réformes Blanquer, est croissante de jour en jour.

 

Face à cette mobilisation, l’Etat a décidé de répondre par la violence : matraquage, gazage, utilisation de flashball et autres « LBD » (lanceur de balle de défense).

 

La gestion hallucinante et militaire des lycéen.nes par les forces de l’ordre à Mantes-La-Jolie est gravissime et inacceptable. Et qu’en est-il des endroits ou nous n’avons pas d’images ? Elle est révélatrice d’une culture de la violence contre la jeunesse, à l’œuvre quotidiennement dans les quartiers populaires.

 

Le gouvernement doit stopper net ces violences et porte la responsabilité de toutes les blessures !

Il doit entendre la mobilisation légitime des lycéennes et lycéens mais aussi celle croissante dans les universités.

 

32 ans après l’assassinat de Malik Oussekine, nous n’oublions pas ce que peuvent être les méthodes du pouvoir pour réprimer le mouvement de la jeunesse.

 

Solidaires est aux côté des lycéennes et lycéens qui se mobilisent et soutient également la mobilisation croissante dans les universités, en particulier contre la hausse des frais d’inscription pour les étrangères et étrangers.

 

arton1302La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse

La FSU exprime sa vive émotion après les violences commises à l’égard des jeunes, notamment suites aux événements de Mantes la Jolie.
Elle condamne ces violences. Le gouvernement ne peut pas traiter ainsi la jeunesse: gardes à vue, déferrements devant la justice des mineurs… La FSU exige que ces jeunes ne soient pas poursuivis dans le cadre de procédures abusives et demande la levée des gardes à vue.

C’est une réponse politique qu’il faut apporter à ce mouvement. La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse, de recevoir les organisations de jeunesse et celles des personnels pour trouver une solution négociée. Elle alerte, depuis le début de ce conflit, le Ministre de l’Éducation nationale et le gouvernement sur la gravité de la situation et elle a fait part à maintes reprises des inquiétudes tant pour les élèves que pour les personnels. Pour sortir de cette crise, la FSU a proposé que se tiennent immédiatement des discussions avec les organisations de jeunesse et les représentants des personnels.

Il s’agit d’entendre les inquiétudes des jeunes face à leur avenir et leurs revendications contre les réformes porteuses d’inégalités et pour améliorer le service public d’éducation.
La FSU demande solennellement et urgemment au gouvernement d’accéder à cette demande.

07/12/18

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